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" Veni, Vidi, Vici. "
Le tunnel avait aspiré les autres bien avant elle. Les murs dégringolaient les un après les autres, renvoyant l'écho de ses pas, son cœur tambourinait dans sa poitrine, prêt à décrocher l'excitation, la peur, battaient ses tempes aussi dur que l'orage qui sévissait là-haut.
Arraché à son écrin, la trappe pendait lamentablement, il n'y avait déjà plus personne, le vent balayait les souillures des cuves passées. Le même vent, la même poussière, elle s'en gorgeait; L'extérieur, un autre secteur, le désert; Le Dé'SR.
Les mêmes ordures, le même souffre, le brouillard tombé et stagnant lourd d'échos guerriers, une joie sauvage et meurtrière.
Les ordres étaient simples, sans appel. Tuer toute âme qui vive, IL, attendait sa purification. IL...
Au premier meurtre le frisson du dégoût s'échine à torturer la pureté simplette. La malice et l'habitude s'amusent au troisième, le sang réchauffe l'âme torturée, une pelisse souffreteuse, qu'importe sa couleur. Un drap vermeil au milieu des détritus, il poisse plus que le visage de l'ingénue.
La saveur cendreuse d'un secteur entier plongé dans le néant. Le silence n'était brisé que par les courses des autres bourreaux. Plus d'une fois une lame s'était levé dans le dos d'un impérialiste, le souffle court, elle considérait son erreur avant de se terrer de nouveau dans les ténèbres qui lui seyaient si bien. L'autre, passait, et courrait à la pourchasse du carnage qui lui manquait déjà, quittant son office pour communier avec l'esprit grégaire de son armée vengeresse.
Arraché à son écrin, la trappe pendait lamentablement, il n'y avait déjà plus personne, le vent balayait les souillures des cuves passées. Le même vent, la même poussière, elle s'en gorgeait; L'extérieur, un autre secteur, le désert; Le Dé'SR.
Les mêmes ordures, le même souffre, le brouillard tombé et stagnant lourd d'échos guerriers, une joie sauvage et meurtrière.
Les ordres étaient simples, sans appel. Tuer toute âme qui vive, IL, attendait sa purification. IL...
Aux yeux de tous, la purification serait la victoire de l'Empire, l’orgueilleuse victoire éclatante. Ils tairont les endormis, les assassinats, les viols, les vols.
Serons-nous différents demain, quand l'alcool coulera à flots, festin de cette victoire abscons, que les crocs assouvis de leur soif inextinguible mordrons la chair putride des filles de bonheur éphémère.
Et eux ?
Plongés dans l'ombre les quelques lumières grésillent, la terre les absorbe et les ombres s'en gorgent pour sortir tels les fantômes déchus, les âmes errantes hanteront nos rêves les plus enfouis, elles reviendront bientôt, et qu'importe leur cris, les tympans souffriront la colère des anges violés.
Serons-nous différents demain, quand l'alcool coulera à flots, festin de cette victoire abscons, que les crocs assouvis de leur soif inextinguible mordrons la chair putride des filles de bonheur éphémère.
Et eux ?
Plongés dans l'ombre les quelques lumières grésillent, la terre les absorbe et les ombres s'en gorgent pour sortir tels les fantômes déchus, les âmes errantes hanteront nos rêves les plus enfouis, elles reviendront bientôt, et qu'importe leur cris, les tympans souffriront la colère des anges violés.
Au premier meurtre le frisson du dégoût s'échine à torturer la pureté simplette. La malice et l'habitude s'amusent au troisième, le sang réchauffe l'âme torturée, une pelisse souffreteuse, qu'importe sa couleur. Un drap vermeil au milieu des détritus, il poisse plus que le visage de l'ingénue.
La saveur cendreuse d'un secteur entier plongé dans le néant. Le silence n'était brisé que par les courses des autres bourreaux. Plus d'une fois une lame s'était levé dans le dos d'un impérialiste, le souffle court, elle considérait son erreur avant de se terrer de nouveau dans les ténèbres qui lui seyaient si bien. L'autre, passait, et courrait à la pourchasse du carnage qui lui manquait déjà, quittant son office pour communier avec l'esprit grégaire de son armée vengeresse.
Au fil de mes lames, le sang de mes ennemis, une mort propre et honnête, facile. Moi, ou eux. Mais eux ?
Je ne sais pas... Je ne crois plus, et moi ? Regarde-moi, dis moi, tout ça, à quoi ça rime ? As-tu donné à l'humanité l'amour et la compassion pour qu'ils le jettent en pâture aux pigeons ? Que notre pardon comme ce nectar divin, nous dispensons aux pauvres âmes égarés. Qui sommes-nous ? Le pain, le vin ?
Je ne sais pas... Je ne crois plus, et moi ? Regarde-moi, dis moi, tout ça, à quoi ça rime ? As-tu donné à l'humanité l'amour et la compassion pour qu'ils le jettent en pâture aux pigeons ? Que notre pardon comme ce nectar divin, nous dispensons aux pauvres âmes égarés. Qui sommes-nous ? Le pain, le vin ?
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Informations sur l'article
[HRP] Casquette Noire.
25 Septembre 2017
1306√
30☆
2◊
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◊ Commentaires
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Aurore~67251 (113☆) Le 26 Septembre 2017
Orienté mais/et délicieux. Presque raffiné ! J'étoile ! -
Phylène (1947☆) Le 26 Septembre 2017
Wow, merci ! Ça me touche beaucoup ! ♥