EDC de Nefer~54050
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Cacher
Choc des Temps.
Elle est le devoir, elle est l'Empire.
Mais son coeur est dur.
Comme l'acier des lames Prétoriennes. Dont elle est la chef.
C'est une soldat. Fière, implacable.
Mais j'ai décidé de lui parler.
Pour lui dire que ce que j'avais sur le coeur.
Irista.
C'est le moment.
Je m'arrête dans le long couloir. J'hésite un instant. Elle est là. Elle m'attend. Elle n'a que peu de temps à me consacrer. J'entre lentement, me voilà face à elle, Lady Irista, chef du coeur de l'Empire : la Noblesse. Elle au passé si fort, si cruel, si glorieux aussi. Et moi, simple jeune fille, douce, comme le sourire de ma maman.
La pièce, bien que de taille modeste en impose, elle semble chargée d'histoire. Ce qui pourrait s'apparenter à un fumoir invite sans conteste à la méditation ou à des conversations endiablées. Partout des étagères remplies de livres, des fauteuils en cuir, imposants et confortables, assez usés par le temps. La seule excentricité de luxe est un petit meuble qui contient sans doute des bouteilles. Ici et là des gros coussins, pour une lecture plus détendue. Des fragrances subtiles de Skiwi viennent enivrer mes sens.
Soudain, je me sens vaciller, je dois faire bonne figure. Je suis en tenue militaire, impeccable, comme dans mes premières années. Je m'incline doucement.
Soudain, je me sens vaciller, je dois faire bonne figure. Je suis en tenue militaire, impeccable, comme dans mes premières années. Je m'incline doucement.
— Mes respects Lady.
J'enlève ma casquette Impériale que je met sous le bras, libérant mes frisettes brunes.
Elle incline le visage à son tour me désignant un siège.
Elle incline le visage à son tour me désignant un siège.
— Bonjour. Installez vous, je vous en prie.
— Merci Lady.
— Merci Lady.
Un silence. Je m'assois. Elle fait de même, joignant ses mains devant elle. Je déglutis.
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— Je vous écoute donc. Dit-elle de sa voix ferme et claire, portant dans chaque intonation autorité et sérénité. Je suis tendue. J'articule comme je le peux.
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— Je vous écoute donc. Dit-elle de sa voix ferme et claire, portant dans chaque intonation autorité et sérénité. Je suis tendue. J'articule comme je le peux.
— Je tenais à vous rencontrer, et je tâcherai de prendre peu de votre précieux temps. Lady, ce n'est pas facile pour moi, de vous dire ce que j'ai dire, et j'espère avoir toute votre mansuétude. Et que vous voudrez bien pardonner ma sincérité.
Le silence est pesant. Elle hausse un sourcil, légèrement, mais me laisse poursuivre, écoutant simplement. Je me racle un peu la gorge, et reprend, après une inspiration, impressionnée.
— Voilà, depuis bien des années maintenant, je vous ai détestée. Détestée, vraiment. A cause d'un simple incident, qui n'a sans doute même pas dû vous effleurer, mais qui a failli me conduire dans la glace.
Elle penche la tête sur le côté, continuant de d'écouter, sans interrompre. Je reprends.
— Quand les hordes barbares déferlaient sur notre terre sacrée, vous avez protégé notre Legatus dans votre Bunker, et c'est tout à votre honneur... Vous aviez alors simplement oublié qu'elle avait une compagne. Détestée des barbares. Une cible facile... Et j'ai espéré. Des nuits et des nuits votre appel. Alors j'étais toute proche de la glace, et... elle... elle est venue me chercher, juste à temps. Me dire que nous allions aller toutes deux dans un.. bunker à nous... Mais...
Je fronce un peu les sourcils, je continue comme je peux. Elle continue d'afficher cette neutralité qui lui est habituelle, me laissant "tranquillement" finir.
— J'ai continué à vous en vouloir terriblement. Mais considérant votre immense histoire, votre sens du devoir... j'ai pensé, qu'il fallait que je vous parle... parce que... Je ne voulais pas rester avec de tels sentiments, alors que vous êtes appréciée par ceux que j'aime... D'autant que vous êtes... chef de la Garde Prétorienne... Voilà, Lady...
Je pose mes yeux noirs et doux sur elle, menton relevé, avec un seul objectif : garder contenance.
Elle se redresse légèrement, semblant réfléchir un bref instant, avant de prendre la parole.
Elle se redresse légèrement, semblant réfléchir un bref instant, avant de prendre la parole.
— Concrètement... Qu'attendez-vous que je dise ?
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— En réalité Lady... J'avais sans doute plus besoin de votre écoute, et de vous offrir ma sincérité. Vous dire aussi que même si la Garde est exclusivement dédiée à la protection de son Excellence... Vous devez savoir que l'Ordre Noir rôde autour de moi, et que... S'il m'arrive du mal... si devais disparaître, alors, même si elle est forte et intemporelle... Halinna pourrait disparaître avec moi.
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— En réalité Lady... J'avais sans doute plus besoin de votre écoute, et de vous offrir ma sincérité. Vous dire aussi que même si la Garde est exclusivement dédiée à la protection de son Excellence... Vous devez savoir que l'Ordre Noir rôde autour de moi, et que... S'il m'arrive du mal... si devais disparaître, alors, même si elle est forte et intemporelle... Halinna pourrait disparaître avec moi.
Un silence, toujours pesant. Des volutes forment des arabesques tout autour d'elle. Elle répond.
— Vous avez, j'imagine, lu De Cirii verbis ?
— Oui Lady, dans ma période Nemo.
— Oui Lady, dans ma période Nemo.
Alors elle commence à réciter, me regardant dans les yeux, ce prestigieux ouvrage. Un passage éveillant à chaque fois en moi colère et indignation.
— "Ne croyez pas que nous soyons venus offrir la quiétude à l'Humanité: nous ne sommes pas venus apporter le repos..."
C'est plus fort que moi. Je tente de la couper...
— Je connais tout cela.
Mais elle continue, imperturbable. Comme une machine de guerre.
— "... mais l'esprit et la vigueur. Oui, nous sommes venus séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, le frère de sa sœur..."
— "Ne croyez pas que nous soyons venus offrir la quiétude à l'Humanité: nous ne sommes pas venus apporter le repos..."
C'est plus fort que moi. Je tente de la couper...
— Je connais tout cela.
Mais elle continue, imperturbable. Comme une machine de guerre.
— "... mais l'esprit et la vigueur. Oui, nous sommes venus séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, le frère de sa sœur..."
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__
— Mais l'Amour est plus fort que ces paroles ! Le nier, c'est nier son humanité ! Je tente de m'immiscer entre les lignes, mais ses lèvres ne tarissent pas.
— "... on aura pour ennemis des noms de son propre clan..."
Elle marque une pause. Mes ongles déchirent presque les accoudoirs. Elle conclue...
— "Celui qui aime son père ou son frère plus que l'Humanité n’est pas digne de nous suivre." L'Amour n'entre pas en ligne de compte pour qui se veut Impérialiste.
— Mais l'Amour est plus fort que ces paroles ! Le nier, c'est nier son humanité ! Je tente de m'immiscer entre les lignes, mais ses lèvres ne tarissent pas.
— "... on aura pour ennemis des noms de son propre clan..."
Elle marque une pause. Mes ongles déchirent presque les accoudoirs. Elle conclue...
— "Celui qui aime son père ou son frère plus que l'Humanité n’est pas digne de nous suivre." L'Amour n'entre pas en ligne de compte pour qui se veut Impérialiste.
Pour moi, ce passage n'avait toujours existé que pour montrer le cap... l'essentiel... la survie de l'Humanité. Mais le prendre à la lettre n'avait pas de sens...
Ma petite voix grave et cassée résonne après un nouveau long silence.
— Vous n'avez jamais eu des sentiments pour quelqu'un Lady, je veux dire, de vrais sentiments ?
— J'en ai eu. Bien entendu. Et entre l'Empire et mes sentiments, mon choix a été, et sera toujours le même.
— Pourquoi faire un choix ? Pourquoi ne pas servir Sa lumière, et aimer ?
A quoi sert de vivre sans aimer ?
— Les citoyens peuvent vivre leurs vies et leurs sentiments. Les Nobles, Haut-Dignitaires, Ambassadeurs, doivent s'élever au-dessus de ça. Penser l'Humain en tant qu'espèce, pas en tant qu'individu.
— Est-ce pour cela que tous semblent fuir la noblesse, au point qu'elle peine à se renouveler ?
Ma petite voix grave et cassée résonne après un nouveau long silence.
— Vous n'avez jamais eu des sentiments pour quelqu'un Lady, je veux dire, de vrais sentiments ?
— J'en ai eu. Bien entendu. Et entre l'Empire et mes sentiments, mon choix a été, et sera toujours le même.
— Pourquoi faire un choix ? Pourquoi ne pas servir Sa lumière, et aimer ?
A quoi sert de vivre sans aimer ?
— Les citoyens peuvent vivre leurs vies et leurs sentiments. Les Nobles, Haut-Dignitaires, Ambassadeurs, doivent s'élever au-dessus de ça. Penser l'Humain en tant qu'espèce, pas en tant qu'individu.
— Est-ce pour cela que tous semblent fuir la noblesse, au point qu'elle peine à se renouveler ?
Je sens l'atmosphère se tendre un peu plus encore. Pour moi les histoires de coucheries étaient loin de s’arrêter aux quartiers sud de la ville. Puis... personne n'avait jamais servi Sa lumière depuis la glace...
— Non. C'est justement car la Noblesse a perdu de vue son objectif qu'elle se désertifie.
— Lady... Vous n'avez rien à prouver... Je ne suis pas en train de vous tester, ou de vous demander quelque chose... je voudrais juste une seconde que... Vous soyez vous même... Vous n'avez pas besoin de masque avec moi... Jamais l'Empire n'a eu une Ambassade aussi noble de toute l'histoire. Et c'est aussi grâce à vous. Et c'est aussi parce que... Quand la nuit vient. Que des larmes coulent sur les joues de son Excellence... Je suis là, pour la sauver de la glace. Mon Amour pour elle, sert l'Empire, parce qu'il la garde en vie. Lady... Me détestez-vous ? Ou bien suis-je simplement une ombre insignifiante pour vous ? Je travaille jour et nuit... Je donne tout à l'Empire...
— Vous n'êtes ni une ombre, ni l'objet d'un quelconque mépris. Vous êtes une citoyenne de l'Empire que je sers. Continuez de me détester si vous le désirez. Mais je ne porte pas de masque. Je suis ainsi. Telle que vous me voyez.
— Non. C'est justement car la Noblesse a perdu de vue son objectif qu'elle se désertifie.
— Lady... Vous n'avez rien à prouver... Je ne suis pas en train de vous tester, ou de vous demander quelque chose... je voudrais juste une seconde que... Vous soyez vous même... Vous n'avez pas besoin de masque avec moi... Jamais l'Empire n'a eu une Ambassade aussi noble de toute l'histoire. Et c'est aussi grâce à vous. Et c'est aussi parce que... Quand la nuit vient. Que des larmes coulent sur les joues de son Excellence... Je suis là, pour la sauver de la glace. Mon Amour pour elle, sert l'Empire, parce qu'il la garde en vie. Lady... Me détestez-vous ? Ou bien suis-je simplement une ombre insignifiante pour vous ? Je travaille jour et nuit... Je donne tout à l'Empire...
— Vous n'êtes ni une ombre, ni l'objet d'un quelconque mépris. Vous êtes une citoyenne de l'Empire que je sers. Continuez de me détester si vous le désirez. Mais je ne porte pas de masque. Je suis ainsi. Telle que vous me voyez.
Je la considère. Cyrius, il m'a donné le pouvoir de percer les êtres. Et je ne vois que la sincérité brute de cette femme inflexible.
— Je vous crois. Et je ne vous déteste plus... Je voulais juste vous tendre une main.
— L'Impérialisme demande à ce que nous soyons prêts à laisser de côté nos sentiments, pour que le pragmatisme s'exprime.
— Oui Lady. Je sais. J'acquiesce, inclinant doucement mon visage brun. J'écoute, je ressens et comprends. La dureté lèche mon cœur. Mon âme s'assèche peu à peu. Le poids du devoir s'insinue au plus profond de moi. Bien entendu, je comprends Lady, que l'essentiel, c'est la survie de l'humanité... Je suis convaincue profondément de cela. De la lutte nécessaire contre les barbares, l'Ordre noir et la folie en général. Soyez-en assurée Lady.
— Je vous crois. Et je ne vous déteste plus... Je voulais juste vous tendre une main.
— L'Impérialisme demande à ce que nous soyons prêts à laisser de côté nos sentiments, pour que le pragmatisme s'exprime.
— Oui Lady. Je sais. J'acquiesce, inclinant doucement mon visage brun. J'écoute, je ressens et comprends. La dureté lèche mon cœur. Mon âme s'assèche peu à peu. Le poids du devoir s'insinue au plus profond de moi. Bien entendu, je comprends Lady, que l'essentiel, c'est la survie de l'humanité... Je suis convaincue profondément de cela. De la lutte nécessaire contre les barbares, l'Ordre noir et la folie en général. Soyez-en assurée Lady.
Elle me surprend alors... elle reprend une vieille conversation. Elle sait que je suis croyante. Que je prie Sa lumière au grand temple de la Domus.
— Considérez-vous toujours Cirius comme un être divin ?
Je ne sais quoi répondre.
Lui dire ce qu'elle veut entendre ? Être sincère ? Le scandale Magnus agite l'Empire. Ce bandit de grand chemin déclaré et pilleur de Délégation a beau jeu de citer les Codex, qui proclame Cyrius au rang de Dieu. Moi-même... alors jeune Nemo... j'ai écopé de 53 cycles de prison pour m'être demandé à voix haute si un Dieu existait, plus haut que Cyrius... Parce qu’on m'avait expliqué qu’il... n'était qu'un homme...
Mais dans ce cas : à qui adresser mes prières ?
— Considérez-vous toujours Cirius comme un être divin ?
Je ne sais quoi répondre.
Lui dire ce qu'elle veut entendre ? Être sincère ? Le scandale Magnus agite l'Empire. Ce bandit de grand chemin déclaré et pilleur de Délégation a beau jeu de citer les Codex, qui proclame Cyrius au rang de Dieu. Moi-même... alors jeune Nemo... j'ai écopé de 53 cycles de prison pour m'être demandé à voix haute si un Dieu existait, plus haut que Cyrius... Parce qu’on m'avait expliqué qu’il... n'était qu'un homme...
Mais dans ce cas : à qui adresser mes prières ?
Irista penche légèrement la tête sur le côté, interrogative. Je me sens comme en faute d’être croyante devant elle. Elle vient d’une époque où la Foi n’existait pas. Je lui dis, hésitante...
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— Ma raison me dit que non. Mon cœur me dit que si. Nous lui devons la vie, en cela il est divin. Il reste notre guide... malgré tout, pour l'éternité.
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— Ma raison me dit que non. Mon cœur me dit que si. Nous lui devons la vie, en cela il est divin. Il reste notre guide... malgré tout, pour l'éternité.
Elle rétorque.
— Il avait accompli tout ce qu'il avait à accomplir pour la cité.
Pensive, je me laisse aller en lui souriant.
— Mon rêve le plus fou... serait que nous puissions atteindre son vaisseau...
— Il ne vaut mieux pas que nous puissions atteindre le Renovamen.
— Pourquoi Lady ? Je demande sincèrement, ingénue.
— Car même si nous venions à en posséder la Technologie, l'Humanité n'est pas prête. Et vu le peu d'Impérialistes encore en vie. Cela ferait bien plus de mal que de bien. Sans compter qu'il est possible que tout véhicule approchant du vaisseau soit simplement vaporisé.
Je l'écoute avec intensité.
— Des systèmes de défense équipant le Renovanem ? Les risques de l'Espace ?
— Simple suppositions. Mais j'imagine qu'un véhicule de cette taille doit être équipé de moyens de protection, quand bien même il n'ait pas été achevé.
— Et pourtant... je suis certaine que nous pourrions trouver bien des réponses à nos questions là-haut... Peut-être même trouver les moyens de continuer le voyage vers une planète moins hostile...
— C'est une façon de voir les choses. Dit-elle ne façon plus décontractée.
— Il avait accompli tout ce qu'il avait à accomplir pour la cité.
Pensive, je me laisse aller en lui souriant.
— Mon rêve le plus fou... serait que nous puissions atteindre son vaisseau...
— Il ne vaut mieux pas que nous puissions atteindre le Renovamen.
— Pourquoi Lady ? Je demande sincèrement, ingénue.
— Car même si nous venions à en posséder la Technologie, l'Humanité n'est pas prête. Et vu le peu d'Impérialistes encore en vie. Cela ferait bien plus de mal que de bien. Sans compter qu'il est possible que tout véhicule approchant du vaisseau soit simplement vaporisé.
Je l'écoute avec intensité.
— Des systèmes de défense équipant le Renovanem ? Les risques de l'Espace ?
— Simple suppositions. Mais j'imagine qu'un véhicule de cette taille doit être équipé de moyens de protection, quand bien même il n'ait pas été achevé.
— Et pourtant... je suis certaine que nous pourrions trouver bien des réponses à nos questions là-haut... Peut-être même trouver les moyens de continuer le voyage vers une planète moins hostile...
— C'est une façon de voir les choses. Dit-elle ne façon plus décontractée.
Je reste longuement pensive.
— Vous avez été vous aussi victime de la nuit du Monolithe Lady, avec son Excellence ?
— Pourquoi cette question ?
— Parce que je suis si jeune. Que je ne vous connais pas... Pardonnez si je vous parais indiscrète Lady... Ne voyez pas de malice dans mes questions, je n'en ai pas. Je sais que son Excellence a connu un long exil en secteur 7. Que vous avez dû faire de même en terre impie. Cela semble si cruel dans les deux cas. Mais vous avez survécu.
— C'est la le propre de toute espèce vivante. Survivre. Mais je crains que pour ce qui est de ma personne, tout est public ou partiellement.
— Vous avez été vous aussi victime de la nuit du Monolithe Lady, avec son Excellence ?
— Pourquoi cette question ?
— Parce que je suis si jeune. Que je ne vous connais pas... Pardonnez si je vous parais indiscrète Lady... Ne voyez pas de malice dans mes questions, je n'en ai pas. Je sais que son Excellence a connu un long exil en secteur 7. Que vous avez dû faire de même en terre impie. Cela semble si cruel dans les deux cas. Mais vous avez survécu.
— C'est la le propre de toute espèce vivante. Survivre. Mais je crains que pour ce qui est de ma personne, tout est public ou partiellement.
Je m'incline doucement
— Merci en tout cas, de m'avoir écoutée Lady.
— De rien.
— Si. C'était important pour moi. Je vous souhaite le meilleur Lady, pour l'Empire, et pour vous.
— Passez une bonne journée Citoyenne.
— Merci en tout cas, de m'avoir écoutée Lady.
— De rien.
— Si. C'était important pour moi. Je vous souhaite le meilleur Lady, pour l'Empire, et pour vous.
— Passez une bonne journée Citoyenne.
Je réajuste ma casquette Impériale, la regarde un instant avec intensité et m'éloigne, légère comme une plume, après un sourire doux. Mais dans ma tête… je suis en train de bouillir. Suis-je en train de perdre ma religion ? En tout cas… je ne perdrai jamais mon Amour. Ni mon âme.
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Mais... comment pouvais-je deviner que c'était la dernière fois que je la verrais ? Qu'à peine quelques heptades après... elle allait disparaître dans le grand extérieur, si fascinant, et si mortel... Et comment pouvais-je deviner que j'allais partager la profonde peine de celle que j'aime, pour Irista.
__
Elle, qui combattait ma Foi, mais connaissait à présent ce qu'était le vide, entre les étoiles...
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Informations sur l'article
Perso :)
28 Janvier 2016
1511√
21☆
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Niklas~41602 (73☆) Le 28 Janvier 2016
:( -
Ethayel (767☆) Le 29 Janvier 2016
Sœurette ♥