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[Chapitre IX] Thésaurisation
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Dreadcast...
.............Année 343 depuis la fondation...
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A l'Ouest sonnent les alarmes, emissaires des sombres nuages venant obscurcir un smog qui l’est bien trop déjà. Un avertissement terrifiant résonnant entre les immenses tours de béton et de verre, glaçant le sang des plus jeunes pour leur première fois. Telle une bête qui s’éveille, Dreadcast grogne et s’ébroue, semant la terreur dans les puces qui gigotent sur son dos, quêtant l’abri le plus proche dans l’espoir d’échpper a la tempête… Et elle observe.
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Combien de fois l’avait-elle entendu, cette alarme ? Ce son discordant raclant les os métalliques de la vieille cité des immortels ? Et quand avait-elle cessé de lui susciter cette peur qu’elle cherche pourtant tant à instiller ? Son esprit vagabonde, remonte le temps… S’étend le long des charniers du Jour Calme… Des flashs carmin tapissant les écrans Holographiques du Dreadcast Network pendant le massacre d’un Macpro ou d’un Yallev… Les mouvements de masse vers les centres d’accueil du Cataclysme.
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A chaque crise, a chaque alerte, s’effritait un peu plus sa mystique, s’installait un peu plus cette inconfortable habitude, cette aise jurant avec le sérieux de la situation, tirant son calme d’une certitude inconsciente. « Tout ira bien ». Avec le temps s’était envolé la crainte de la jeunesse… Et avec les crédits celle du corps. Aujourd’hui encore, elle observe…
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Perchée face a l’immense baie vitrée fendant le salon de son penthouse, la petite silhouette de jais se détache du sol de marbre noir, veiné d’un or de synthèse, dont chacune des rainures pourrait équivaloir a la journée de salaire d’un quelconque citadin des bas-quartiers. Face a elle se martèlent les gouttes de l’ouragan qui s’approche, s’écrasant inlassablement contre la barrière de borons et de silices qui composent le mur de verre, lacé d’une fine couche de farinium, dans un vain combat perdu d’avance. Et au-delà, les rues battues par les vents corrosifs et le déluge dévorant les moins fortunés.
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Fut un temps, elle fut l’un des leurs… De ceux qui n’ont rien et s’abritent comme ils le peuvent, sous un perron ou dans le creux d’un ancien container. De ceux qui errent en peine sous les néons de l’impitoyable ville, arborant les brulûres et sillons gravés dans leur chair par la pluie comme un badge de fierté ou de courage, quêtant dans la punition de ces inégalités une quelconque récompense factice… Elle fut l’un des leurs, de ceux qui déambulent sous les verres teintés des immeubles titanesques, que les plus fortunés regardent de haut.
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Aujourd’hui, Kepler hurle et feule a son attention, gonflant le dos pour essayer de lui remémorer sa force et ses dangers… Mais entre les quatre murs de sa Prison, l’ancêtre ne cille pas. Car dans cet enfer, l’Homme de Cyrius a dompté chaque once de nature qui s’offrait a son regard. Il a tordu la réalité a son confort, bâti les plus solides des cercueils ou enterrer sa nature. Et dans cette cité surnaturelle, Kepler s’élime les crocs sur l’acier, perd son souffle a hurler sur les toutes puissantes corporations… Et n’aura son reste qu’a travers les miettes et les broutilles que Dreadcast consentira a lui offrir, les plus démunis de ses enfants.
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Qu’importe les vents, qu’importe les alertes, et qu’importe les efforts… Que ce soit la tempête ou les hommes, tous se doivent de plier le genou face a l’impitoyable citée immortelle, et se perdre dans son jeu, au risque d’être de ceux qui finiront sous la pluie.
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Dreadcast...
.............Année 343 depuis la fondation...
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.................."Feel the rythm of the streets...
....................Neon lights and neon dreams..."
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A l'Ouest sonnent les alarmes, emissaires des sombres nuages venant obscurcir un smog qui l’est bien trop déjà. Un avertissement terrifiant résonnant entre les immenses tours de béton et de verre, glaçant le sang des plus jeunes pour leur première fois. Telle une bête qui s’éveille, Dreadcast grogne et s’ébroue, semant la terreur dans les puces qui gigotent sur son dos, quêtant l’abri le plus proche dans l’espoir d’échpper a la tempête… Et elle observe.
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Combien de fois l’avait-elle entendu, cette alarme ? Ce son discordant raclant les os métalliques de la vieille cité des immortels ? Et quand avait-elle cessé de lui susciter cette peur qu’elle cherche pourtant tant à instiller ? Son esprit vagabonde, remonte le temps… S’étend le long des charniers du Jour Calme… Des flashs carmin tapissant les écrans Holographiques du Dreadcast Network pendant le massacre d’un Macpro ou d’un Yallev… Les mouvements de masse vers les centres d’accueil du Cataclysme.
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A chaque crise, a chaque alerte, s’effritait un peu plus sa mystique, s’installait un peu plus cette inconfortable habitude, cette aise jurant avec le sérieux de la situation, tirant son calme d’une certitude inconsciente. « Tout ira bien ». Avec le temps s’était envolé la crainte de la jeunesse… Et avec les crédits celle du corps. Aujourd’hui encore, elle observe…
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Perchée face a l’immense baie vitrée fendant le salon de son penthouse, la petite silhouette de jais se détache du sol de marbre noir, veiné d’un or de synthèse, dont chacune des rainures pourrait équivaloir a la journée de salaire d’un quelconque citadin des bas-quartiers. Face a elle se martèlent les gouttes de l’ouragan qui s’approche, s’écrasant inlassablement contre la barrière de borons et de silices qui composent le mur de verre, lacé d’une fine couche de farinium, dans un vain combat perdu d’avance. Et au-delà, les rues battues par les vents corrosifs et le déluge dévorant les moins fortunés.
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Fut un temps, elle fut l’un des leurs… De ceux qui n’ont rien et s’abritent comme ils le peuvent, sous un perron ou dans le creux d’un ancien container. De ceux qui errent en peine sous les néons de l’impitoyable ville, arborant les brulûres et sillons gravés dans leur chair par la pluie comme un badge de fierté ou de courage, quêtant dans la punition de ces inégalités une quelconque récompense factice… Elle fut l’un des leurs, de ceux qui déambulent sous les verres teintés des immeubles titanesques, que les plus fortunés regardent de haut.
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Aujourd’hui, Kepler hurle et feule a son attention, gonflant le dos pour essayer de lui remémorer sa force et ses dangers… Mais entre les quatre murs de sa Prison, l’ancêtre ne cille pas. Car dans cet enfer, l’Homme de Cyrius a dompté chaque once de nature qui s’offrait a son regard. Il a tordu la réalité a son confort, bâti les plus solides des cercueils ou enterrer sa nature. Et dans cette cité surnaturelle, Kepler s’élime les crocs sur l’acier, perd son souffle a hurler sur les toutes puissantes corporations… Et n’aura son reste qu’a travers les miettes et les broutilles que Dreadcast consentira a lui offrir, les plus démunis de ses enfants.
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Qu’importe les vents, qu’importe les alertes, et qu’importe les efforts… Que ce soit la tempête ou les hommes, tous se doivent de plier le genou face a l’impitoyable citée immortelle, et se perdre dans son jeu, au risque d’être de ceux qui finiront sous la pluie.
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.................."Trying so hard to be free...
....................To make you see what I see..."
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Informations sur l'article
HRP
20 Septembre 2022
363√
7☆
3◊
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Personnages cités
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Mara (381☆)
Technicien Légendaire
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◊ Commentaires
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Minori (116☆) Le 20 Septembre 2022
Sublime, comme toujours. * -
Mara (381☆) Le 21 Septembre 2022
Ce point de vue de la Cité comme d'un monstre qui marche sur une planète Kepler qui tente de se défendre, c'est super génial! -
Jeremiah (67☆) Le 21 Septembre 2022
Meilleur article.