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Ca tourne bizarre (pt1)
Ça tourne bizarre, paroles en cascades farandoles aux échardes, il y a ses mains qui se pâment d'un rouge à l'orange attouchant quand elle se penche en couchant la douceur de ses seins sur mon bras, elle a la bouche rosée ce matin, à la fraiche des avenirs décolorés, déconcertés des épitaphes 'mort asphyxié' par le têtard millénaire d'une ondée ravissante quand elle se gratte la tête, elle découvre, la bouche légèrement ouverte quand elle m'écoute parler de mes rêves, elle fronce à peine les sourcils avant de se recroqueviller sur elle-même, comme si elle gardait un peu plus les mots échoués qui l'atteignent, les muets sons qui dégèlent à la rosée des ondées sur une bordée d'eau de mer
Accident menue, menuet désarçonnée au gracieux fragile de son poignet quand elle est douce, mon archet défragmenté aux crins d'humains des sociétés ratés
la farandole court sur le parquet quand elle couche avec moi elle a le tibia qui chante quand elle danse avec moi elle a le visage d'un ange quand elle chante avec moi stupeurs aux incompris déconsolés quand elle gèle à l'instant les mots qui n'arriveront jamais. Morts nés dans sa bouche à jamais. Jamais dans sa bouche à jamais. Jamais.
Touchante à sa façon quand elle est déboussolée, orange à sa raison quand elle a sa robe décolorée, je vais lui écrire un livre lui dis-je, un livre sans mots, un livre blanc sans maux, un livre sans fautes.
C'est drôle. C'est bizarre, la farandole a l'inanité d'un lézard, un soleil dans les cheveux, une chaleur dans le creux, des reins
mes anges décolorés, mes viscères du trottoir, mes crânes aux cires désastreuses aux ailes noires, dans vos violons désaccordés, dans les lignes ma farandole décousue cadavre exquis aux lèvres suspendues aux scarifications altruistes, croix à l'envers et pantins désarticulés, ils gémissent, danseurs articulés quand
ça commence, la pression chamaille le cœur d'une brûlure indiscrète, discrètement soliste, parfaitement secrète, à l’instant où elle dit je suis là, on lui enfonce la tête sous l'eau, mais tout en sachant déjà sirène des mares de peaux, qu'elle se cache sous moi, à des lisières terrestres, parfaitement alerte jusqu'au pic nouveau. Amour chérie revenue, sensation découverte comme si l'éclosion revenait, des années sans chanter une fleur décolorée, comme la jolie qui danse au milieu du parquet, silencieuse, rotonde, encore et encore sans que crisse ses pieds sur le parquet, renvoyée par les miroirs en jalons, des milliers de cristaux, univoques et solitaires
mes viscères putain, mes viscères plus un, mes viscères putain
Quand elle pleure un chagrin dans les nuits solistes, artifices d'un parpaing dans les nuits morbides, toute seule aux parvis, traversée du pare-brise, solitaire aux cigarettes des mégots entassés dans la bouillie d'un amant déconfit, purée rouge amorphe, bleu des lumières de l'ambulance. Elle a la gueule maculée du crachat du vomis, poétesse de ses yeux vides. Elle avait les yeux gris, la bouche close filet en fumée d'un vermillon mordu.
Elle a la bouche fendue, un sourire décomposé, minuscule pitié de ses jambes en échasses. Elle a la folie d'un tristesse, l'abysse sans finesse d'une abandonnée laissée pour compte. Silencieuse même dans la haine. Elle a mal sans rien dire, ils ont mal sans maudire. Ils ont mal.
Silencieux. Bêtes. Tristes.
Au nouveau de l'amant, suffisance des éméchés, lunette noire, chiasse et vomissements.
C'est triste non ? C'est noir non ? Au jour le jour sans lendemains, sans gagne pain sans machins, juste un shoot juste un fix, juste un prix par chance, juste la lie, sans la vie.
Rien. Finit. Fin.
Informations sur l'article
[HRP] Rebond
27 Octobre 2024
351√
21☆
5◊
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◊ Commentaires
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Senka (19☆) Le 28 Octobre 2024
{Un petit délire à la Tiéphaine un peu ~} -
Phylène (1921☆) Le 28 Octobre 2024
[Je connais pas du tout, je vais l'écouter un peu, c'est cool ! ] -
Senka (19☆) Le 28 Octobre 2024
{Ecoute; Les dingues et les paumés ♪} -
Barshabba (142☆) Le 29 Octobre 2024
( Un gros travail de style. Où les mots se répondent et parfois répondent à l'absence d'une ponctuation qui ne fait plus obstacle à la prise de risque. Le sens se dilue dans ce texte fleuve qui nous emporte, sans que nous éprouvions l'envie de lutter, des bras, des jambes : c'est la douce noyade. Bravo !) -
Dall (211☆) Le 29 Octobre 2024
[[ Choqué et déçu. Trop peu de vulgarités, les nichons sont quasiment absents à une occurrence près. C'est pas ce à quoi tu nous as habitués. Chais pas, tape un peu sur les gens ? Tu as aussi oublié la règle la plus élémentaire d'un bon commentaire youtube : employer à tire larigot "il faut" "vous devez" ou mieux encore "on sent/sait". L'emploi d'une forme indéfinie... L'emploi de l'impératif... Et bien sur établir des conclusions sans argumentation !
Mais je note quand même avec plaisir que tu n'as pas justifié tes sources, voilà un point positif.
La péremption, y'a que ça de vrai~ (D'être péremptoire, pas périmé) Bisous Phyphy ! ]]