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XX.Glooming Dream
Des mots qui m'ont habités pendant tellement longtemps. Moi, jeune vautour. D'ailleurs, est-ce que je pouvais encore me considérer jeune? Était-ce vraiment... la réalité?
Aujourd'hui je marche dans le smog, le bec levé vers le ciel éternellement couvert, à me questionner de quoi sera fait demain, et ne vivant plus mon passé comme un boulet de plus en plus lourd que je trainais à mes pieds... les ans ont passés. Bientôt 12 ans... Le temps s'écoule comme la pluie drue et acide de cette cité tantôt sordide tantôt prometteuse. Et moi marcheuse d'ombre, je trace de mes pas un chemin qui m'est unique. Rêveuse que je suis
Ces années, le temps... ces gens. Rebelle, puis Impériale. Sommes-nous réellement forcé de définir les gens par leur provenance? L'eau clapote sous mes bottes renforcées. Je cliquète du bec, regardant alors mon reflet qui se brouille le long d'un parvis. Je vois les glaneurs, parmi la foule compacte qui nous entoure. Le rêve est la fleur de l'espoir. Un jour, peut-être que nous serons capable de voir au-delà. Au delà des murs, que nous cesserons de craindre l'extérieur. Un jour.
"Parfois il faut tomber pour savoir se relever". C'est vrai. Très bien, et parfois on se tient au bord du précipice, on regarde le vide, on se questionne. S'en éloigner ou se laisser verser dans le vide. Purification par le vide. Vertige palpable. Je suis maintenant à la maison. Un regard sur ma femme, je me dénude et file sous la douche, nettoyant mes plumes de mes pensées obsédantes. J'évacue le stress, l'angoisse fugace qui rode tel un monstre pour ne regarder vers l'avant. Et je la rejoins, me blottissant entre les draps, mon bec se pose contre son épaule. Je ferme les yeux pour enfin me laisser bercer vers d'autres rêves. Les voix familières de mes souvenirs heureux me berçant. L'aventure continue. Encore.
"Parfois il faut tomber pour savoir se relever". C'est vrai. Très bien, et parfois on se tient au bord du précipice, on regarde le vide, on se questionne. S'en éloigner ou se laisser verser dans le vide. Purification par le vide. Vertige palpable. Je suis maintenant à la maison. Un regard sur ma femme, je me dénude et file sous la douche, nettoyant mes plumes de mes pensées obsédantes. J'évacue le stress, l'angoisse fugace qui rode tel un monstre pour ne regarder vers l'avant. Et je la rejoins, me blottissant entre les draps, mon bec se pose contre son épaule. Je ferme les yeux pour enfin me laisser bercer vers d'autres rêves. Les voix familières de mes souvenirs heureux me berçant. L'aventure continue. Encore.
Informations sur l'article
📖Vita Vulturis
05 Juin 2020
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Thalya (15☆) Le 06 Juin 2020
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