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Occultatum Officium
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Le vieil homme revient, tenant une antique théière comme on n'en fait plus en Empire. Pendant son absence, la jeune femme en kimono, qui l'attend, a déjà fait le nécessaire. Le plateau en bois verni de la table basse a été retiré et déposé dans un coin. Le meuble lui-même est superbe, taillé dans un arbre, ramené directement de la jungle d'Ulrant, et travaillé par un maître-artisan nain. Son Consortium a été payé un montant exorbitant, pour cette commande, mais sa valeur est bien plus grande que les crédits qu'elle y a dépensé. La table éventrée dévoile ses entrailles, un coffrage du même bois, dissimulant un plateau de jeu, une partie de Conquête des Neuf Secteurs qui semble en cours. Des pierres bleutées ou rouges s'agencent sur les lignes entrelacées, formant un complexe agencement. Une feuille de papier, pliée en quatre, a été déposée au-dessus. L'ensemble, terriblement archaïque, s'accorde à merveille avec le reste de la pièce, et dont personne ne soupçonnerait l'existence, au sommet de la Tour, accumulation de technologies et de modernité.
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- Je vous remercie, Mikoshi-San.
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La figure usée par le temps pose la porcelaine fumante dans un coin, des tasses prêtes. Lentement, il se laisse aller à genoux sur un coussin de sol, ses articulations craquantes laissant à craindre que le corps débile ne s'effondre sur lui-même. Dans un Empire d'immortels, éternellement jeunes, et dont les corps évoluent telles des machines dont on change les pièces au gré des besoins, laisser l'usure du temps faire son œuvre relève d'un luxe quasi-inaccessible. Les rides sur le visage parcheminé du vieillard, sont autant de marques du pouvoir qu'il exerce.
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La jeune femme, les traits asiatiques se reflétant dans le verracier, observe un instant la relève de la Garde Impériale, quelques dizaines d'étages plus bas, à l'entrée du Militarium. Elle se retourne finalement et rejoint son interlocuteur, pour lui faire face, de l'autre côté du plateau. L'un et l'autre sont calmes, leurs mouvements mesurés, leurs traits sans émotions, et néanmoins, la tension est palpable, le protocole de l'Imperialis Decentia respecté à la lettre, et les paroles soupesées avec soin.
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- Il vous envoie ses salutations.
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- Vous avez donc pu organiser une entrevue ? Je n'en étais pas certaine, dans de tels délais.
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- Il tient à garder un œil sur la situation. Nomura-Sama.
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Elle interrompt son geste, les deux doigts qui s'apprêtaient à pincer la feuille de papier se rétractent comme brûlés. Pour la première fois, une fine ridule vient perturber la pâleur parfaite de son visage lisse. Elle se penche légèrement en avant, incline la tête, et dévoile le complexe échafaudage de mèches flamboyantes nouées et enroulées autour d'un peigne de ce qui pourrait être du Gabbro.
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- Je suis votre obligée.
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- Je ne suis que le messager, ma chère.
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Cette ironie encore, le vieil homme mord plus vite qu'un Acutus Velox. Elle y est habituée pourtant, depuis le temps. N'offrir que des courbes, sans aucune aspérité, à son adversaire. Il cherche à la déstabiliser, à troubler son jeu. Mais lequel ? La dame s'empare finalement de la feuille, y lisant la courte note avant de l'annoncer à voix haute.
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- Q14.
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Il opine, valide. Sa main se tend vers une coupelle, pioche une pierre d'un rouge sang, la forme biconvexe pincée à la perfection entre l'index et le majeur. Le geste est souple lorsqu'il la dépose sur la grille du plateau. Le coup révèle le reste du jeu. Sous la pierre s'ajustant seule - certainement magnétique - les deux lignes qui se croisent s'illuminent de la même teinte carmine. La vague colorée se propage de croisement en croisement pour colorer tout le plateau au gré des pierres bleues et rouges disposées, dévoilant un immense entrelacement d'influences pulsant. Une dizaine d'heptades se sont écoulées depuis le dernier mouvement, et pourtant, c'est comme si rien n'avait interrompu la partie. L'une et l'autre sont de toute manière habitués à d'autres plateaux, où les coups se comptent parfois en décennies.
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Le coup sous pli était celui du vieil homme, c'est maintenant à elle de jouer. Assise sur ses talons, le port droit et altier, seuls ses bras bougent, les larges manches de soie leur donnant une allure immatérielle. Une main tendue dévoile les fines lignes d'or de circuits matriciels fondus à même sa peau laiteuse. Une pierre d'un bleu Empire vient rejoindre le damier, petit îlot installé au milieu d'une muraille sanglante. Aucun des deux ne se regarde. Ils se connaissent, s'estiment. Dévisager, ou chercher à lire les sentiments sur le visage de l'autre, relèverait de l'impolitesse, de l'insulte.
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- Vous avez eu connaissance des évolutions sur la bordure Sud n'est-ce pas ?
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Il paraît ignorer la pierre insolente derrière les lignes qu'il a patiemment montées, pour porter son attention sur un autre flanc du jeu. Il dépose un pierre rouge, complète un losange, et retire du plateau la bleue piégée au milieu, pour la mettre de côté. Puerum1'. L'ancêtre prend ensuite le temps de servir le thé infusé, sans précipitation, et d'offrir l'une des tasses à sa partenaire, sans paraître souffrir du contact de la porcelaine brûlante sur sa peau parcheminée.
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- La disparition tragique du Culturae Praetor ne change rien. Il n'était ni plus ni moins qu'une missive. Et elle a trouvé son destinataire. De votre côté, vous devez poursuivre comme prévu.
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La cadette s'accorde elle aussi une gorgée, retenant tout bruit gênant, et dissimulant jusqu'à ses lèvres trempant dans la tasse derrière une main arachnéenne. C'est aussi une manière pour elle de soupeser tant le coup que les mots. Elle renforce timidement sa position nouvelle, tandis qu'il ne répond toujours pas, consolidant ses propres frontières rougeoyante. Les coups s'enchainent sans confrontation, chacun se jaugeant, et préférant plutôt affronter le vide qui occupe une place encore trop importante. Elle s'inquiète de la guerre, il lui enseigne silencieusement la diplomatie et le compromis.
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- Qu'en est-il de ma requête ?
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Si le premier avant-poste était insolent, cette pierre-là frise la provocation, plantée presque au centre du plateau, projetant ses ombres bleues dans toutes les directions et étendant son influence aux groupes proches. Lui, croise ses doigts sur ses genoux, s'abîmant dans une réflexion intense, au point que la pièce toute entière semble se plonger dans un silence assourdissant. L'aurait-elle finalement troublé ? Il riposte encore une fois indirectement, et place l'une de ses lignes à l'Est, l'Ouest pour elle, en Angustia2'. La dame de soie persévère, étant les lignes de son Empire miniature, telles des routes traversant les Neuf Secteurs du plateau.
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- Remplissez votre part, et vous aurez ce que vous désirez.
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Les derniers coups sont posés comme par convenance, pour achever le ballet d'un commun accord, alors que l'issue s'est déjà décidée. Commodum3' compris, la victoire lui est accordée, et elle incline la tête, l'acceptant avec élégance. Pourtant, à y regarder de plus près, les routes qu'elle a tracées paraissent emprunter les pistes qu'il avait préparées. L'espace qu'elle a choisi d'occuper est celui qu'il a ignoré. Le goût amer des feuilles de thé persiste sur les lèvres de la dame, tandis qu'elle recouvre le coffrage abritant le jeu, la table basse redevenant ce qu'elle est : du mobilier. Le cliquetis d'un verrou invisible conclut l'entretien.
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Occultatum Officium
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Le vieil homme revient, tenant une antique théière comme on n'en fait plus en Empire. Pendant son absence, la jeune femme en kimono, qui l'attend, a déjà fait le nécessaire. Le plateau en bois verni de la table basse a été retiré et déposé dans un coin. Le meuble lui-même est superbe, taillé dans un arbre, ramené directement de la jungle d'Ulrant, et travaillé par un maître-artisan nain. Son Consortium a été payé un montant exorbitant, pour cette commande, mais sa valeur est bien plus grande que les crédits qu'elle y a dépensé. La table éventrée dévoile ses entrailles, un coffrage du même bois, dissimulant un plateau de jeu, une partie de Conquête des Neuf Secteurs qui semble en cours. Des pierres bleutées ou rouges s'agencent sur les lignes entrelacées, formant un complexe agencement. Une feuille de papier, pliée en quatre, a été déposée au-dessus. L'ensemble, terriblement archaïque, s'accorde à merveille avec le reste de la pièce, et dont personne ne soupçonnerait l'existence, au sommet de la Tour, accumulation de technologies et de modernité.
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- Je vous remercie, Mikoshi-San.
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La figure usée par le temps pose la porcelaine fumante dans un coin, des tasses prêtes. Lentement, il se laisse aller à genoux sur un coussin de sol, ses articulations craquantes laissant à craindre que le corps débile ne s'effondre sur lui-même. Dans un Empire d'immortels, éternellement jeunes, et dont les corps évoluent telles des machines dont on change les pièces au gré des besoins, laisser l'usure du temps faire son œuvre relève d'un luxe quasi-inaccessible. Les rides sur le visage parcheminé du vieillard, sont autant de marques du pouvoir qu'il exerce.
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La jeune femme, les traits asiatiques se reflétant dans le verracier, observe un instant la relève de la Garde Impériale, quelques dizaines d'étages plus bas, à l'entrée du Militarium. Elle se retourne finalement et rejoint son interlocuteur, pour lui faire face, de l'autre côté du plateau. L'un et l'autre sont calmes, leurs mouvements mesurés, leurs traits sans émotions, et néanmoins, la tension est palpable, le protocole de l'Imperialis Decentia respecté à la lettre, et les paroles soupesées avec soin.
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- Il vous envoie ses salutations.
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- Vous avez donc pu organiser une entrevue ? Je n'en étais pas certaine, dans de tels délais.
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- Il tient à garder un œil sur la situation. Nomura-Sama.
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Elle interrompt son geste, les deux doigts qui s'apprêtaient à pincer la feuille de papier se rétractent comme brûlés. Pour la première fois, une fine ridule vient perturber la pâleur parfaite de son visage lisse. Elle se penche légèrement en avant, incline la tête, et dévoile le complexe échafaudage de mèches flamboyantes nouées et enroulées autour d'un peigne de ce qui pourrait être du Gabbro.
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- Je suis votre obligée.
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- Je ne suis que le messager, ma chère.
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Cette ironie encore, le vieil homme mord plus vite qu'un Acutus Velox. Elle y est habituée pourtant, depuis le temps. N'offrir que des courbes, sans aucune aspérité, à son adversaire. Il cherche à la déstabiliser, à troubler son jeu. Mais lequel ? La dame s'empare finalement de la feuille, y lisant la courte note avant de l'annoncer à voix haute.
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- Q14.
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Il opine, valide. Sa main se tend vers une coupelle, pioche une pierre d'un rouge sang, la forme biconvexe pincée à la perfection entre l'index et le majeur. Le geste est souple lorsqu'il la dépose sur la grille du plateau. Le coup révèle le reste du jeu. Sous la pierre s'ajustant seule - certainement magnétique - les deux lignes qui se croisent s'illuminent de la même teinte carmine. La vague colorée se propage de croisement en croisement pour colorer tout le plateau au gré des pierres bleues et rouges disposées, dévoilant un immense entrelacement d'influences pulsant. Une dizaine d'heptades se sont écoulées depuis le dernier mouvement, et pourtant, c'est comme si rien n'avait interrompu la partie. L'une et l'autre sont de toute manière habitués à d'autres plateaux, où les coups se comptent parfois en décennies.
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Le coup sous pli était celui du vieil homme, c'est maintenant à elle de jouer. Assise sur ses talons, le port droit et altier, seuls ses bras bougent, les larges manches de soie leur donnant une allure immatérielle. Une main tendue dévoile les fines lignes d'or de circuits matriciels fondus à même sa peau laiteuse. Une pierre d'un bleu Empire vient rejoindre le damier, petit îlot installé au milieu d'une muraille sanglante. Aucun des deux ne se regarde. Ils se connaissent, s'estiment. Dévisager, ou chercher à lire les sentiments sur le visage de l'autre, relèverait de l'impolitesse, de l'insulte.
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- Vous avez eu connaissance des évolutions sur la bordure Sud n'est-ce pas ?
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Il paraît ignorer la pierre insolente derrière les lignes qu'il a patiemment montées, pour porter son attention sur un autre flanc du jeu. Il dépose un pierre rouge, complète un losange, et retire du plateau la bleue piégée au milieu, pour la mettre de côté. Puerum1'. L'ancêtre prend ensuite le temps de servir le thé infusé, sans précipitation, et d'offrir l'une des tasses à sa partenaire, sans paraître souffrir du contact de la porcelaine brûlante sur sa peau parcheminée.
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- La disparition tragique du Culturae Praetor ne change rien. Il n'était ni plus ni moins qu'une missive. Et elle a trouvé son destinataire. De votre côté, vous devez poursuivre comme prévu.
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La cadette s'accorde elle aussi une gorgée, retenant tout bruit gênant, et dissimulant jusqu'à ses lèvres trempant dans la tasse derrière une main arachnéenne. C'est aussi une manière pour elle de soupeser tant le coup que les mots. Elle renforce timidement sa position nouvelle, tandis qu'il ne répond toujours pas, consolidant ses propres frontières rougeoyante. Les coups s'enchainent sans confrontation, chacun se jaugeant, et préférant plutôt affronter le vide qui occupe une place encore trop importante. Elle s'inquiète de la guerre, il lui enseigne silencieusement la diplomatie et le compromis.
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- Qu'en est-il de ma requête ?
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Si le premier avant-poste était insolent, cette pierre-là frise la provocation, plantée presque au centre du plateau, projetant ses ombres bleues dans toutes les directions et étendant son influence aux groupes proches. Lui, croise ses doigts sur ses genoux, s'abîmant dans une réflexion intense, au point que la pièce toute entière semble se plonger dans un silence assourdissant. L'aurait-elle finalement troublé ? Il riposte encore une fois indirectement, et place l'une de ses lignes à l'Est, l'Ouest pour elle, en Angustia2'. La dame de soie persévère, étant les lignes de son Empire miniature, telles des routes traversant les Neuf Secteurs du plateau.
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- Remplissez votre part, et vous aurez ce que vous désirez.
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Les derniers coups sont posés comme par convenance, pour achever le ballet d'un commun accord, alors que l'issue s'est déjà décidée. Commodum3' compris, la victoire lui est accordée, et elle incline la tête, l'acceptant avec élégance. Pourtant, à y regarder de plus près, les routes qu'elle a tracées paraissent emprunter les pistes qu'il avait préparées. L'espace qu'elle a choisi d'occuper est celui qu'il a ignoré. Le goût amer des feuilles de thé persiste sur les lèvres de la dame, tandis qu'elle recouvre le coffrage abritant le jeu, la table basse redevenant ce qu'elle est : du mobilier. Le cliquetis d'un verrou invisible conclut l'entretien.
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Plateau de la Conquête des Neuf Secteurs, en fin de partie.
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13 Février 2024
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◊ Commentaires
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Hatton (83☆) Le 14 Février 2024
C'est superbe. Merci pour les références en spoiler, très intéressant.