EDC de Maellynn~1382
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Fideliser le client
L'après-midi était relativement chaude, presque étouffante dans la rue Amstrade. Maellynn attendait un taxi après un détour au Militarium ou elle travaillait activement depuis une heptade. Celui-ci pointa enfin le bout de sa calandre chromée aux couleurs de la compagnie, et la mena tout droit a la tour CyberTech Corp. ou elle avait pris rendez-vous avec un vieux contact.
L'air conditionnée emplissait le hall, aussi éclatant que la pâleur aveuglante d'une décoration minimaliste digne des complexes hospitaliers. La tour possédait quelques bloc opératoires privés, sa nouvelle campagne mercantile de dermes esthétiques faisant sa réputation. Mais si la CyberTech faisait fureur pour ses gadgets populaires, elle menait également des recherches plus poussées dans ses laboratoires.
L'air conditionnée emplissait le hall, aussi éclatant que la pâleur aveuglante d'une décoration minimaliste digne des complexes hospitaliers. La tour possédait quelques bloc opératoires privés, sa nouvelle campagne mercantile de dermes esthétiques faisant sa réputation. Mais si la CyberTech faisait fureur pour ses gadgets populaires, elle menait également des recherches plus poussées dans ses laboratoires.
- J'ai rendez-vous avec le Dr Avedon.
La femme à l'accueil était un exemple vendeur de ce que proposait la firme, silicone et strass incrustés de manière asymétrique sur son visage. Un effet pailleté aux accents fushia se mouvait gracieusement sur la courbe de ses pommettes. Elle avait l'air impressionnée, sans doute assez naïve. Un sourire de sa part dévoila également une rangée de dents artificielles aux reflets nacrés. Elle indiqua l’étage et le numéro de porte du Dr Avedon à Maellynn et le prévint de son arrivée. La netrunner grimpa les étages avec pour seul compagnon le vrombissement étouffé de l’ascendeur et la voix synthétique qui annonçait chaque étage. Elle sorti au douzième, patienta quelques instants a l'entrée du couloir en attendant que le léger vertige du a l'ascension se dissipe, puis reprit sa marche dans le dédale de couloirs. Elle arriva enfin devant la porte entrouverte sur laquelle une petite plaque de plexiglas annonçait en caractères gras le nom du scientifique.
- Mme Tarvitz, je vous en prie entrez.
Il referma la porte derrière elle et regagna son bureau sur lequel trainait avec gout quelques prototypes non finalisés de prothèses et autres implants cybernétiques. Maellynn s'installa dans un siège de cuir noir, contrastant avec la blancheur brillante du sol d'epoxy. Comble du sort, elle remercia sa cécité de lui imposer le port de ces binocles dont les écrans digitaux ne lui rendaient qu'un aperçu fade de son environnement.
Il referma la porte derrière elle et regagna son bureau sur lequel trainait avec gout quelques prototypes non finalisés de prothèses et autres implants cybernétiques. Maellynn s'installa dans un siège de cuir noir, contrastant avec la blancheur brillante du sol d'epoxy. Comble du sort, elle remercia sa cécité de lui imposer le port de ces binocles dont les écrans digitaux ne lui rendaient qu'un aperçu fade de son environnement.
- La prothèse est prête, ajustée au profil de l'ID 19962 d'après les fichiers disponibles du Centre de Clonage. Il vous faut un créneau pour l'opération ? Nous avons un nouveau drone chirurgien particulièrement efficace.
- Le Docteur Shivah s'en occupera. Je suis venu récupérer l’œil et vérifier les ajustements techniques. Une liaison basique avec une IA militaire est demandée. Capacité d'enregistrement et de communication essentiellement je suppose.
Avedon acquiesça et l'intima a le suivre vers une table de travail assistée de bras mécaniques aux capacités d'une étonnante précision. Depuis son deck Orion, Maellynn transmit une fiche technique basique des capacités matricielles correspondantes a LIEM, l'Intelligence Artificielle en question. Avedon programma alors avec la minutie que requerrait son travail la prothèse, ces lunettes grossissantes lui donnant une allure un peu folle. Un bras mécanique vint a auteur du globe cybernétique et opéra une infime incision dans une symphonie chirurgicale stridente. Maellynn n'y vit aucune différente, mais avait suffisamment confiance en les capacités de l'homme pour le laisser agir.
- Je suppose qu'il se passera d'un iris fluorescent ou autre pupille étoilée ?
Avedon acquiesça et l'intima a le suivre vers une table de travail assistée de bras mécaniques aux capacités d'une étonnante précision. Depuis son deck Orion, Maellynn transmit une fiche technique basique des capacités matricielles correspondantes a LIEM, l'Intelligence Artificielle en question. Avedon programma alors avec la minutie que requerrait son travail la prothèse, ces lunettes grossissantes lui donnant une allure un peu folle. Un bras mécanique vint a auteur du globe cybernétique et opéra une infime incision dans une symphonie chirurgicale stridente. Maellynn n'y vit aucune différente, mais avait suffisamment confiance en les capacités de l'homme pour le laisser agir.
- Je suppose qu'il se passera d'un iris fluorescent ou autre pupille étoilée ?
- C'est un commandant du Militarium, je doute que ce genre de retouche ne flatte son grade.
Vint alors la lourde partie administrative dont Avedon semblait s’accommoder sans encombre. Il lui fit quelques recommandations quand aux futurs raccordements et autres précautions d'usage a prévoir pour la liaison, puis lui remit le précieux matériel dans une poche aseptisée, cette dernière gagnant l’intérieur sécurisé d'une mallette HD. Le scientifique salua le petite femme qui lui rapportait bien des clients ces dernières années, sa renommée y gagnant de façon exponentielle.
Vint alors la lourde partie administrative dont Avedon semblait s’accommoder sans encombre. Il lui fit quelques recommandations quand aux futurs raccordements et autres précautions d'usage a prévoir pour la liaison, puis lui remit le précieux matériel dans une poche aseptisée, cette dernière gagnant l’intérieur sécurisé d'une mallette HD. Le scientifique salua le petite femme qui lui rapportait bien des clients ces dernières années, sa renommée y gagnant de façon exponentielle.
Le mallette en main, Maellynn reprit le chemin inverse, redescendant les entrailles de la tour CyberTech. Un autre taxi rutilant l'attendait sur le parvis de l’édifice, qui la conduisit tout droit au Manoir Tarvitz moyennant un virement scandaleux. Elle entra dans l'enceinte familière du domicile, ayant pour premier réflexe de confiner bien a l'abri son colis a l’intérieur d'un coffre-fort.
...
L'aube se lèverait au son suraigu des alarmes de la Haute Ville. L'AITL clignotait sans cesse de l'état d'alerte du à une intrusion rebelle, la mobilisation était requise. Maellynn ne sortira de son sommeil lourd que trop tard, ne pouvant que constater les dégâts d'après les informations publiques et les multiples messages qui l'attendant.
*demande le vocal*
Le commandant Uriel semblait avoir quelques soucis de communication, la conversation audio lui apprendrait que cela allait bien plus loin encore. Il avait été cloné dans la nuit suite à l'attaque rebelle, et ses soucis oculaires ne semblaient pas avoir été réglé pour autant. Cela semblait aussi étrange qu'improbable, le centre de clonage ayant le patrimoine génétique basique du troll. La netrunner resta un long moment enfoncée dans le canapé en cuir synthétique carmin du Manoir. Son regard fixé sur le coffre fort, elle restait a présent perplexe quand a la fiabilité de ses contacts.
- Avedon..
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Récits divers
13 Novembre 2012
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