EDC de Night

« Libère mon coeur, bébé laisse moi vivre
Libère mon coeur car tu ne te soucies pas de moi »

Ce sont des mots que je me suis répétée à maintes reprisent durant mon existence. Quand on effleure ne serai ce qu’un peu l’amour du bout des doigts, on se perd soi même. Tout devient déraison, faisant passer en premier la flamme de la passion et l’excitation intense du moment. On s’abandonne et ne raisonne plus véritablement. L’amour entraine la perte de soi- même et de la raison, du moins tant que l’euphorie du moment n’a pas disparue…

Je le savais que la flamme de la passion avait cet effet sur moi, Alors pourquoi ? Pourquoi, suis-je encore retomber dans ce piège une fois de plus ? Faiblesse, déraison, intensité, sensation, extase, euphorie, dépendance, trahison, souffrance, douleur ai-je eu envie de gouter à cela encore une fois ou alors de me perdre ? Je ne pense pas... J’aime tout simplement les sensations que cela peut procurer, l’amour est telle une drogue, même si on en ressort toujours à semi détruit… La drogue en elle-même est interdite en ce secteur privatif…enfin sauf si vous savez comment planer sans le montrer… C’est un des moyens dont je mettais privée moi-même, pour garder les pieds sur terre. Je dors, j’somnole, plutôt à cette perte…. Ai-je dont perdue la tête et suis-je prête affaire les pires sottises juste par amour ou par désirs de sensation ?

La lumière tamisé, une fumée s’émanant de ce qui ressemble à une clope perchée sur ses lèvres, sur son canapé, Night reste songeuse et rêvasse à cet amour dévastateur, fermant les yeux et se laissant aller au son de la zik émise par le jux box.

Bébé, oh bébé, je t’en pris libère mon cœur
Bébé, oh bébé, Laisses moi vivre ma vie
Ne m’enchaine pas ainsi avec tant d’ardeur
Ma liberté est tout simplement en sursis

Bébé, oh bébé, je ne peux pas continuer ainsi à mourir peu à peu
Bébé, oh bébé, arrêtes donc de te jouer de moi encore et encore
Ne me lances pas un tel regard, je me perds au sein de tes yeux.
S’il te plait, je ne tiens plus, cesses de m’envouter au corps à corps

Bébé, oh bébé, j’suis devenue abdique de tout ton être
Bébé, oh bébé, tu me hantes tout les jours et toutes les nuits
Je me meurs en attendant de toi une simple cyberlettre
Je t’en pris, libère moi a lieu de me laisser dans un tel ennui

Bébé, oh bébé, je sais que tu ne m’aime plus
Bébé, oh bébé, on n’a gâché notre chance à deux
Tu me mets dans un état

Bébé, oh bébé, pourquoi n’as-tu pas su m’aimer ?

Et pourtant pour une fois ce ne fut pas avec un mâle...