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Log #f7d41 - Constatations
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Quand t'arrives en ville t'as cette putain d'innocence dans le regard, tu dis j'vais finir riche, avec une famille et tout ce qui faut pour être heureux.
T'pars au front sans préparation, tu t'dis:
"T'inquiètes ç'va passer comme un cred qui glisse dans la poche !"
T'prends un boulot posé, t'fais tes cycles comme un con.
Puis vient le moment où t'en viens à te salir les mains, besoin de thunes, emmerdes non voulues, les excuses manquent pas pour justifier tes actes.
Bref, tes premières galères.
Avec le temps, t'enchaîne les magouilles, t'fais de la collusion avec les rebelles, t'couillonne le premier pigeon venu en ville, t'es clairement un enfoiré de première et les gens aiment ça bizarrement.
Les choses s’enchaînent, ton âme commence à pourrir, vicié par le smog et tes actes.
Pis parfois t'as une lueur qui vient te sortir de cette merde, ça s'appelle l'amour apparemment, tu t'dis c'cool.
Puis avec le temps, tu t'rends compte que ç'vaut pas mieux que l'fix que tu sniffes avant ta prochaine castagne ou séance decking.
Alors lorsque t'en a ras le bol, t'y mets fin, derrière t'as plusieurs réactions du partenaire, celui qui s'en bat les couilles, celui qui se suicide et celui qui t'déclares une haine éternelle.
Bref, on compte pas non plus les effets sur la conscience en prime et les emmerdes si t'avais commencé à bâtir un nid.
Alors tu t'dis à un moment, stop les conneries, stop tout ce nawac.
Mais bon ...
Chassez le naturel, il revient au galop, t'reprends tes conneries mais en pire et ça rapporte en plus.
Mais à quel prix ?
T'finis par ressembler à une ombre, une forme étrange au caractère endurci parcourant les rues assiégés par le smog et la violence, terriblement apprécié mais mauvaise.
Les gens t'adorent, te respectent, t'es un monstre et tu t'assumes.
Pis t'as les ptits jeunes quand tu les croise, ils se disent trop cool ce type mais derrière ils n'en savent vraiment rien.
Ils s'rendent pas compte de ce qui les attend et toi pendant ce temps, tu l'observe comme un scientifique materait son rat de labo, un peu curieux, attendant la fin de sa misérable vie ou la naissance d'un autre monstre en ville.
Bref, une vie de mensonges, de duperies, trahisons et autres pour espérer survivre.
T'pars au front sans préparation, tu t'dis:
"T'inquiètes ç'va passer comme un cred qui glisse dans la poche !"
T'prends un boulot posé, t'fais tes cycles comme un con.
Puis vient le moment où t'en viens à te salir les mains, besoin de thunes, emmerdes non voulues, les excuses manquent pas pour justifier tes actes.
Bref, tes premières galères.
Avec le temps, t'enchaîne les magouilles, t'fais de la collusion avec les rebelles, t'couillonne le premier pigeon venu en ville, t'es clairement un enfoiré de première et les gens aiment ça bizarrement.
Les choses s’enchaînent, ton âme commence à pourrir, vicié par le smog et tes actes.
Pis parfois t'as une lueur qui vient te sortir de cette merde, ça s'appelle l'amour apparemment, tu t'dis c'cool.
Puis avec le temps, tu t'rends compte que ç'vaut pas mieux que l'fix que tu sniffes avant ta prochaine castagne ou séance decking.
Alors lorsque t'en a ras le bol, t'y mets fin, derrière t'as plusieurs réactions du partenaire, celui qui s'en bat les couilles, celui qui se suicide et celui qui t'déclares une haine éternelle.
Bref, on compte pas non plus les effets sur la conscience en prime et les emmerdes si t'avais commencé à bâtir un nid.
Alors tu t'dis à un moment, stop les conneries, stop tout ce nawac.
Mais bon ...
Chassez le naturel, il revient au galop, t'reprends tes conneries mais en pire et ça rapporte en plus.
Mais à quel prix ?
T'finis par ressembler à une ombre, une forme étrange au caractère endurci parcourant les rues assiégés par le smog et la violence, terriblement apprécié mais mauvaise.
Les gens t'adorent, te respectent, t'es un monstre et tu t'assumes.
Pis t'as les ptits jeunes quand tu les croise, ils se disent trop cool ce type mais derrière ils n'en savent vraiment rien.
Ils s'rendent pas compte de ce qui les attend et toi pendant ce temps, tu l'observe comme un scientifique materait son rat de labo, un peu curieux, attendant la fin de sa misérable vie ou la naissance d'un autre monstre en ville.
Bref, une vie de mensonges, de duperies, trahisons et autres pour espérer survivre.
L'immortalité est un fardeau, as tu vraiment pensé que c'étais un cadeau de nous laisser cette merde Cyrius ?
Informations sur l'article
Faits Divers
02 Septembre 2017
1280√
11☆
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