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Précipice du temps 💀

Contenu RP : Il s'agit là, des pensées de "Personne".
Il parle de lui à la première et troisième personne.
Cependant dans ses songes, il semble s'adresser à quelques uns.

Vous voulez que je vous dise..?
Ma vision se change, mon changement se visionne.
Des échanges se font, des fonds s'échangent.
Mon éveil s'éreinte, mon sommeil s'affaisse.

Vous gagnez, vous sauvegardez, vous perdez, vous recommencez.
Au fond tout n'est qu'une grande chute, une vie qui vous ramène à la mort, une mort qui vous ramène à la vie.
Le bût étant de vous relever, ou de ne pas trop tomber.
Vous tentez de survivre, de lutter contre quelque chose qui n'existe pas.
Vous êtes là à marcher à tâtons dans le noir, dans le flou optique et le goût amère du liquide cuvale.
Vous êtes dépourvu de sens, vous vous sentez comme une ombre qui plane au dessus d'un corps inachevé.
Alors que vous reprenez connaissance de vos membres...

Vous commencez à gagner la sortie,
vous observez un amas de fumée et des bâtiments qui vous sont familiers.
Vous commencez à reprendre conscience.

Vous observez l'acédie
Vous comprenez l'orgueil.
Vous entendez l'envie.
Vous goûtez la gourmandise.
Vous cueillez l'avarice.
Vous touchez la luxure.
Vous sentez la colère.
Finalement, vous êtes de retour dans la cité.
Vous et moi pensons à nos amis, à nos foyers, à nos proches.

Et j'y pense à ces brides de souvenirs, qui envahissent mon esprit.
Un mordillement de cigare, une engueulade, des larmes, des preuves d'amour, des sourires en coin, un verre de ski' à la main.
Mon pantin, se dirige peu à peu vers le sombre dessein du combat, il regagne le centre, le point culminant, là où le SAS devait être à tout prix protégé.

Je prends poste, et pieds ferme après avoir traversée d'un pas nonchalant
la porte blindée qui servait de jointure à la salle d'entraînement.
J'avise la masse de 2 M d'environs devant moi, et je me bats.
Mon visage se perd dans le bleu livide de la peau rugueuse de l'Orc.
Des creux, des cicatrices, j'y vois ma coquille vide.

Les esprits s'échauffent, tandis que le cœur se gèle.
On parle de bonjour, et de bonne nuit. Pourtant, le temps est gris.
Un smog, et une pluie acide qui venait précipité le temps.
Je ne vois que le désert grisâtre se répandre, tel la cendre qui se parsème de ma tige incandescente.
Je pense fumer le temps, mais c'est le temps qui me fume.

Aujourd'hui, dans un méandre en mouvement.
Désormais, je ne vois que des corps inanimés.
Le temps se gèle, dans le vide bleu de ces capsules.
Une image se fige, le sourire n'est plus.
Le sourire se fige, et l'image nait plus.

Tandis que d'autres arrivent, d'autres partent.
Tandis que d'autres reviennent, d'autres ne reviennent jamais.

Informations sur l'article

Stockage
09 Mars 2017
946√ 13☆ 3◊

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◊ Commentaires

Valion~36896 (366☆) Le 11 Mars 2017
Après tout, quelle différence entre l'éternité, longue à en mourir, et ce froid immobilisant à jamais? Le mouvement cyclique et perpétuel, ersatz de vie, que l'on nous a insufflé? Le but qu'on veut lui attribuer? C'est fatiguant, de bouger, de s'accrocher comme un parasite à ce que le temps ne nous a pas encore arraché.
Alors parfois, on s'abandonne. On essaie de s'accorder un repos. Et quelques fois...on souhaiterait ne plus jamais avoir à se réveiller. ☆

((La musique est une création originale?))
Personne~61320 (31☆) Le 24 Avril 2017
((Désolé, je réponds six milles cycles plus tard...Non, c'est une OST d'un film, j'ai rajouter le titre et l'auteur dans la description pour les intéressés, et notamment pour les clauses de copyright))
Negan~68579 (0☆) Le 24 Mars 2018
"Tandis que d'autres arrivent, d'autres partent.
Tandis que d'autres reviennent, d'autres ne reviennent jamais."

☆