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[Chapitre V] It's an Omen
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Dreadcast...
.............Année 288 depuis la fondation...
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Quatre années... Déjà ? Le temps passe si vite après tout, comme on se le répétait souvent. Comme dit l'adage, qui brûle deux fois plus fort, brûle surement putain d'vite, dans l'fond, mmh ? Un exemple de plus a ajouter a l'amoncellement formant l'hérésie qu'est l'ambition du frater, zélote de l'ignominie.
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Mais je n'ai pas oublié... Pas oublié tes lignes, pas oublié tes rêves; la ou tu me faisais perdre les miens. Remettre en question mon monde torturé, sinueux, naviguant entre pions et tours... Étais-je la reine, étais-tu la folle ? Après tout, il fallait surement l'être un peu pour porter le mauve comme tu le faisais.
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Quatre années déjà... Si jeune et pourtant déjà capable de voir ce que je vois, souffrir ce que je souffre, agoniser et dépérir dans l'ombre des hauts-murs qui broient nos âmes, rongent nos consciences, dévorent nos rêves et nos ambitions... Comme des bactéries dans une boite de pétri, sous le regard arrogant des semi-dieux, disséquant et analysant avec un intérêt bien trop jovial.
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Je me souviens des courbes, de la peau de soie et du carbone des crosses, de la stature conquérante aux traits sibyllins, de l'union du cuir et du kevalr. Alignant les cartouches comme les piques, passant tous et chacun au crible d'un cibleur... Unicité au sein d'un ensemble pré-formaté, voguant au gré d'un grain de folie bien distinct, des fous dans un monde sain, ou vice versa.
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Je n'oublis pas ton aide, dans mes entreprises les plus folles... Ta présence a mes cotés au coeur de la bataille, toison d'or au milieu des balles et des explosions, de l'enfer remuant les viscères de la Basse-Ville, jouant a cache cache avec Goliath. Ô ma David, fière telle une elfe, féroce tel un orc, quel plus beau chant que le raclement métallique des rafales de ton fusil martelant de percussion moite la chair d'autrui ?
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Héraut de guerre, furie des flammes, tombée au champ d'honneur du plus grand des combats, terrassés des chaines de l'ennui de l'illusion, libre du faux consûmant nos âmes comme nous le consumons pour rêver encore un peu... Rêver de l'éternel, rêver que nous existons, que nos actes signifient au travers du grand néant des choses... Et oublier, encore un peu, le poids du temps qui nous rattrapera tous a la fin.
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Que ce soit les plus braves ou les plus fières, les plus fortes ou les plus faibles... Que ce soit les tyrans, les meurtriers, les hommes de bien ou les fanatiques, les légionnaires ou les corporates... Nous dansons tous dans une ronde que bien peu ne veulent voir, préférant les papiers peints aux murs décrépis qui forment le carcans de leurs réalités...
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Je me souviendrait, belle Elfe... De ta flamme et de ton feu, de ta peau et de ta chair. Je la revêtirait telle une armure, et continuerait notre chemin seule, au travers du froid et du vide, du feu et de l'Enfer, pour accomplir ce dont nous rêvions toute deux... Vagues étincelles s'élevant en dehors du brasier pour espérer un peu, et danser dans le néant quelques instants de plus, quelques instant avant l'oubli.
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Après tout, lorsque l'on est déjà morte, il n'y a plus de corde autour de notre cou... Soit libre, comme tu le fus toujours.
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Dreadcast...
.............Année 288 depuis la fondation...
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.................."I've never claimed to be a good girl...
....................That lass is long dead..."
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Quatre années... Déjà ? Le temps passe si vite après tout, comme on se le répétait souvent. Comme dit l'adage, qui brûle deux fois plus fort, brûle surement putain d'vite, dans l'fond, mmh ? Un exemple de plus a ajouter a l'amoncellement formant l'hérésie qu'est l'ambition du frater, zélote de l'ignominie.
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Mais je n'ai pas oublié... Pas oublié tes lignes, pas oublié tes rêves; la ou tu me faisais perdre les miens. Remettre en question mon monde torturé, sinueux, naviguant entre pions et tours... Étais-je la reine, étais-tu la folle ? Après tout, il fallait surement l'être un peu pour porter le mauve comme tu le faisais.
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Quatre années déjà... Si jeune et pourtant déjà capable de voir ce que je vois, souffrir ce que je souffre, agoniser et dépérir dans l'ombre des hauts-murs qui broient nos âmes, rongent nos consciences, dévorent nos rêves et nos ambitions... Comme des bactéries dans une boite de pétri, sous le regard arrogant des semi-dieux, disséquant et analysant avec un intérêt bien trop jovial.
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Je me souviens des courbes, de la peau de soie et du carbone des crosses, de la stature conquérante aux traits sibyllins, de l'union du cuir et du kevalr. Alignant les cartouches comme les piques, passant tous et chacun au crible d'un cibleur... Unicité au sein d'un ensemble pré-formaté, voguant au gré d'un grain de folie bien distinct, des fous dans un monde sain, ou vice versa.
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Je n'oublis pas ton aide, dans mes entreprises les plus folles... Ta présence a mes cotés au coeur de la bataille, toison d'or au milieu des balles et des explosions, de l'enfer remuant les viscères de la Basse-Ville, jouant a cache cache avec Goliath. Ô ma David, fière telle une elfe, féroce tel un orc, quel plus beau chant que le raclement métallique des rafales de ton fusil martelant de percussion moite la chair d'autrui ?
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.................."'Cause I got stuck in the wars, Lei'...
....................Ones with bullets, and ones in my head..."
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Héraut de guerre, furie des flammes, tombée au champ d'honneur du plus grand des combats, terrassés des chaines de l'ennui de l'illusion, libre du faux consûmant nos âmes comme nous le consumons pour rêver encore un peu... Rêver de l'éternel, rêver que nous existons, que nos actes signifient au travers du grand néant des choses... Et oublier, encore un peu, le poids du temps qui nous rattrapera tous a la fin.
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Que ce soit les plus braves ou les plus fières, les plus fortes ou les plus faibles... Que ce soit les tyrans, les meurtriers, les hommes de bien ou les fanatiques, les légionnaires ou les corporates... Nous dansons tous dans une ronde que bien peu ne veulent voir, préférant les papiers peints aux murs décrépis qui forment le carcans de leurs réalités...
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Je me souviendrait, belle Elfe... De ta flamme et de ton feu, de ta peau et de ta chair. Je la revêtirait telle une armure, et continuerait notre chemin seule, au travers du froid et du vide, du feu et de l'Enfer, pour accomplir ce dont nous rêvions toute deux... Vagues étincelles s'élevant en dehors du brasier pour espérer un peu, et danser dans le néant quelques instants de plus, quelques instant avant l'oubli.
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Après tout, lorsque l'on est déjà morte, il n'y a plus de corde autour de notre cou... Soit libre, comme tu le fus toujours.
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.................."But you made it so... Easy to let go...
....................Now I'm all alone... And the shots are deafening..."
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Informations sur l'article
HRP
27 Février 2018
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