EDC de Maxine~43009

Quelque part en SR, un soir où règne le calme. A la lueur d’une lumière, nos deux corps s’entremêlent et dansent en cadence, le frottement de ma peau contre la sienne, mes lèvres caressent sa chair suave dont je goute chaque partie, nos souffles haletants se mêlent et mes doigts s’enfoncent dans son antre, allant chercher l’explosion de son désir le plus profond.

Sa main glisse sur mon cou et ses doigts délicats se resserrent doucement, à mesure que la chaleur monte en elle. Cette sensation m'excite et j’accélère mes gestes alors que ses doigts se resserrent un peu plus, me coupant le souffle petit à petit. Je croise son regard, ses yeux rouge vifs me fixent, sa main se resserrant encore …et encore…je ralentis mes assauts, pour rester à la fin immobile, en elle. Mes yeux ne lâchent pas les siens, et je sens ma conscience vaciller…
Mes doigts se libèrent alors et dans un étourdissement, elle me relâche, laissant mon corps inconscient s’écrouler au sol. La gynoïde se redresse, haletante, et son regard rouge pourpre me fixe. Elle… se penche sur moi, secoue mon corps inerte dans l’attente d’une moindre réaction. Se saisissant machinalement d'une dague, et fait courir la lame sur mon cou, entrouvre ma bouche en la maintenant, avant de lever l’arme au-dessus de moi, poing serré sur le manche. Dans un souffle court, à demi coupé, je reprends un peu connaissance et relève mes yeux rougis de sang sur elle. J'aperçois sa silhouette, immobile, qui me surplombe, brandissant l’arme, dans des grognements sourds.

Elle est là…

Je peine à retrouver mes esprits, l’écrasement de ma gorge se faisant sentir fortement. Ma main se lève fébrilement vers son arme au-dessus de moi, et j'expire son nom dans un souffle, où rien d’autre qu’un chuchotement ne sort.
- G….aaaaaab….
Elle... se recule d'abord, avant de bondir sur moi en me frappant l’épaule avec le manche de la dague dans un acharnement bestial. Je me recroqueville sous la douleur en gémissant tandis qu’elle frappe encore et encore.
- G…..aaaaaaab….arrête……..
Dans un court instant de lucidité, Elle relâche enfin l’arme et secoue sa tête dans ses mains.
-naooooonnnnn……..
Son oeil danse entre le lumineux et le sombre, les grognements et sa raison s’emmêlent et s'entrechoquent, son esprit se perd dans un état second.

Alors que je ne suis plus qu’un corps à demi conscient, qui geint sous une douleur atroce, je me sens soudain soulevée dans les airs et transportée, la tête pendante et les bras se balançant dans le vide. La vision floue des murs défile sous mes yeux puis se fixe ensuite sur le plafond. Mon corps nu ressent alors la douceur du tissu moelleux sur lequel il repose à présent et je distingue une ombre se poser sur mon visage.
Je sens soudain que je respire mieux. Ma vue devient plus nette. Elle est là… penchée sur moi, s’assurant que je reprenne mes esprits. Dans un effort, je me redresse, grimaçante sous la douleur intense. Elle… recule, telle une proie, apeurée, se blottir dans un coin, reprenant sa dague à la main.
Elle…me fixe intensément, scrute le moindre de mes gestes. Je retire le respirateur qui recouvre mon visage et la regarde longuement avant de lever mon corps fébrile pour m’avancer lentement vers elle, et l’appeler dans un souffle sans voix.
- Gabrielle….
Son regard ne se détache pas de moi et un grognement sourd se fait entendre à mesure que j’avance vers elle. Mon cœur palpite, je m’avance, encore. Son poing se resserre sur sa dague et le grognement se fait un peu plus entendre.
- Gabrielle….c’est moi…c’est Max’…
Je ne te veux aucun mal…tu le sais…
Je m’arrête à quelques centimètres d’Elle et mon cœur palpite plus fort encore. Sa main se glisse alors dans mes cheveux et les tire, faisant basculer légèrement ma tête en arrière tandis que la lame de sa dague vient se poser à nouveau sur mon cou. Je ferme les yeux, persuadée à cet instant qu’elle passera à l’acte. Je sens alors son souffle venir caresser ma peau, la gynoïde respire mon odeur dans un grognement plus doux et pose sa joue contre la mienne. Dans un geste lent, elle dépose l’arme et me relâche les cheveux. Je comprends alors que c’est fini. Elle ferme les yeux un court instant, sa respiration se faisant plus lente, et, lorsqu’elle les rouvre enfin, se regard vacille entre le rouge vif et le sombre.
- M….Max ?
Max…ça va ?....mon dieu…mais qu’est-ce que je t’ai fait… ?
Je m’abandonne dans ses bras, soupirant de soulagement…
Elle est partie…

Mais ce n'est que le commencement...