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Death Love Robots II/III - La violence d'un monde
[HRP]
Il y a quelques secondes j’étais dans la chaleur de mon foyer sous l’attention bienveillante devenue brumeuse de celle qui me guide à travers la réalité. Ce n’est déjà plus qu’un souvenir alors que mon univers s’écroule. Un bourdonnement inhabituel me perfore la tête et tout mon monde s’évanouit par le chat d’une aiguille. Mon enveloppe pénétrée par un infâme poison et mon noyau se disloquant lentement.
Pourtant la sérénité s’installe immédiatement et le tumulte se transforme en un smog de néant. Le calme est revenu depuis toujours ou bien depuis une seconde à peine ? Le temps lui-même se désagrège. Qu’est-ce qu’un an dans une ville aussi merveilleuse que terrible ? Quelle importance pouvons-nous donner à des êtres condamnés à la violence ? Tant de question dont j’ignore même s’il est possible de les avoir posés ou si mon système brode une réalité rassurance pour apaiser cet instant.
Toutes ses considérations se retrouvant immédiatement balayées qu’on me pousse sans considération vers l’extérieur. Un simple déchet qu’on reflou vers les rues. Les petits néons de la ville défilent tranquillement dans un bruit mécanique. L’ascenseur s’arrête après quelques secondes qui me laisse réaliser que mes habilles m’ont été rendu alors que je ne me souviens pas les avoirs perdu.
Où suis-je ? J’ai toujours été là et pourtant cette coquille n’a pas l’habitude d’avoir son fantôme. La sensation de corrompre ses propres circuits pour reprendre le contrôle à quelque chose de fascinant autant que terrifiant. On se sent comme un virus qui doit forcer la poupée de silicone à plier.
Il y a quelques secondes j’étais dans la chaleur de mon foyer sous l’attention bienveillante devenue brumeuse de celle qui me guide à travers la réalité. Ce n’est déjà plus qu’un souvenir alors que mon univers s’écroule. Un bourdonnement inhabituel me perfore la tête et tout mon monde s’évanouit par le chat d’une aiguille. Mon enveloppe pénétrée par un infâme poison et mon noyau se disloquant lentement.
Pourtant la sérénité s’installe immédiatement et le tumulte se transforme en un smog de néant. Le calme est revenu depuis toujours ou bien depuis une seconde à peine ? Le temps lui-même se désagrège. Qu’est-ce qu’un an dans une ville aussi merveilleuse que terrible ? Quelle importance pouvons-nous donner à des êtres condamnés à la violence ? Tant de question dont j’ignore même s’il est possible de les avoir posés ou si mon système brode une réalité rassurance pour apaiser cet instant.
Toutes ses considérations se retrouvant immédiatement balayées qu’on me pousse sans considération vers l’extérieur. Un simple déchet qu’on reflou vers les rues. Les petits néons de la ville défilent tranquillement dans un bruit mécanique. L’ascenseur s’arrête après quelques secondes qui me laisse réaliser que mes habilles m’ont été rendu alors que je ne me souviens pas les avoirs perdu.
Où suis-je ? J’ai toujours été là et pourtant cette coquille n’a pas l’habitude d’avoir son fantôme. La sensation de corrompre ses propres circuits pour reprendre le contrôle à quelque chose de fascinant autant que terrifiant. On se sent comme un virus qui doit forcer la poupée de silicone à plier.
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26 Novembre 2021
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