EDC de Mallory~5374
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II- Une ritournelle?
Une musique s'arrête... Un instant de silence, puis...
-écoute celle là.
Un morceau parmi tant d'autres [clic]
Un morceau parmi tant d'autres [clic]
Mallo enlève le bout de son doigt de la petite flèche de 'lecture' très lentement... ferme les yeux et perd doucement le peu de sourire qui ornait son visage.
-quelques notes... des gens qui sont là posées... dans ce brouhaha incessant... il s'apaise alors que l'image zoom parmi ce bourdonnement.
-ça va elle est pas complétement déprimante ta musique
-chhhuuut...écoute la bien...
-chhhuuut...écoute la bien...
Mallo ferme les yeux, tend la main et rythme les quelques notes se perdant dans le salon
si faible au début... les gens se croisent
puis tu rajoutes un regard...
et là... tout s’emballe
si faible au début... les gens se croisent
puis tu rajoutes un regard...
et là... tout s’emballe
Les doigts ondulent crescendo alors qu'elle inspire profondément, puis finissent vers les mèches rebelles de son interlocuteur.
Les yeux fermés, il se concentre sur la musique.
Les yeux fermés, il se concentre sur la musique.
...notes plus puissantes, un nouvel instrument...
les choses se compliquent... de nouveaux intervenants, comme l'envie...
l'envie et les drames...
les choses se compliquent... de nouveaux intervenants, comme l'envie...
l'envie et les drames...
...un instrument de plus encore... puis... le calme revient
-Mais... La fin...
Il ouvre les yeux sur les dernières notes.
-Oui...
à la fin tout s'effondre car les passions ne durent jamais
Jouant toujours dans sa chevelure elle croise son regard.
-Non. Je ne la perçois pas comme ça, cette musique. Tu veux savoir ce que j'y vois, moi?
-oui, dis moi
-Je perçois une rencontre, comme toi au début. Deux personnes qui se croisent, une routine légère. Puis leur vie qui basculent.
Une lutte qui les réunis. Ils font front ensemble.
Les passions qui se déchainent.. Jusqu'au calme final où il ne reste plus qu'eux deux.
... Oui ...
C'est cette histoire là qu'elle me raconte, ta musique.
-oui, dis moi
-Je perçois une rencontre, comme toi au début. Deux personnes qui se croisent, une routine légère. Puis leur vie qui basculent.
Une lutte qui les réunis. Ils font front ensemble.
Les passions qui se déchainent.. Jusqu'au calme final où il ne reste plus qu'eux deux.
... Oui ...
C'est cette histoire là qu'elle me raconte, ta musique.
-Pour moi, elle raconte mon histoire...
Toi, tu l'as transposée à la tienne.
Toi, tu l'as transposée à la tienne.
Un échange furtif... mais comme si de rien n'était continue.
-comme lorsqu'on regarde une peinture abstraite, chacun y voit ce qui lui parle
-Chacun son vécu...
-Oui... sourit doucement
-comme lorsqu'on regarde une peinture abstraite, chacun y voit ce qui lui parle
-Chacun son vécu...
-Oui... sourit doucement
C'est son tour de mettre un morceau... Refaire le monde sur quelques notes...
Présent? Futur?
Cette œuvre racontait une histoire mais est-ce bien celle que je crois? Celle que je ne te dirai jamais? Ou... juste celle que tu vois.
A y repenser, elle pourrait coller à ce soir où tu as fini par prendre ton arme et à me tirer dessus. Me demander de te donner la mort, pour mettre entre nous ce fossé.
Quand on connait les deux faces d'une pièce, quand on en apprécie une, pourquoi pousser le vice à la relancer et peut-être tomber sur l'autre? Ta curiosité va trop loin...
Tu joues sans en connaitre les dangers, à double tour enfermé tu traverses pourtant chaque entrave.
Tu joues sans en connaitre les dangers, à double tour enfermé tu traverses pourtant chaque entrave.
Je ne désire pas changer, accepter ce qui coule dans mes veines, cette colère et cette envie de sang... Non. Laisse moi garder le contrôle...
Ces notes me prenaient aux tripes alors que je te souriais comme si de rien n'était, cet accord tacite entre nous... Cette paroi de verre qui nous sépare je la haie ! Pourtant si elle n'était pas là, je n'oserai te tendre la main, encore et encore. Je partirai les poings dans les poches, les ongles plantées dans mes paumes.
Ces notes me prenaient aux tripes alors que je te souriais comme si de rien n'était, cet accord tacite entre nous... Cette paroi de verre qui nous sépare je la haie ! Pourtant si elle n'était pas là, je n'oserai te tendre la main, encore et encore. Je partirai les poings dans les poches, les ongles plantées dans mes paumes.
Je partirai comme mainte fois je l'ai fait.
Informations sur l'article
Chroniques... Les nouvelles
26 Janvier 2013
1264√
4☆
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◊ Commentaires
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Valmont~32607 (178☆) Le 26 Janvier 2013
De toute façon c'est bien connu. On ne perçoit que ce que l'on veut voir. -
Siouka~35641 (583☆) Le 27 Janvier 2013
Superbe ! -
Mallory~5374 (78☆) Le 09 Février 2013
merci