EDC de Nivéole
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Tome 1 : La colère
Les doigts humains, agiles et délicats jouent avec le verre d’ambré qui lèche les parois dangereusement, sous les pensées de la brune qui fait valser le liquide machinalement.
Elle est perdue, a l’impression que tout lui échappe dernièrement alors qu’elle allait mieux. Du moins elle en avait le sentiment. La perte de son bébé avait créé un vide mais, ses proches sauf Lui, avaient réussi à combler ce sentiment, à panser son mal-être tranquillement. Jusqu’ici…
Non loin, sur le comptoir, un deck est posé, la surbrillance en veille fait jouer des petits cœurs qui virevoltent. Un souvenir remonte à la surface de son esprit. Le jour où elle lui a offert ce présent, à quel point il avait pesté ! Un très mince sourire se dessine sur ses lèvres malgré la tristesse qui la ravage. Elle avait fait exprès, en petite chipie qu’il adorait la traiter, lui donnant l’outil indispensable de tout vautour mais, taquinant sa virilité au passage. Elle n’avait pas résisté, ça avait toujours été ainsi entre eux. Qui châtie bien, aime bien !
Dès le premier jour où elle avait fait sa rencontre, elle avait su qu’ils seraient amis. Il avait toujours été là pour elle, et inversement. A faire les quatre cents coups, à se taquiner, à se consoler, à s’écouter. Il était comme une âme sœur.
Certes, ils auraient pu être tellement plus. Elle se l’était refusé si souvent, ne voulant pas penser à lui ainsi de peur de briser l’amitié qui les unissaient. Il était son roc, son TOUT, son indispensable. Combien de fois elle avait plaidé cette vérité quand il lui demandait une petite chance avec ses yeux charmeurs…
Elle mieux que quiconque savait que la vie était fragile malgré leur immortalité et l’amour est beaucoup moins éternelle qu’eux. Pourtant, elle lui avait un jour cédé, lui laissant voir cette possibilité qu’il avait tant espéré entre eux, convaincue par ce regard qui l’avait une fois de trop troublé ! Et ils l’avaient amèrement payé tous les deux.
Trente ans d’amitié brisée par l’inconscience d’une promesse, par les aléas de la vie qui n’avait pas pu être réunis pour eux, par une trahison qu’elle n’avait pas acceptée, par leur cœur finalement offert ailleurs. Ils avaient pu se parler, s’expliquer, mettre à plat tout ce qu’ils ressassaient depuis des années l'un comme l'autre, se demander pardon. Elle était l’une des dernières personnes à l’avoir vu encore en vie ce jour fatidique. Elle lui avait dit qu’elle lui avait pardonné mais que jamais elle ne pourrait guérir de tout ceci. Et c’est ainsi qu’ils s’étaient quittés, quelques heures avant qu’il n’existe plus.
Comment ne pouvait-on ne plus exister ?! Ne plus voir sa tronche sur son communicateur, les messages restant dans la matrice qui ne seraient jamais acheminés, tous ces trucs qu’elle avait encore à lui dire, à lui partager, à lui crier, à lui pleurer ! Nada... il ne restait plus rien. Que de nombreux souvenirs, tout comme ce présent qu’il lui avait fait porter sans un mot pour l'accompagner.
Ces derniers jours furent horribles. D’abord l’incompréhension. Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ??!! C’était sa faute ? Évidemment, la culpabilité l’avait emporté sur les nombreuses questions. Elle ne lui avait sans doute pas dit ce qu’il souhaitait entendre. Et puis les rumeurs étaient arrivées avec l’annonce d’une puce sautée. Tous dans ce secteur savaient à quel point ils avaient été unis tous les deux fût un temps. Pas étonnant que de nombreux messages lui avaient été adressé pour savoir comment elle allait, pourquoi il avait fait ça et puis la vérité sortait enfin du sac... La SALOPE…
Cette femme était arrivée comme un cheveu désobligeant dans la soupe. T’as beau tenté de t’en débarrassé, ça colle là, c’est gras, sale et ça a salopé ton plat ! Dès le premier instant elle l’avait détesté. Parce qu’elle avait accès à une partie de son meilleur ami qu’elle n’aurait pas ? Sans doute était-ce de la jalousie, oui mais, il y avait autre chose, de plus mesquins, de plus acerbe chez cette femme que la brune ne pouvait piffer ! Et avec les années, de nombreuses relations lui avaient confirmé qu’elle avait raison de se méfier. C’était une manipulatrice, une menteuse, une profiteuse. Et c’est ce qu’elle avait fait en mettant le grappin sur son meilleur ami.
Cette femme était arrivée comme un cheveu désobligeant dans la soupe. T’as beau tenté de t’en débarrassé, ça colle là, c’est gras, sale et ça a salopé ton plat ! Dès le premier instant elle l’avait détesté. Parce qu’elle avait accès à une partie de son meilleur ami qu’elle n’aurait pas ? Sans doute était-ce de la jalousie, oui mais, il y avait autre chose, de plus mesquins, de plus acerbe chez cette femme que la brune ne pouvait piffer ! Et avec les années, de nombreuses relations lui avaient confirmé qu’elle avait raison de se méfier. C’était une manipulatrice, une menteuse, une profiteuse. Et c’est ce qu’elle avait fait en mettant le grappin sur son meilleur ami.
Il ne pouvait s’agir que de cette raison. Elle avait trahit son mari, trompé ce dernier, l’avait obligé à s’asseoir dans un couple libre alors que depuis sa sœur de cœur, il avait toujours refusé de s’y laissé entraîner. Torturé par cette relation toxique, il avait fini par faire sauter sa puce !! La colère venait de prendre le dessus et d’estomper tout autre sentiment qui ne pouvait pas coexister avec cette dernière. La rage l’habitait.
La vengeance sonnerait. Elle était une Cooper, nul ne pourrait trouver la paix sans qu’elle ait fait payer cette Garce pour ce qu’elle avait fait à son ami. Le plan se peaufinait dans son esprit, elle ne l’oublierait. A jamais, il ferait partie d’elle et ça, personne ne le lui arracherait.
Elle rangea le précieux deck dans son sac, bu cul sec son skiwi et envoya un com à la seule personne qui pourrait l’aider aujourd’hui.
« J’ai besoin de toi. Je veux venger Quirin. »
Elle sortit de l’impasse, s’engouffra dans le smog. La vengeance était un plat qu’elle savait déguster et ça prendrait le temps qu’il faudrait mais cette greluche allait payer inévitablement tout le mal qu’elle avait pu leur faire. Jamais elle n’avait elle-même investiguer ou chercher les hostilités, mais cette fois, elle le ferait, pour Lui.
« J’ai besoin de toi. Je veux venger Quirin. »
Elle sortit de l’impasse, s’engouffra dans le smog. La vengeance était un plat qu’elle savait déguster et ça prendrait le temps qu’il faudrait mais cette greluche allait payer inévitablement tout le mal qu’elle avait pu leur faire. Jamais elle n’avait elle-même investiguer ou chercher les hostilités, mais cette fois, elle le ferait, pour Lui.
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◊ Commentaires
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Alexf (56☆) Le 05 Janvier 2024
hate de connaitre la suite. -
Henonn (1481☆) Le 05 Janvier 2024
[Bonne chance a vous deux, de belles histoires a écrire]