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ii. memento mori
MEMENTO MORI.
A SONG FOR YOU
A SONG FOR YOU
MEMENTO MORI.
Empereur mais homme.
Il paraît souvent bleu, lui, une statue de marbre qui reflète l’image du pouvoir. Humaine ? Les épieux sont nombreux, s'enfoncent dans son elfique enveloppe à la recherche d’aveux. Les esprits s’abeaudissent. Il s’élève au-dessus de la plèbe. Souffle, vent envieux, souffle, méphitique frustration que les convoiteux ont moulé à partir de leur haleine putride. Il s’élève ou plutôt s’abaisse, accepte de recueillir entre l’index et le pouce ce qui se transformera en fardeau. Porter le pouvoir n’a finalement rien de glorifiant.
Empereur mais homme.
Il paraît souvent bleu, lui, une statue de marbre qui reflète l’image du pouvoir. Humaine ? Les épieux sont nombreux, s'enfoncent dans son elfique enveloppe à la recherche d’aveux. Les esprits s’abeaudissent. Il s’élève au-dessus de la plèbe. Souffle, vent envieux, souffle, méphitique frustration que les convoiteux ont moulé à partir de leur haleine putride. Il s’élève ou plutôt s’abaisse, accepte de recueillir entre l’index et le pouce ce qui se transformera en fardeau. Porter le pouvoir n’a finalement rien de glorifiant.
Tudieu !
Étonnamment humaine. L’immortalité agite ses pitreries habillées d’oripeaux pour la valetaille. Et lui, accroupi au sol, transpirant, a conscience du plus beau trésor que la mortalité a à offrir. Cette facette est moins évidente. Et moi, de mes discours captieux, je l’ai enlacé et de mon haleine qui a en réalité toujours été putride, je l’ai embrassé. Les ombres ne cessent de se gausser de moi. Le mal écorche ma dépouille.
Étonnamment humaine. L’immortalité agite ses pitreries habillées d’oripeaux pour la valetaille. Et lui, accroupi au sol, transpirant, a conscience du plus beau trésor que la mortalité a à offrir. Cette facette est moins évidente. Et moi, de mes discours captieux, je l’ai enlacé et de mon haleine qui a en réalité toujours été putride, je l’ai embrassé. Les ombres ne cessent de se gausser de moi. Le mal écorche ma dépouille.
Ne prends pas froid, avais-je susurré, un je t’aime sonnant comme un adieu.
Empereur mais autrefois mien.
Empereur mais autrefois mien.
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Informations sur l'article
REBELLUM, (✧) i, n.
13 Août 2021
567√
9☆
3◊
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◊ Commentaires
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Charly~64294 (0☆) Le 13 Août 2021
-Persécutée par tes propres tourments...Tu t'évapores encore ondoyante rousse dissimulatrice.
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Lizzy~73694 (21☆) Le 18 Août 2021
Magnifique ♥️