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EDC de Night

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l'oiseau noir

L'oiseau noir
Un matin, ou bien une nuit je m’étais assise
Songeuse je ne sais où mais les larmes coulaient de mes joues
Devrais-je pour une énième moi fois boucler mes valises
Sans un mot le silence m’inondant je ne puis parler de ce sujet tabou

Me recroquevillant petit à petit sur moi-même je l’entrevis
Son ombre me tourne autour au sein de cette pénombre
Crevant mon âme, brisant mes rêves, m’ôtant ma vitalité cela ne t’a pas suffi
Il te faut aussi nos vies, nous détruire jusqu’à ce que l’on périsse sous les décombres

Tout autour de mon être, je ne vois que du noir et des toges de désespoir
Par moments, le soleil brille étincelant mais il disparaît sous les nuages obscurs
Toi et tes amis, dans des bruissements d’ailes arpentaient ces longs couloirs
Vous ne cesserez donc jamais de nous infliger toutes ces souillures

Lentement, je sors de mes tourments et m’y replonge me questionnant
Qu’ai-je fait pour mériter ton regard froid couleur du ciel et du néant
Pourquoi m’avoir infligé de telles griffures à elle et à moi par le passé et maintenant
Ma vitalité tu m’en as déjà privé faut-il que je te rende plus de ton sang ?

Pourquoi m’avoir désiré en ce monde si c’était pour agir ainsi ?
Un jour mes ailes à moi aussi se déploieront librement dans le ciel
Dans un bruissement d’aile à travers le vent je briserai mes chaines de toutes ces bureaucraties
De tout mon être je vous maudis vous tous stupides oiseaux jouant à votre guise des lois ministérielles

Toutefois en attendant rien ne bouge et le supplice continu à travers cette fatalité
J’aimerais tant pouvoir me noyer dans mon insouciance d’enfance et regarder le ciel en souriant
Mais même là à travers des sourires radieux tout autour de moi émané déjà les ténèbres avec assiduités
Tremblante, sous une pluie incessante de ton bec des mots cinglés à travers tes hurlements

Ces temps-là aux corps meurtris sont maintenant finis laissant place à d’autres sources d’ennuis
Dites-moi pourquoi la justice n’existe pas en cette vie ? Pourquoi faut-il que perlent de mes yeux ces fins diamants.
Des bouts de papier virevoltent autour de mon être bloquant ma vie par leur tournoiement depuis
Oh dites-moi pourquoi certains feuillets disparaissent au profit des teintés de soudoiement
Nul être teinté de noir n’est de confiance et les gens tous autours disparaissent petit à petit
Un être maudit ne peut avoir une vie sans nuages ou un ciel parsemé d’étoiles
Et pourtant peut-être que surgissant de mes nuits un corbeau noir viendra m’extirper petit à petit
De cette vie dépourvue de sens de ses plumes couleurs ébène il peindra ma toile avec son air royal

J’ai si froid, il ne me reste rien, oh bel oiseau je t’en prie ne tarde pas trop
Laisse-moi t’entrevoir dans cette pénombre avant que ne survienne l’ultime toge noire
En attendant je ne puis plus rien accomplir à pars lutter seule et prier derrière ses vieux vitraux
Je suis courbée à terre comme avant, dois-je y creuser ma dernière demeure sans espoir

Oh bel oiseau toi qui m’observe de là-haut descend donc maintenant de ton perchoir
Prends ma main et viens près de moi pour réaliser des merveilles en ce mode si terne
Lentement tu as pris ma paume en la tienne est cela t’a réponse . Vas-tu cesser tous mes déboires ?
Ou bien vas-tu me trahir et me laisser me faire dévorer par tes semblables dans cette caserne
Je regarde ma main elle est si faible, tant de fois je me suis blottie seule dans un coin
Je me dois de continuer peu importe ce qu’il en ressortira tel est mon destin
Un beau jour j’espère sincèrement pouvoir me reposer et que tout cela prendra fin
Je ne veux nulle pitié ni complainte, je veux juste redevenir libre et me reposer sans craindre le matin.
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Non utilisable IG sauf si elle en a parlé ect....

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