EDC de No22~43062

J'me réveil en sursaut, comme a mon habitude, en sueur, je me passe une main sur le visage et je remarque mon communicateur qui vibre, c'est Wil, il veut me parler. Je pince mon cigar dans ma bouche, je l'allume et je sors en revêtissant mon manteau de cuire. Dans la rue, c'est pas comme d'habitude. Y'a des sons étrange, y'a des gens qui courrent partout, des cris, certaines ''personnes'' semblent courir très vite, bah.. j'ta Dreadcast, c'est normal.

Je me demande bien ce qu'il peut me vouloir le vieux Rusty, j'entre chez lui sans cogner, éteignant mon cigar sur le mur, comme le veux ma politesse, et je le vois arriver, enfilant sont gant de cuire, il y a un sac de sport sur la table, il semble plein.

-Tu voulais m'parler?
-Oui, j'devais te donner ça

Il me pointe un sac de sport, j'comprend pas, on se donne rarement des trucs comme ça. Je regarde: il y a tout un equipement de combat. Je suis extrèmement surpris d'un acte de charité pareil de ce vieux con, mais j'suis pas un idiot, je le regarde, il a l'air... faible? des lunettes? j'commence a comprendre.

-C'quoi ces conneries Wil?
-Cadeau

Mais il lui prend quoi? Il en est foutument fier de son equipement, et pourquoi il est tout maigre?

-Ouais cool, J'ai compris ça. Mais qu'est-ce qui s'passe avec toi. T'tes vue? T'as l'air d'un NI p'tain. T'as l'air faible. L'est ou ton équipement à toi?

Même de sa bouche j'ai eu du mal a croire ce qu'il me répondait: Il veut s'en sortir qu'il dit, il marche la voie de la rédemption! Il abandonne tout, combat, problèmes, moi... attend, il est maigre... des lunettes? Il a pas osé, salopard.

Je laisse tombé le sac sur le sol et je l'agrippe a la tête, je soulève ses lèvres et regarde sa dentition, il n'a plus de crocs. L'enculer il a osé.

-Tu l'as fait?! Pourquoi t'as fait ça vieille merde?!

Il est très faible, il est pas capable de se dégager de l'emprise que j'ai sur sa chemise. Il veut que je me calme, mais moi, j'ai encore les gènes de merde qui me font perdre le contrôle, il l'a oublié? Il me dit qu'il veut vivre normalement? je l'interrompt

-NORMALEMENT?! Ouais tu m'baragouines ça a chaque fois qu'tu brules une de tes copines vieux dégueulasse, tu viens m'pleurer dans les bras quand tu fait une connerie et après tu m'laisse pourrir dans notre merde tout seul?!

Il hausse le ton, s'il voulait me calmer, c'est raté, on a été ensemble depuis le tout début, j'aurais aimé dire du début a la fin, mais la vie c'est pas une belle histoire, enfin pas la mienne. pour la fin, j'crèverais seule dans ma tranché, abandonné par mon frère. Il me parle, je serre la machoir et l'agrippe directement a la gorge, je l'étrangle de toute mes forces. Je vois ces lèvres bouger, il marmonne des trucs, je ne l'entends pas, sa voix est étouffé par la voix dans ma tête. " Il a toujours mieux réussi que toi Olyver, Lui, il a gouté a la vie normale, toi tu ne fais qu'éliminer consécutivement ceux que t'aime, et te voila seul, alors que lui, il a de l'avenir. Toi, t'es condamné.. " Je me secoue la tête, j'dois pas penser a ça, pas maintenant, j'dois pas penser que j'ai toujours été jaloux de lui.

Je le regarde dans les yeux... ils ont... changés? Oui... ils sont verts.. comme ceux de La Mère.... c'est lèvres marmonnait mon nom avec difficulté... comme La Mère et je l'étranglais... comme la Mère. Je le lache, je ne peux pas le tuer. Je vois Maman dans ces yeux, Et moi je le bas, comme Le Géniteur. Il est au sol, il râle, souffre, se frotte la gorge, je le regarde de haut, sentant ma colère se transformer lentement en tristesse, il me dit que je peux m'en sortir, moi aussi, mais moi, j'peux pas m'offrir cette opération, il fait des économies depuis des années pour ça, et moi, j'ai rien, et pour la première fois de ma vie, je suis seul.

Il me lance un sourir, il a lu dans mon regard? il a compris que je l'enviait au point de vouloir le tuer? ce regard.. ces yeux... merde j'peux plus le regarder. Je lui colle un coup de poing en plein visage, ou trois. Je sais plus. Il faut absolument que j'parte d'ici et au plus vite. J'agrippe le sac, et j'me dirige vers la sortie tandis qu'il lutte contre l'inconscience, Je lui lance en sortant:
.
-C'est toi l'plus faible des deux maintenant, Rusty. Et y'a personne pour te protéger.

je m'en vais, yeux gorgés de sang par la rage, cerne rougis par la peine. J'étais le dernier de nous deux.