EDC de Mazikeen~69430
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"Mieux vaut un cauchemar apprivoisé que la blessure à vif d’un souvenir récent."
Après toutes ces nuits à rester éveillée, à ressasser le passé, à chercher encore et encore un moyen de tout sauver, de tout réparer, ton corps t’avais finalement dit stop.
Tu dormais, d’un sommeil lourd et sans rêve. Mais ta conscience te rappelle à l’ordre, comme si tu avais cédé à la tentation, comme si le sommeil t’était interdit. Tu rouvres les yeux, et tu te redresses dans ton lit, calmement. Ce sommeil n’avait guère était agité, et dans l’obscurité de ce petit studio qui ne t’appartient pas, rien n’avait bougé.
Le frigo bas de gamme faisait toujours son inlassable bruit vibrant, et le robinet de la douche gouttait par intermittences régulières sur la faïence. Par la petite fenêtre au-dessus de l’évier, les lumières de la rue venait parfois baigner l’intérieur d’un halo coloré avant de disparaître brusquement. Et c’est sur le passage d’un individu en overboard à néons rouges, que ton œil repère quelque chose devant la porte.
Une silhouette se tenait là, tournée vers toi. On aurait dit un homme vu la largeur de ses épaules et sa taille. Il te regardait sans esquisser un geste, à croire qu’il s’agissait là d’une illusion, une hallucination. Tu t’empresses d’allumer la lumière sur ta table de nuit, afin d’éclairer les lieux d’une faible lueur dorée, assez pour identifier ton intrus.
Tu dormais, d’un sommeil lourd et sans rêve. Mais ta conscience te rappelle à l’ordre, comme si tu avais cédé à la tentation, comme si le sommeil t’était interdit. Tu rouvres les yeux, et tu te redresses dans ton lit, calmement. Ce sommeil n’avait guère était agité, et dans l’obscurité de ce petit studio qui ne t’appartient pas, rien n’avait bougé.
Le frigo bas de gamme faisait toujours son inlassable bruit vibrant, et le robinet de la douche gouttait par intermittences régulières sur la faïence. Par la petite fenêtre au-dessus de l’évier, les lumières de la rue venait parfois baigner l’intérieur d’un halo coloré avant de disparaître brusquement. Et c’est sur le passage d’un individu en overboard à néons rouges, que ton œil repère quelque chose devant la porte.
Une silhouette se tenait là, tournée vers toi. On aurait dit un homme vu la largeur de ses épaules et sa taille. Il te regardait sans esquisser un geste, à croire qu’il s’agissait là d’une illusion, une hallucination. Tu t’empresses d’allumer la lumière sur ta table de nuit, afin d’éclairer les lieux d’une faible lueur dorée, assez pour identifier ton intrus.
C’est alors que tu reconnais le visage souriant qui apparaît, alors que ton inconnu qui n’en est plus un, approche pour venir s’asseoir sur le bord du lit.
"Salut, Miss. Tu m’as écris, alors me voilà."
"Doryan… "
"Doryan… "
C’était bien lui. Ce si bel homme, qui avait dû faire tourner bien des têtes, avec son air bienveillant, et ce sourire si ravageur. Mais tu n’es pas du genre à te laisser conquérir si facilement. D’ailleurs, il n’avait jamais essayé. Mais il t’avait manqué. Car il t’avait semblé qu’il avait toujours été bon avec toi. Mais il était là, parce que tu lui avais écrit, et toi, misérable petite améliorée, tu n’avais jamais connu plus belle intention envers toi depuis bien longtemps. Tu en fus tellement émue que tes yeux s’embuèrent.
"Vous m’avez manqué… J’ai tant de choses à vous dire… "
Tu saisis l’une de ses mains chaudes et calleuses, et… quelque chose te tracasse. Tu connais ces mains, comme si tu les avais bien trop souvent tenues, bien trop souvent senties sur ta peau. Tu baisses les yeux dessus, et c’est avec horreur que tu constates que son annulaire porte une cicatrice en forme de bague. Comme… Une alliance de mariage. Tu le lâches, oh non, tu ne veux plus le toucher. Tu relèves les yeux vers lui, sourcils froncés. Comment peut-il lui aussi te trahir ainsi ?
Mais ce n’est plus Doryan assis face à toi. C’est un grand homme, musclé, aux cheveux gris et aux prunelles d’acier. Des yeux que tu reconnaitrais n’importe où. Il te sourit, et reprend ta main avec chaleur, l’étreignant doucement. Il se penche vers toi pour te murmurer quelque chose.
"Sois à moi pour toujours. Tu ne peux pas vivre sans moi. Je te suis indispensable. Reviens. Je continuerai à te faire mal, mais tu ne pourras jamais partir. Parce que tu m’aimes plus que tout. Reste près de moi, et voit que tu n’es rien pour moi."
Qu’avais-tu fait pour mériter ça, Maze ? Tu la sens, cette douleur si familière qui te noue la gorge, qui te tétanise et t’empêche de hurler ? Tu aimerais réagir, et lui faire mal aussi. Mais tu as beau tendre la main, tu ne peux pas l’atteindre, et ça le fait rire. Il est là, à te considérer avec amusement, pendant que ses mains déshabillent celle qui remue sur ses genoux et lui capture la bouche.
Tu ne comprends pas. Tu as toujours tout donné, tout sacrifier, pourquoi n’obtiens-tu jamais rien en retour ? Pourquoi ? Pourquoi tout le monde te regarde avec pitié ? Pourquoi tout le monde te met à l’écart ? Pourquoi ? Pourquoi ?!
Tu n’es pas sa chose ! Tu n’es pas un monstre ! Tu as le droit de te débattre !
Ton bras trouve alors son extension, et tu n’es que détermination. Ta lame s’enfonce sèchement dans cette chair molle, pile sous le diaphragme. Mais ce n’est pas lui que tu transperces. Ce n’est pas lui qui te supplie du regard. Ce n’est pas lui qui s’affaisse sans vie sur la petite vautour.
C’est l’enfant. Celui avec les yeux bleus.
Ta main se met à trembler alors qu’à tes oreilles, raisonnent les accusations de tes pairs.
"L’est pas nette celle-là."
" Putain d’tarée ! "
"Je vais pas en expé avec elle."
"Penser ? Ca t’arrives pas souvent hein ?"
" Putain d’tarée ! "
"Je vais pas en expé avec elle."
"Penser ? Ca t’arrives pas souvent hein ?"
Tu voudrais que ça s’arrête. Ce n’est pas ta faute, tu as exécuté les ordres.
"Oui, mais vous auriez pu attendre et ne pas les exécuter tout de suite et voir avec les autres."
Tu te sens piégée. Ils t’ont piégée. Ils savaient que tu allais frapper. Ils savaient que tu ferais ce qu’on t’a ordonné, car tu es ainsi, tu sacrifies tout à l’Empire sans réfléchir. Ils t’ont piégée, ils t’ont éliminée. C’était un complot.
La blonde hurle soudainement, déchirant le silence dans son petit studio. Elle se redresse, et se tétanise, trempée de sueur, et tremblante. Elle ne parvient pas à se calmer, ses sanglots, bruyants, lui brûlent les joues. Elle n’aurait jamais dû s’endormir. Même son esprit lui en veut.
Elle finit par se rallonger dans les draps mouillés par sa terreur, et reste là, sans bouger, le reste de la nuit, anxieuse à l’idée que ses démons reviennent la hanter.
Elle finit par se rallonger dans les draps mouillés par sa terreur, et reste là, sans bouger, le reste de la nuit, anxieuse à l’idée que ses démons reviennent la hanter.
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Informations sur l'article
Labyrinthe
17 Octobre 2018
799√
11☆
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◊ Commentaires
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Doryan~68348 (32☆) Le 17 Octobre 2018
Pauvre Maze... Faut jamais faire confiance à un type aux cheveux gris et aux yeux d'acier, c'est marqué sur sa tête que c'est un vilain! Quelle drôle d'idée franchement... Alors que bon, un bogoss chaleureux et brun, gentil et souriant, c'est forcément mieux, c'est l'évidence... -
Mazikeen~69430 (32☆) Le 17 Octobre 2018
Oui mais le BG brun il est pas là ! -
Jinta (734☆) Le 17 Octobre 2018
Cheveux blancs / Gris > ALL RACE -
Paloma (2☆) Le 17 Octobre 2018
Et oui quel sourire ravageur ce Doryan !