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Ego Amo Te
Debout, là sur sa terrasse, face à cette ville trop vivante. Son regard doré posé sur la rue, observant sans les voir ces passants si pressés. Si ils savaient...Elle avait envie de leur crier de prendre leur temps. Prendre le temps d'aimer ceux qui nous sont chers, de partager, rire, profiter avec eux. Elle avait envie de leur hurler que demain il sera trop tard ...tellement trop tard.
Chaque jour était plus terrible que la veille depuis ce sinistre soir où tout s'était effondré autour d'elle. La douleur remplaçait la douleur. La colère succédait à la colère. Elle avait espéré, en vain.
La veille au matin, elle avait eu la réponse du réceptionniste. Tellement froide, inhumaine, dénuée de toute compassion.
Chaque jour était plus terrible que la veille depuis ce sinistre soir où tout s'était effondré autour d'elle. La douleur remplaçait la douleur. La colère succédait à la colère. Elle avait espéré, en vain.
La veille au matin, elle avait eu la réponse du réceptionniste. Tellement froide, inhumaine, dénuée de toute compassion.
-/ Centre de Clonage - Réceptionniste
Citoyenne,
L'individu Quirin a été jugé inapte à la survie en surface, sa suppression est effective et définitive.
Toute l'équipe du Centre vous souhaite une merveilleuse journée.
Citoyenne,
L'individu Quirin a été jugé inapte à la survie en surface, sa suppression est effective et définitive.
Toute l'équipe du Centre vous souhaite une merveilleuse journée.
Ils lui souhaitaient une merveilleuse journée ...Elle avait eu envie de hurler sa douleur, mais rien ne sortait ...rien ne sortait plus depuis des jours, plus de larmes, pas de cris. Elle n'était que souffrance silencieuse.
Et Joy, leur fille qui lui parlait de cette colère qui l'habitait. Mais comment lui dire qu'elle avait une envie irrésistible de tout casser ? Comment lui expliquer qu'elle repoussait de toutes ses forces cette envie de se jeter dans une cuve de glace ?
Y parviendrait-elle ? Serait-elle forte comme on lui dit de l'être ? Quirin était un battant, un vrai guerrier de la vie. Pas elle, elle était épuisée, à bout, anéantie par cette nouvelle perte.
Mais il fallait qu'elle prépare la cérémonie. Elle allait devoir prendre la parole, pour lui rendre hommage, pour lui dire au revoir....pour lui parler, une dernière fois.
Et Joy, leur fille qui lui parlait de cette colère qui l'habitait. Mais comment lui dire qu'elle avait une envie irrésistible de tout casser ? Comment lui expliquer qu'elle repoussait de toutes ses forces cette envie de se jeter dans une cuve de glace ?
Y parviendrait-elle ? Serait-elle forte comme on lui dit de l'être ? Quirin était un battant, un vrai guerrier de la vie. Pas elle, elle était épuisée, à bout, anéantie par cette nouvelle perte.
Mais il fallait qu'elle prépare la cérémonie. Elle allait devoir prendre la parole, pour lui rendre hommage, pour lui dire au revoir....pour lui parler, une dernière fois.
Alors elle quitta cette terrasse pour aller s'installer à son bureau, lieu très impersonnel. Pour mettre toutes les chances de son côté de pouvoir coucher des mots dignes de l'homme qu'elle pleurait aujourd'hui. Ceux qu'elle lui dirait à la Domus et qu'il emporterait pour l'Eternité, leur Eternité. Celle qu'on leur avait volée.
Quirin, comment résumer en quelques phrases celui que tu étais. C'est impossible.
86 ans de vie, de passion, de drames, de rires et de larmes.
Je n'ai pas été témoin de tout alors je vais simplement parler de l'homme que j'ai découvert, croisé, trouvé....puis retrouvé.
NI déjà tu avais ce petit sourire dont tu ne te départissais que rarement. Ce flegme et ce calme qui te caractérisaient
Et la première fois que je t'ai vu, nos regards se sont accrochés. Mais tu étais engagé ailleurs et moi aussi.
Alors nos relations sont restées conventionnelles, cordiales. Je ne peux même pas dire amicales car l'attirance faisait qu'il valait mieux éviter de nous voir.
Mais le destin a fait que nos chemins se sont croisés et recroisés jusqu'à travailler ensemble au CDO. OI que tu affectionnais particulièrement.
C'était juste avant qu'une défaillance majeure de ma puce APM ne me pousse en cryo pour de très nombreuses années.
Et durant la majorité de ta vie, je n'étais pas là. enfermée dans la glace. Et je ne sais de cette période que ce que tu as pu m'en raconter durant de longs cycles.
Ce que tu appelais ta "période sombre", tes souffrances, tes doutes, tes actes, tes passions destructrices.
Mais ce dont j'ai été témoin privilégiée, c'est cette lueur que j'ai retrouvée dans tes prunelles abyssales ce soir là, au Plaza.
Ce regard noir qui m'a transpercé de nouveau et ces quelques mots que tu as prononcés " c'est bien vous, je ne rêve pas". Je t'ai simplement sourit en retour...
Des échanges de souvenirs, des rires, un verre partagé et nous avons quitté le bar, poursuivant notre conversation par messages, comme si nous ne pouvions plus y mettre fin.
Nous nous retrouvions, libres de tous engagements et enfin réunis pour ce que nous pensions l'Eternité.
Des serments de Toujours, des promesses d'Infini, des envies d'Eternité, Une fille, un joyau qui nous unissait plus encore.
Une année de bonheur, puis deux, mais comment pouvions nous savoir que la troisième s'achèverait de cette façon avec tant de souffrance.
Quirin, tu étais notre roc inébranlable, notre socle si solide.
Oh tu avais bien sûr des défauts. tes idées qui parfois heurtaient les miennes et nous valaient de belles engueulades mais qui n'en a pas eu avec toi ?
Cette arrogance, cette impertinence qui agaçaient.
Sûr de toi, tétu, tu défendais tes convictions avec hargne.
Mais aujourd'hui, je donnerai tout ce que j'ai pour m'agacer à nouveau devant ce petit sourire insolent.
Je ne sentirai plus ton anapurnol se refermer sur moi, ni cette odeur fruitée détestable de tes cigarettes.
Notre maison est emplie de toi, de ta présence, de ton souvenir. Et lorsque je ferme les yeux, j'espère encore sentir tes bras m'entourer mais ..il n'y a plus rien, que le vide immense que tu as laissé derrière toi.
J'ai espéré une erreur, je t'ai attendu, je voulais que tu reviennes...je ne pouvais pas admettre que tu ne reviendrais pas. Mais la réponse du Réceptionniste, implacable a anéanti tous mes espoirs.
Les mots résonnent encore dans ma tête " jugé inapte à la suvie en surface" " suppression effective et définitive".
Non, tu n'as pas décidé de partir, c'était inconcevable. tu étais un battant, tu ne baissais pas les bras, jamais. Et jusqu'au bout tu t'es battu.
Ils ont décidé pour toi, pour nous.
Quirin, tu m'appelais ta lumière et je porte cette tenue blanche en ton honneur. Cette tenue que nous avions achetée tous les deux. Mais aujourd'hui ta lumière s'est ternie et où que tu sois, tu as emporté un morceau de moi, à jamais dans tes bras.
Alors entends ces mots que tu me répétais chaque jour : Ego Amo Te.
86 ans de vie, de passion, de drames, de rires et de larmes.
Je n'ai pas été témoin de tout alors je vais simplement parler de l'homme que j'ai découvert, croisé, trouvé....puis retrouvé.
NI déjà tu avais ce petit sourire dont tu ne te départissais que rarement. Ce flegme et ce calme qui te caractérisaient
Et la première fois que je t'ai vu, nos regards se sont accrochés. Mais tu étais engagé ailleurs et moi aussi.
Alors nos relations sont restées conventionnelles, cordiales. Je ne peux même pas dire amicales car l'attirance faisait qu'il valait mieux éviter de nous voir.
Mais le destin a fait que nos chemins se sont croisés et recroisés jusqu'à travailler ensemble au CDO. OI que tu affectionnais particulièrement.
C'était juste avant qu'une défaillance majeure de ma puce APM ne me pousse en cryo pour de très nombreuses années.
Et durant la majorité de ta vie, je n'étais pas là. enfermée dans la glace. Et je ne sais de cette période que ce que tu as pu m'en raconter durant de longs cycles.
Ce que tu appelais ta "période sombre", tes souffrances, tes doutes, tes actes, tes passions destructrices.
Mais ce dont j'ai été témoin privilégiée, c'est cette lueur que j'ai retrouvée dans tes prunelles abyssales ce soir là, au Plaza.
Ce regard noir qui m'a transpercé de nouveau et ces quelques mots que tu as prononcés " c'est bien vous, je ne rêve pas". Je t'ai simplement sourit en retour...
Des échanges de souvenirs, des rires, un verre partagé et nous avons quitté le bar, poursuivant notre conversation par messages, comme si nous ne pouvions plus y mettre fin.
Nous nous retrouvions, libres de tous engagements et enfin réunis pour ce que nous pensions l'Eternité.
Des serments de Toujours, des promesses d'Infini, des envies d'Eternité, Une fille, un joyau qui nous unissait plus encore.
Une année de bonheur, puis deux, mais comment pouvions nous savoir que la troisième s'achèverait de cette façon avec tant de souffrance.
Quirin, tu étais notre roc inébranlable, notre socle si solide.
Oh tu avais bien sûr des défauts. tes idées qui parfois heurtaient les miennes et nous valaient de belles engueulades mais qui n'en a pas eu avec toi ?
Cette arrogance, cette impertinence qui agaçaient.
Sûr de toi, tétu, tu défendais tes convictions avec hargne.
Mais aujourd'hui, je donnerai tout ce que j'ai pour m'agacer à nouveau devant ce petit sourire insolent.
Je ne sentirai plus ton anapurnol se refermer sur moi, ni cette odeur fruitée détestable de tes cigarettes.
Notre maison est emplie de toi, de ta présence, de ton souvenir. Et lorsque je ferme les yeux, j'espère encore sentir tes bras m'entourer mais ..il n'y a plus rien, que le vide immense que tu as laissé derrière toi.
J'ai espéré une erreur, je t'ai attendu, je voulais que tu reviennes...je ne pouvais pas admettre que tu ne reviendrais pas. Mais la réponse du Réceptionniste, implacable a anéanti tous mes espoirs.
Les mots résonnent encore dans ma tête " jugé inapte à la suvie en surface" " suppression effective et définitive".
Non, tu n'as pas décidé de partir, c'était inconcevable. tu étais un battant, tu ne baissais pas les bras, jamais. Et jusqu'au bout tu t'es battu.
Ils ont décidé pour toi, pour nous.
Quirin, tu m'appelais ta lumière et je porte cette tenue blanche en ton honneur. Cette tenue que nous avions achetée tous les deux. Mais aujourd'hui ta lumière s'est ternie et où que tu sois, tu as emporté un morceau de moi, à jamais dans tes bras.
Alors entends ces mots que tu me répétais chaque jour : Ego Amo Te.
Elle devrait relire, réfléchir à ces mots mais elle n'en avait plus la force. Ecrire cet hommage avait puisé le peu d'énergie dont elle disposait encore. Il fallait qu'elle dorme. Qu'elle dorme pour oublier, ne plus penser...si seulement elle pouvait ne plus se réveiller.
Informations sur l'article
Mayiine
10 Janvier 2024
324√
8☆
4◊
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◊ Commentaires
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Henonn (1485☆) Le 10 Janvier 2024
[Le message du CDC est tellement froid...c'est terrifiant] -
Lexa (0☆) Le 11 Janvier 2024
Bien triste... Il va nous manquer le Quirin !