EDC de Mazikeen~69430
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"Le désespoir dédaigne les larmes : il a ses cris."
Mais regarde-toi, s’il te plait. Te voilà de nouveau là où tout a commencé. Comme si tout ce temps, tu avais avancé pour reculer.
Te voilà encore devant ce miroir, fesses contre le sol dans ce tout petit studio qui fût un jour le repaire de deux amoureux. Tu ne te dégoûtes pas, à te voir souiller les particules d’amour qui restent dans l’air de cet endroit avec ton désespoir, et ta noirceur ?
Te voilà encore devant ce miroir, fesses contre le sol dans ce tout petit studio qui fût un jour le repaire de deux amoureux. Tu ne te dégoûtes pas, à te voir souiller les particules d’amour qui restent dans l’air de cet endroit avec ton désespoir, et ta noirceur ?
Tout a commencé alors que tu étais brisée. Et te voilà, à la fin de tout, brisée de nouveau.
Mais cette fois c’est un peu différent. Tu ne ressens plus ni rage, ni colère. Et ça t’inquiète, car c’était bien tout ce qu’il t’était resté à ce moment-là pour te garder vivante. Mais même ça, tu ne l’as plus.
Mais cette fois c’est un peu différent. Tu ne ressens plus ni rage, ni colère. Et ça t’inquiète, car c’était bien tout ce qu’il t’était resté à ce moment-là pour te garder vivante. Mais même ça, tu ne l’as plus.
Tu commences même à te rendre compte que tu as donné plus que tu pouvais, sans rien avoir en retour.
Peut-être avais-tu une date de péremption ? C’est drôle, toi qui disais que l’Homme n’est pas fait pour vivre éternellement. Mais lorsque tu disais ça, combien d’année te laissais-tu avant de t’épuiser ? Cinquante ? Quatre-vingt ? Et au final, il s’avère que tu es déjà lessivée au bout de quatre. Quelle faiblesse.
Peut-être avais-tu une date de péremption ? C’est drôle, toi qui disais que l’Homme n’est pas fait pour vivre éternellement. Mais lorsque tu disais ça, combien d’année te laissais-tu avant de t’épuiser ? Cinquante ? Quatre-vingt ? Et au final, il s’avère que tu es déjà lessivée au bout de quatre. Quelle faiblesse.
Ca faisait un moment que tu la cogitais, celle-là. Tu as eu le temps d’y penser, depuis que tu ne dors plus. D’ailleurs, tu ne sais pas trop pourquoi. Tu te demandes si ce ne sont pas ces pilules qui te tiennent sans cesse éveillée. Qui font monter en toi des angoisses terribles, chaque fois que le moment de fermer les yeux est venu. Donc tu ne dors pas. Ou très peu. Et de toute façon, seule, tu as toujours très mal dormi. Tes nuits n’étaient merveilleuses que lorsqu’il était à côté de toi.
Tu soupires. Oui, tu en as assez de toi-même. Tu peux penser à n’importe quoi, à la pluie et au smog, tout te ramène toujours vers lui. Ca t’agace. Ca t’empêche de l’oublier. Ca t’énerves, même. Tu t’énerves. C’est à toi que tu en veux. Ton regard éteint, épuisé, t’est insupportable. La misère que tu transpires t’est intolérable. Tu voudrais te gifler, et te hurler de te ressaisir, de te relever, et d’être digne. Mais c’est le verre que tu brises. Et celui-ci n’apprécie pas ton geste, et c’est par une longue entaille le long de ton avant-bras qu’il te le fera savoir.
Dans le désespoir, tu le sais, on voudrait toujours être mort. Pourtant, cela ne veut pas dire que tu souhaites mourir.
Mais mourir, il le faut. C’est ce que tu t’es dit. C’est ce que tu lui as dit.
Tu as tout écrit sur des pages, pour que cette histoire soit retenue par le papier. C’est ta façon à toi de l’enterrer.
Tu voudrais pouvoir oublier. Tu n’y arriveras jamais mais tu vas t’y employer. Ca lui fait mal, mais la douleur, oh, Maze. Tu es bien au-delà de ça maintenant.
Mais mourir, il le faut. C’est ce que tu t’es dit. C’est ce que tu lui as dit.
Tu as tout écrit sur des pages, pour que cette histoire soit retenue par le papier. C’est ta façon à toi de l’enterrer.
Tu voudrais pouvoir oublier. Tu n’y arriveras jamais mais tu vas t’y employer. Ca lui fait mal, mais la douleur, oh, Maze. Tu es bien au-delà de ça maintenant.
Tu as promis, que tu irais jusqu’au bout. Et tu le feras, quoiqu’il t’en coûte. Et quand tu te seras bien abîmée sur la vie, ses trop nombreuses déceptions pour si peu de bonheur, tu partiras. Peut-être connaitras-tu la paix, quelque part dans cette non-existence qui t’attend.
Mais les dés sont jetés, l’issue tu la connais. A toi d’avancer, sachant que tu es en train de perdre.
Mais tout va bien, petite augmentée.
Tu ne le sais pas, mais ton destin était tout tracé.
Mais les dés sont jetés, l’issue tu la connais. A toi d’avancer, sachant que tu es en train de perdre.
Mais tout va bien, petite augmentée.
Tu ne le sais pas, mais ton destin était tout tracé.
Top chrono.
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Informations sur l'article
Labyrinthe
01 Octobre 2018
836√
10☆
7◊
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◊ Commentaires
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Dianna (115☆) Le 01 Octobre 2018
« Mourir ne s'apprend pas. » -
Mazikeen~69430 (32☆) Le 01 Octobre 2018
C'est un peu ça ! -
Aislinn~60672 (172☆) Le 01 Octobre 2018
Tres intense a lire. -
Shull (47☆) Le 04 Octobre 2018
Un personnage que j'aurais aimé connaître