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EDC de Maxine~43009

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Petit Séjour en Prison Impériale.

Un matin comme les autres en ST….ou presque…
C’est solo que je descends. Comme presque toujours. Le risque, je le prends. J’aime ça, le risque. Ça fait partie d’moi. Comme un besoin de cette bonne petite dose d’adrénaline.
Quelques buissons que je récolte. Je m’éloigne du sas, toujours un peu plus. Je ne fais pas gaffe, j’ai passé la salle centrale. Erreur…
J’me fais tomber dessus…c’était le risque. Les premiers coups tombent, je tente de fuir. Parfois j’y arrive, c’est ça qui me fait triper. L’adrénaline qui monte, l’idée de ne pas savoir si je vais pouvoir les semer et me jouer d’eux. C’est comme au Yaya, tu lances les dés, parfois tu gagnes, parfois tu perds. C’est l’jeu.
Ce matin j’ai perdu. J’m’écroule au sol après un bon gros méchant coup à la tempe. Pourtant cette fois, ils n’étaient pas nombreux. J’en suis presque déçue… Ma vision se floute, mais je distingue et reconnais néanmoins cette silhouette humaine rousse qui se penche sur moi. Je détourne le regard et une naine levant sa grosse hache au-dessus de ma tête.
T’as gagné ta cuve Max…pas grave, t’étais déjà sous warp.
Sauf que cette fois ça ne se passe pas comme prévu…
« Un instant…. »
La rousse pianote, tandis que la naine patiente, hache levée, trépignant de pouvoir désolidariser ma tête de mon corps.
« J’ai l’accord. On la remonte. »
La hache se rabaisse dans un grognement de mécontentement. Me voilà soulevée et transportée à travers les ST, direction le SI. A moitié KO, ça résonne à l’intérieur de ma tête, comme des coups de marteau. Ça fait un mal de gnoll bordel…
Et merde…Gab’ va pas être contente…
On me hisse difficilement en haut du sas impérial. Là, deux autres individus m’attendent. Des visages que je reconnais bien. Le Colonel ainsi que sa conquête du moment.
« Encore elle ? »
« J’vous ai manqué hein ! »
Après quelques échanges bien cordiaux, mon transfert à la prison a lieu. Je reçois à peine des soins de fortune, juste de quoi ne plus tâcher leur sol et on me place en cellule où je gagne un petit repos de plusieurs cycles.
Réveil douloureux 9 cycles plus tard, ça pétarade toujours autant dans ma tête. J’ai à peine le temps d’émerger qu’on me transfère à nouveau. Dans une petite salle cette fois….
hum…je la connais cette salle…la cavalerie va arriver c’est l’heure de l’interrogatoire…
Ils sont d’abord trois à entrer ; la gardienne vaut’, le DI de la prison ainsi que le Colonel. Ils seront rejoints plus tard par la rousse humaine.
L’interrogatoire se déroule d’abord dans une ambiance plutôt musclée, les deux hommes tentent avec insistance de me faire cracher des informations sur les transfuges, les intentions du SR. Mais je ne lâche pas. Ils ne sauront rien.
A chaque non réponse ou à chaque réponse ne leur convenant pas, le Colonel s’amuse à presser fortement sur ma blessure à la tempe avec son pouce pour me faire plier, tandis que le DI me tire la tignasse en arrière, s'entraînant au tir d’Eagle sur mon genou et un pied.
Ne lâche pas Max…ne leur dit rien...
Ça fait un mal de gnoll, la douleur est vive, mais la rage, et ma force de caractère me permettent de tenir. Je me joue verbalement d’eux, les cherchant sur leur propre terrain de jeux. Je mange… je paye de mon insolence, mais je ne lâche rien.
Le Colonel continue sa torture, m'enfonçant cette fois une balle de son fusil avec laquelle il jouait entre ses doigts, dans mon genou blessé par le tir précédent, le triturant et insistant toujours plus à chaque réponse qu’il ne juge pas satisfaisante, me tirant la tignasse à son tour. J’hurle en serrant les dents, mais je ne lâche toujours rien.
Voyant que la méthode n’aboutit guère, ils optent pour la torture psychologique pour tenter de me faire lâcher. Les menaces sur ma femme fusent. Erreur. Ils n’auront rien non plus.
Je les emmène sur un autre terrain.
Fais ce qu’elle t’a dit de faire. Dis leur ce qu’elle t’a dit de dire…
Un terrain qui va éveiller la curiosité de la rousse. Si bien que plus tard, l’Alte Nobilis en personne se déplace pour en savoir plus. La suite de l’interrogatoire se passe plus sereinement, bien que gravement blessée. J’ai leur attention, ils m’écoutent. Le Colonel me surveille du coin de l’œil, jouant avec sa balle de fusil ensanglantée pour me faire comprendre qu’il peut recommencer à tout moment. Je lui lance un regard soutenu et défiant.
Si tu penses que tu me fais peur avec ta méthode…tu te trompes…
L’interrogatoire se termine au bout de 3 longs cycles. La rousse m’injecte un puissant anti douleur. Son comportement envers moi me laisse penser à de la compassion.
La salle se vide de ses occupants, Le Colonel me dépose cette fameuse balle imprégnée de mon sang sur la table face à moi avant de quitter la pièce.
« Un petit souvenir… »
Cette balle, je la fixe un moment, avant de la ranger dans le fond d’une poche en me promettant qu’un jour je la retournerai à son expéditeur…
L’anti douleur faisant rapidement son effet, je m’effondre pour la nuit.

Réveil douloureux du matin…
Bien que l’anti douleur ait fait son effet , celui-ci s’estompe et la douleur se ravive. Je morfle.
Ils se sont bien amusé ces deux déchets de Thallys…
La porte de la salle d’interrogatoire s’ouvre à nouveau, où apparaissent le DI et sa gardienne de vaut’. L’heure de l’exécution a sonné. La délivrance, enfin….
…ou pas…
j’ai encore le droit à un interrogatoire express de la part du DI. V’là qu’il veut que je lui redise à lui ce que j’ai dit à l’Alte Nobilis.
Alors là mon gars…monte sur mon doigt et tu verras ton impérator !!!
Je comprends qu’il n’aura pas les informations qu’il cherche en leur demandant directement et j’en profite pour l’envoyer se faire foutre.
Merde… t’vas encore morfler Max…t’es plus à ça prêt d’façon. Courage, encore un petit effort, t’es bientôt en cuve.
Evidemment, ma non-collaboration n’était pas du tout au goût des deux présents. La gardienne vaut’ me plante ses griffes dans mon cou, prenant bien soin de les enfoncer tout en insistant. Je suis à bout de forces, mais j’ose encore un pied de nez dans un ricanement malgré la douleur. Ma tête heurte ensuite violemment la table et une nouvelle douleur très vive se fait sentir dans mon épaule. Le Di reprend son entrainement au tir sur moi.
La vaut me relâche et je n’ai même plus la force de relever la tête, celle-ci restant sur la table. Un autre tir résonne. Cette fois ma tête est touchée. Mon regard reste fixe, mais je les vois encore. Mon corps ne répond plus, mais je les entends encore.
Même pas foutu de viser correctement celui-là…j’en peux plus de ces douleurs, finissez-en bordel de merde…
Le DI finit par sortir un kanuf et me le plante en plein cœur, abrégeant enfin mes souffrances.
Il était temps…

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L'amour du risque
11 Janvier 2018
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