EDC de Necoras~46369

Toujours en attente, attente et attente encore.
A force de rester dans cette salle j'en perds la notion du temps. La tension est palpable, des allez et venues constants, des camarades qui ne reviennent pas toujours.

Je regarde mes camarades s'entraîner, peaufiner leur style de combat, nettoyer leurs armes et équipements. Une guerre se prépare, il n'y a que ça qui peu expliquer autant d'assassinats.

Nos chefs m'ont expliqué qu'Armacham est pris en sandwich par deux types d'attaques visant l'Imperium... Mais je n'ai pas tout compris mis à part que c'est des rebelles qui foutent le bordel. Ça, ça ne change pas à d'habitude.

Ils veulent faire tomber l'Imperium et pour ça, ils ont décidé avec intelligence (il faut l'avouer) de s'attaquer aux consortiums qui permettent de faire fonctionner l'économie. Xaios et Chérachum ont essayé de bien m'expliquer, mais je n'ai pas tout compris...

Comme il est quasiment impossible de sortir en ce moment, je préfère m'entraîner tout les jours au combat.

Xaios n'y va pas de mains mortes.
Si je pouvais voir mes bleus sur ma peau je suis certain d'en avoir à chaque centimètres carrés de mon corps. Mais c'est pour la bonne cause, je suis trop faible et si je sors travailler maintenant, je ne pourrais même pas me défendre. Ma résistance aux coups est vraiment pitoyable.

D'ailleurs Xaios a eu peur pendant l'entraînement d'hier.

On va tester avec une arme, je prends mon flingue.

Heu attends juste que je me repose un peu, je tiens presque plus sur mes jambes.

Il s'équipe, je me repose un peu, respire un grand coup....

Et je me suis retrouvé à terre, inconscient.

Un coup. Il a fallut un seul coup pour me mettre KO.

Je me relève après un certain temps

Ok... Il y a encore du boulot

Encore un peu et il me tuait... J'aurais eu du sang sur mon visage et ça aurait taché mes cheveux, je n'ose pas imaginer le temps de lavage qu'il y aurait eu après.

ça me fait penser que je n'ai pas pris de douche depuis un bon moment. Mes habits sentent surement la sueur mais heureusement - si on peut dire- , je ne le sens pas.

Quand je pense à la personne qui nous permet de nous protéger chez elle... Il faudra qu'elle lave tout de fond en comble pour faire partir les odeurs de fauves...

Aujourd'hui, s'il a le temps, il m'apprendra la défense avec des boucliers énergétiques. Je ne m'en suis jamais servi ça m'intrigue.
Ne vont-ils pas me ralentir ?
Comment parer les coups puis attaquer avec un équipement aussi encombrant ?

Je préférerais me battre avec simplement deux armes ou un arc, c'est plus élégant.

Pour passer le temps j'allume le Jukebox. Une petite musique avant de se faire casser est toujours plaisant. Même dans la brutalité des événements, il ne faut pas s'oublier et rester classe.

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J'ai tendance à regarder que ce que je pourrais faire pour aider si je n'étais pas aussi inexpérimenté. Mais cette façon de penser m'a fait perdre quelque chose de plus important. Ce que ressentent les autres, leurs propres difficultés. A vouloir sauter les étapes il fallait bien qu'un événement me claque à la face.

Je n'ai aucune attache, pas de famille, pas de passé. Je ne suis probablement pas le seul, mais il me semble, à mon humble avis, qu'il vaut mieux être comme ça ici...

C'était le lendemain matin, en me réveillant Arabis était assis à côté de moi. Après des salutations qui se font de coutumes, il en vint évidemment à demander comment j'allais. Je ne pus que lui dire que je me sentais un peu claustrophobe à force de pourrir ici et que les grands espaces me manquait.

Et vous de votre côté comme ça va ?

J'essaye de protéger du monde contre les rebelles.

ça, c'est la routine, je m'y attendais. Cette phrase renforçait mon envie d'entraînement en vue de les accompagner à l'extérieur.

Ah donc vous sortez tout les jours ! Comment ça se présente dehors ?

Ouais un peu... je me mets en furtif ... Je vais voir ma fille... Puis mon frère au centre de cryo.

Et voilà comment on fait une boulette en deux secondes de discussions. Quoi dire de plus que "désolé" ? Je ne sais pas ce que ça fait, quel sentiment le ravage étant donné que je ne suis pas dans son cas.
Je ferais bien d'apprendre à me taire et surtout bien réfléchir avant de sortir une question.

Plus tard dans la journée, j'appris qu'il a failli se suicider. J'ai eu un moment d'absence à ce moment là.

ça s'est passé il y a dix minutes environ

Il m'en a parlé ce matin... Essayait-il de mettre la puce à l'oreille ? Comme toujours je reste ignorant.

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Un jour plus tard.
Un nouveau dans le consortium a besoin d'entraînement. Il m'a attendu au dojo toute la journée. J'étais assez indécis. Sortir de la planque est assez dangereux. Je me résolu à y aller, l'envie de prendre l'air surement.
Pendant dix bonnes minutes, je marchais à tâtons, le long des bâtiments, les oreilles en alerte.
Personne.
Les rues sont vide, on ne voit quasiment aucune trace. J'avance encore quelques mètres pour arriver enfin au dojo. Cette rue me manquait, elle me rappelle mes débuts (si près encore et pourtant).

J'entre

Une personne était présente dans le dojo. Pas d'erreur possible, c'est l'humain qui m'a contacté.

S'approche de l'humain.

C'est étrange de se retrouver à la place de Xaios ou Ianouf... Ce n'est pas moi cette fois-ci qui demande de l'entraînement et à m'entraîner aux coups. Là, c'est moi qui réceptionnera les coups de poings américains.

Bonjour, je suis l'elfe que vous avez contacté, Necoras. Vous êtes bien Eliarn ?

Bonjour, oui c'est ça

Après quelques échanges de politesses, nous avons commencé l'entraînement. Il s'est plutôt bien passé, on avait à peu près le même niveau. Simplement et c'est normal, la puissance de frappe qui différait. A force d'avoir foncé dans Xaios... L'inverse m'aurait paru étrange.

J'ai donné quelques indications que l'on m'avait donné à mon arrivée, il écoutait attentivement. C'est marrant, j'avais l'impression de me voir il y a un an, quand j'arrivais ici. Un an... Le temps passe vite c'est fou.

Le soir, je suis tout de même retourné à la planque. Sait-on jamais, mieux vaut ne pas tenter le diable.

Serais-ce la fin de l'attente ? Vais-je pouvoir retourner travailler sans trop risquer une mort bête ?