EDC de Nohrs~66421
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Le jour où je suis mort
"Nous sommes incapables de changer l'histoire personnelle qui nous constitue. Nous sommes l'accumulation des paradoxes que la vie a mis sur notre chemin, stimulants ou atterrants, porteurs d'une lumière cristalline ou des plus denses ténèbres."
Douglas Kennedy
Quatre ans jours pour jours que Thallys m'a créé, 4 ans d'une vie vécue à toute berzingue.
Quatre ans...
P'tain d'date anniversaire.
J'm'en souviendrais.
L'jour d'ma naissance aura été l'jour l'p'us chouette d'mon existence. Oh il y en à eu d'autre, un paquet mais ce jour était un d'ces jours uniques, un d'ces jours où ombre et lumière s'rencontrent.
Le jour où je l'ai rencontrée, ce jour où je me suis rencontré.
Le jour où j'ai trouvé ma raison d'être. Le jour où ma destinée s'est scellée.
Thallys avait tout fait bien.
Bogosse, la tchatche, malin comme pas deux. Jusqu’à placer sur ma route l'étoile du Nohrs qui guiderait mes pas vers la destinée qui serait la mienne pour les quatre années à venir.
A toute berzingue. Plein les yeux, plein la tronche. Du rêve, du bonheur, des cris, des larmes, la douleur....
De première fois, en premières fois.
Passé par tout et partout. Une ascension vertigineuse, des chutes sans fin. Faut dire qu'l'inspiration était amène. La muse resplendissante. Et qu'est ce que j'étais kob'...
Mais pour ça la curiosité, l'imagination, l'envie, l'hyper activité, tout n'était qu'promesse. Peu importe les embûches, les difficultés, les galères, les contre-temps, les kob'ries... Lorsque l'on aime quelqu'un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c'est d'avoir quelqu'un pour qui espérer mieux.
L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler.
Et le kob avait tremblé souvent.
Très souvent.
P'tain d'date anniversaire.
J'm'en souviendrais.
L'jour d'ma naissance aura été l'jour l'p'us chouette d'mon existence. Oh il y en à eu d'autre, un paquet mais ce jour était un d'ces jours uniques, un d'ces jours où ombre et lumière s'rencontrent.
Le jour où je l'ai rencontrée, ce jour où je me suis rencontré.
Le jour où j'ai trouvé ma raison d'être. Le jour où ma destinée s'est scellée.
Thallys avait tout fait bien.
Bogosse, la tchatche, malin comme pas deux. Jusqu’à placer sur ma route l'étoile du Nohrs qui guiderait mes pas vers la destinée qui serait la mienne pour les quatre années à venir.
A toute berzingue. Plein les yeux, plein la tronche. Du rêve, du bonheur, des cris, des larmes, la douleur....
De première fois, en premières fois.
Passé par tout et partout. Une ascension vertigineuse, des chutes sans fin. Faut dire qu'l'inspiration était amène. La muse resplendissante. Et qu'est ce que j'étais kob'...
Mais pour ça la curiosité, l'imagination, l'envie, l'hyper activité, tout n'était qu'promesse. Peu importe les embûches, les difficultés, les galères, les contre-temps, les kob'ries... Lorsque l'on aime quelqu'un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c'est d'avoir quelqu'un pour qui espérer mieux.
L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler.
Et le kob avait tremblé souvent.
Très souvent.
Puis vint ce p'tain d'anniversaire...
Quatre ans jours pour jours...
"J'n'ai pas eu d'chance.
J'suis faible, d's un monde où faut êt' fort."
Epuisée, l'inépuisable source de mon bonheur, de mes envies à activé la borne, pour partir dans une douleur qu'elle n'a jamais connue; insoutenable, probablement aussi morte que ceux qu'elle laisse derrière elle..
Le jour de mes quatre ans...
Le jour où je suis mort...