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" Aquae et Ignis. "



Il n'est pas des plus courants que l'eau alimente le feu, ni que le feu embrase l'eau comme un geyser et lui rende sa liberté. Pourtant, si l'un ne pouvait jamais quitter ses chaines combustibles et s'étendre à satiété, l'autre sans cercueil s'évadait toujours, glissait jusqu'aux confins de la terre, la traversait même pour s'envoler enfin vers le firmament lactée. Là-bas, cette goutte d'ivoire voletait gracieusement entre les étoiles, s'entourait de ses pairs nuageuses et légères, pour s'en aller encore, plus loin, toujours plus loin.
Il n'est pas sage de rêver à l'envie. Mais il n'est guère plus sage de s'arrêter aux murs d'une citée empoussiérée par l'amertume et l'ennuie.
Là où l'on apprend les codes, on quitte peu à peu l'azur, et rendant grâce à la terre plutôt qu'au ciel, l'on s'éloigne peut-être de son coeur.
Ce sont sur ces pensées moroses que l'on rejoint la petite ombre blanchâtre, encore fébrile, qu'une partie de jambes en l'air avait jetée dans la cours des plus grands. La gamine au nez haut perché, à la crinière toujours plus noire et foisonnante, rugissait contre les carcans qu'elle s'imposait elle-même. Qu'il était difficile d'assumer ses états de faits, plus encore, de se voir considérer encore, comme la charmante petite fille, gracile et simplette, qu'elle était encore quelques heptades plus tôt.
L'on revenait à ce confort douillet, là où tout avait commencer, l'ennuie, la paresse, et puis l'envie, la soif, la peur, et finalement, la liberté, le dehors.
Elle nourrissait ses pigeons, toujours présents dans la chambre envahis par le smog depuis quelques années. Ceux-là qui n'étaient jamais partis du nid, qui ne l'abandonneraient pas et qui qu'importe ses sautes d'humeurs, reviendraient d'un battement d'ailes pour y trouver la becquée.

" Je vais bientôt vous laisser mes amis, je pars rejoindre ceux de l'autre côté. Peut-être l'un de vous s'envolera de ce balcon, pour n'y plus survivre... Mais je reviendrais. "

L'on se lève alors, on ne se retourne plus. Les larmes à la douleurs et les sourires aux abus. Enfin, la paix. On ouvre une nouvelle fois la porte à l'inconnue, mais cette fois, le pigeon s'est transformé, et l'ingénue déterminée, relâche sa mue. Un halo de poussière, une cape d'attributs, fragile marionnette aux pensées incongrues, avide de sornettes et d'horizons azurs. Qu'on s'attache au paraître, aux mensonges, aux dogmes ou l'institut, qui pourrait se targuer de n'avoir jamais voulu apprendre, découvrir ..?

"Je ne suis plus perdue, maintenant. Et je vous sais content. Protégez ceux que j'aime... Alea Jacta Est. "




Battue par les vents, bercée par la brise, armée par les grands, aimée pour traîtrise,

L'ignorance fidèle s'imagine un méfait, les muscs jalonnent le parquet,

Aux anges la voix sera donnée. Une danse muette, échansone de mes forfaits,

J'irise ta couche de mon âme alitée. Plongée vermeille, dans ce lac embarquée,

La colère, englobée de mes bras, appareils de ta vengeance et de tes saignées.

Ma conscience en sommeil, aux tiennent mes lèvres accrochées,

Ne m'abandonne plus, je serais ton ombre, ton outil, ta poupée...







On ne sait jamais quand cela commence, et quand les trois coups sonnent le parquet, depuis longtemps cela a déjà commencé. Les visages s'éternisent à peu près, et les voix s'enchaînent dans leurs mélodies dissonantes, souvent les notes se rejoignent, suivent la même gamme pour un temps donné. Un temps fugace. Bientôt la poussières les aura recouvertes elles seront oubliées.

Ce que j'aimerais vous dire c'est... Ne m'en voulez pas. Je sais déjà que vous ne serez pas nombreux à me regretter, je sais déjà que comme les autres je serais une proie facile, un exemple, ou peut-être même "L'exemple" à ne pas suivre.
Mais comme vous, je me salierais les mains dans le sang. Je ne suis que peu de choses après tout. Ne me haïssez pas, ne haïssez pas non plus mes actes et mes futurs paroles, car vous avez tous un masques, à moi de peindre le mien.
Comme les héros d'autrefois, je pars pour une aventure, de mes croyances et de ma foi, j'en ai fais la lecture, et je ne crois pas que mon droit en soit mauvais.
Je ne vous donnerais pas d'excuse, non. Je ne me retournerais pas, je vous dirais que je vous aime, et que pour cela, j'ai pris le chemin qui mène à gratter le ciel pour y chercher quelqu'un.

Ne vous enfermez plus dans vos rêves éprouvés, laissez-vous librement vagabonder, au ciel vos larmes, une étoile, à la terre vos doux pieds, une alliée. Je rêverai pour vous l'espoir, vous n'aurez qu'à suivre mon chemin tout tracé, pas de sillon de gloire, non, juste le ciel, vous, moi, mes ailes, la liberté.
Spoiler (Afficher)
Voilà voilà, on continue sur la même lancée, on se répète un peu.
Soyez curieux des poissons.
Images (Dans l'ordre.) : c Maciej Kuciara // 482 c Michał Mozolewski // Waterfaerie c Pascal Blanché.
Laissez un com', ça m'aide, et ça m'intéresse. smiley

Informations sur l'article

[HRP] Casquette Noire.
21 Octobre 2017
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◊ Commentaires

  • Jinta (734☆) Le 21 Octobre 2017
    "Je ne vous donnerais pas d'excuse, non. Je ne me retournerais pas, je vous dirais que je vous aime, et que pour cela, j'ai pris le chemin qui mène à gratter le ciel pour y chercher quelqu'un.
    Je ne sais pas. J'adore juste totalement tes textes, en faite. AGAIN.
  • Manerina~6356 (1551☆) Le 25 Octobre 2017

    (Oui je sais ce n'est pas très constructif... Sauf quand on parle Keuréen!)
  • Phylène (1945☆) Le 25 Octobre 2017
    @Jinta ♥ Je te hais.
    @Yaël Merchi :]
    @Danz' Je ne serais jamais vraiment partis.
    @Manerina Bigre ! ♥
  • Asajj~42272 (668☆) Le 26 Octobre 2017
    J'ai beaucoup aimé, Phyphy. Heureusement que j'ai lu. Wow. J'adore même ! Continue d'écrire comme ça p'tin. ★