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Log #d2e82 - Deus ex Machina (Non référencé)

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Ambiance

Quelque part dans le secteur Marran, au détour d'une ruelle, dans une pièce froide et morbide, des machines s'amusaient à effectuer des milliards de calcul sans relâche laissant derrière elles des bips sonores et lumineux incessants le tout agrémenté par une ventilation bruyante.
Dans un univers alternatif, fait de 0 et de 1 que l'on appelle vulgairement "matrice", un être numérique à l'apparence humanoïde y résidait, visage masqué par un masque mécanique aussi effrayant que déplaisant, un équipement couvrant chaque pixel de son corps, la faible lueur qui émanait à travers son masque avait quelque chose de terrifiant.
Celui-ci se reposait sur son trône matriciel, une gigantesque pièce où se trouvait en son centre un large bureau rattaché à de l'électronique en tout genre.
Des écrans projetaient des images intrigantes, des plans cadrés et zooms sur des iris organiques, ceux-ci gisant au milieu d'amas de câbles qui arpentaient la pièce sans avoir réellement l'air d'être raccordé à quelque chose.
Un spectacle bien étrange dans laquelle l'entité semblait s'y complaire, affalé sur son siège de bureau et le regard rivé sur un étrange drone qui s'amusait sans cesse à graviter ici et là au sein de la pièce.


Reposant dans le silence dérangeant de sa réalité virtuelle, celui-ci semblait attendre bien sagement, quelque chose, un signal, un déclic qui viendrait rompre son long silence binaire.
Qu'est ce que la conscience ?

A quel moment peut-on considérer un sujet conscient ?

Tel était la problématique qui avait mené à sa conception, un raisonnement philosophique complexe permettant ainsi de donner à cette simple entité... une vie ?
Bien que l'entité soit la cible de l'admiration de ses concepteurs, celle-ci, bien jeune semblait s'en satisfaire, appréciant l'idée de servir ses maîtres comme elle se le doit.
Surement la jeunesse numérique... Après tout, elle n'était pas comme les autres, celle-ci cherchait à approcher l'imperfection humaine, à imiter d'une manière maladroite au travers d'une programmation complexe la notion de conscience ancré dans nos cerveaux organiques.
Un défi difficile à relever, la machine qui devient humaine, une étrange utopie dont les concepteurs semblaient en apprécier l'idée.
C'est de par cette utopie que lui vint son nom:
Meris

Clin d’œil manquant un peu de subtilité à l'un des fondateurs de la matrice, celui-ci mettant en avant le potentiel et la supériorité du génome humain.
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Rappel article hrp, non connu de vos pions

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