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[Chapitre VII] L'Ordre et "l'Imperium".
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Dreadcast...
.............Année 316 depuis la fondation...
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L'Imperium ne sombrera jamais, tant que l'Ordre règne. Et il régnera toujours. Tel est le devoir de ServerGuard.
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Chaque jour se fait le même, tel un vieil holodisque rayé crachant le même son, toujours un rien plus dénaturé. Toujours la même danse dépassée s'offrant a ses yeux sous le balcon de ses abris de fortune. Elle se laisse glisser, peu a peu et pas a pas le long de la vie d'habitats en habitats, vieux taudis décrépis et immense villas vides. Elle est l'absence de champ et n'est jamais plus seule que dans les plus remplies des cages qu'on daigne leur offrir.
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Car Serverguard est magnanime, et prend a cœur son rôle de gardien du troupeau, alignant ses moutons dans un Ordre qui perdurera et par la force s'il le faut. Il prend soin de ses bêtes en leur offrant somptueux palais et le meilleurs traitements des champignons pour leurs repas. Ils les gracient de l'immortalité pour mieux manger leurs frères, et abuser leurs soeurs, et calme la douleur par toujours plus de récompense pour les faire rentrer dans le rang, et se mêler a la danse.
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Regardez les, courir après leurs crédits et leurs titres... Se bâtir des monolithe a l'échelle de leurs égo pour mieux les voir s'effondrer sous le poids de leur propre arrogance. S'écrire leurs propres histoires et leurs propres légendes comme autant de justifications a se vautrer dans la bassesse qu'ils quêtent tant. L'homme n'est rien de plus qu'une bête sauvage, n'attendant que la silencieuse approbation de Thallys pour rejeter en bloc les enseignements des Frères pour un peu plus de plaisir factice.
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Regardez les s'entre-tuer dans un spectacle absurde, grimpant les montagnes de corps pour refermer leurs griffes sur quelques cailloux brillants, la monnaie de sang de notre orgueil, et la laisse invisible qui nous maintient dans la poussière. Le carburant de nos errances et de nos vices, qui fait tourner la broyeuse de nos valeurs et de nos idéaux, a qui nous offrons sur l'autel de la nécessité notre humanité, pièce par pièce, jour après jour...
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Car Serverguard observe serein nos âmes enchaînées a une terre stérile et des arbres de bétons, prisonniers d'une éternelle guerre manufacturée, coupable d'avoir fermés les yeux, et dans notre avarice tué le frère... Que ce soit dans une quête de liberté ou d'idéal, nous ne sommes plus que des mots couvrant telle une tapisserie délavée la décrépitude qui souille l'esprit. De la matière crue, et sale... Incapable de s'élever vers le rêve d'Imperator.
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L'Imperium ne sombrera jamais, tant que l'Ordre règne. Et il régnera toujours. Tel est le devoir de ServerGuard.
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Et l'Ordre de la Misère demeurera dans cette parodie d'Empire, ou les enfants s'échangent leurs chaises pour observer la beauté de leurs reflets, dans les immenses mirroirs de verre des tours qui nous entourent, piliers de notre Prison personnelle, de celles que l'on se forge soi même, jour après jour, siècle après siècle, et ils vécurent aveugles jusqu'à a la fin des temps.
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Dreadcast...
.............Année 316 depuis la fondation...
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.................."In your eyes, night cold, I see the end of us.
....................You're playing your best role but the mask shatters..."
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Chaque jour se fait le même, tel un vieil holodisque rayé crachant le même son, toujours un rien plus dénaturé. Toujours la même danse dépassée s'offrant a ses yeux sous le balcon de ses abris de fortune. Elle se laisse glisser, peu a peu et pas a pas le long de la vie d'habitats en habitats, vieux taudis décrépis et immense villas vides. Elle est l'absence de champ et n'est jamais plus seule que dans les plus remplies des cages qu'on daigne leur offrir.
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Car Serverguard est magnanime, et prend a cœur son rôle de gardien du troupeau, alignant ses moutons dans un Ordre qui perdurera et par la force s'il le faut. Il prend soin de ses bêtes en leur offrant somptueux palais et le meilleurs traitements des champignons pour leurs repas. Ils les gracient de l'immortalité pour mieux manger leurs frères, et abuser leurs soeurs, et calme la douleur par toujours plus de récompense pour les faire rentrer dans le rang, et se mêler a la danse.
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Regardez les, courir après leurs crédits et leurs titres... Se bâtir des monolithe a l'échelle de leurs égo pour mieux les voir s'effondrer sous le poids de leur propre arrogance. S'écrire leurs propres histoires et leurs propres légendes comme autant de justifications a se vautrer dans la bassesse qu'ils quêtent tant. L'homme n'est rien de plus qu'une bête sauvage, n'attendant que la silencieuse approbation de Thallys pour rejeter en bloc les enseignements des Frères pour un peu plus de plaisir factice.
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.................."When did you get so lost ?
....................How could you be so blind..."
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Regardez les s'entre-tuer dans un spectacle absurde, grimpant les montagnes de corps pour refermer leurs griffes sur quelques cailloux brillants, la monnaie de sang de notre orgueil, et la laisse invisible qui nous maintient dans la poussière. Le carburant de nos errances et de nos vices, qui fait tourner la broyeuse de nos valeurs et de nos idéaux, a qui nous offrons sur l'autel de la nécessité notre humanité, pièce par pièce, jour après jour...
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Car Serverguard observe serein nos âmes enchaînées a une terre stérile et des arbres de bétons, prisonniers d'une éternelle guerre manufacturée, coupable d'avoir fermés les yeux, et dans notre avarice tué le frère... Que ce soit dans une quête de liberté ou d'idéal, nous ne sommes plus que des mots couvrant telle une tapisserie délavée la décrépitude qui souille l'esprit. De la matière crue, et sale... Incapable de s'élever vers le rêve d'Imperator.
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Et l'Ordre de la Misère demeurera dans cette parodie d'Empire, ou les enfants s'échangent leurs chaises pour observer la beauté de leurs reflets, dans les immenses mirroirs de verre des tours qui nous entourent, piliers de notre Prison personnelle, de celles que l'on se forge soi même, jour après jour, siècle après siècle, et ils vécurent aveugles jusqu'à a la fin des temps.
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.................."The more I forgive you, the more it backfires...
....................Now you're dancing through the smoke, like nothing else matters"
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Informations sur l'article
HRP
08 Juin 2020
993√
23☆
5◊
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◊ Commentaires
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Iudas~71015 (117☆) Le 08 Juin 2020
C'est vraiment très bien écrit. J'aime beaucoup les conjonctions sur Serverguard. Très appréciable à lire ! *
Un des meilleurs EDC lu jusqu'ici. -
Aexe (120☆) Le 08 Juin 2020
... ♥ -
Phylène (1945☆) Le 09 Juin 2020
Ouais, franchement il est très bien. -
Shelah~72650 (65☆) Le 10 Juin 2020
graphiquement ca envoie toujours du lourd ! *