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EDC de Maatheo

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Archive V2 n°1

// HRP : Inutilisable RP, puisque de toute façon j'avais sali le BG. Ne tenez pas compte des incohérences avec le BG (+ les fautes que je laisse), j'ai honte :X //
La pollution embaumait l'air et étreignait les passants d'une légère brume détestable. Inhalant cela, les habitants de la terrible ville s'affairait à leurs occupations. L'homme avançait d'un pas modéré dans les rues de DreadCast. Il était assez grand, plus d'un mètre quatre vingt, et portait un ample manteau noir. Son visage était dans l'ombre d'un capuchon, et seules deux lueurs vertes reflétaient la lumière du crépuscule doré, se braquant sur chaque personne, chaque détail. Évitant policiers et connaissances, ne désirant pas le moins du monde être reconnu, il arriva finalement au bas d'une construction à deux immenses étages, pourvu de fenêtres et d'installations électriques récentes ; une villa construite depuis peu. Un sourire en coin étira ses lèvres et dévoila une rangée de dents immaculée lorsqu'il se souvint de la somme annoncée pour ce contrat. Lentement, il rabattit sa capuche en arrière, libérant un visage dur, aux pommettes lissées et au menton étroit, des cheveux noirs mi-longs, une légère barbe sur ses joues où commencent à apparaître quelques rides. Sonnant au portail, il sourit aimablement aux gardes droïdes, ou plutôt à la caméra, l'informant que s'il n'était invité à la fête, il ne pourrait rentrer. Il leur répondit qu'il fallait vérifier - comme convenu - les câbles d'alimentation électrique et qu'il devait s'en charger ce soir, sous peine de ne pas pouvoir revenir avant un mois. Quelques minutes passèrent sans qu'il ne reçut de réponse puis on lui dit d'entrer et de ne pas gêner les convives.

Oh, ne vous inquiétez pas, je ne resterais pas bien longtemps, mon travail ne devrait pas être très long.
Un grand sourire aux lèvres, il entra et se dirigea vers l'entrée sans se faire remarquer. Les mêmes gardes droïdes vinrent à sa rencontre et lui demandèrent ses papiers d'identité. Il sortit sa carte de citoyen en convenant que la prudence s'imposait, et la tendit aux robots, qui l'observèrent un moment avant de le la lui rendre en déclarant qu'il devrait faire aussi rapidement que possible. L'homme hocha la tête et s'autorisa à penser que cette fausse carte était bien utile. Discret comme il se devait, il se rendit au deuxième étage en montant les escaliers du côté gauche, dédaignant celui du milieu, impressionnant de par son gigantisme. Tout n'était que richesse, les escaliers de marbre, les meubles étaient en bois précieux, des sculptures et des gravures se paraient d'or ou d'argent. Des splendides pots de terre trônaient en dessous des nombreux balcons du deuxième étage, contenant des plantes venant d'endroits lointains, aux grandes feuilles vertes. Il y avait moins d'invités que ce qu'il ne pensait, et il ne reconnut personne.
Un moment plus tard, l'homme avait terminé la première partie de son contrat. Il regarda sa montre, constata qu'il ne lui restait que quelques minutes pour cela. Il était dans les temps. Il repéra le maître des lieux et s'approcha de lui, lui souffla à voix basse qu'il devait lui parler en privé d'un léger souci au niveau des caméras. Ils s'arrachèrent à la plaisante compagnie dont le propriétaire des lieux jouissaient et allèrent se réfugier derrière un énorme pilier, à l'abri des oreilles et regards indiscrets. L'électricien sourit gentiment à l'autre homme qui semblait prêt à lâcher la bonde de sa fureur :
Bien, vous m'avez prit à parti devant mes amis pour m'indiquer que vous avez mal fait votre travail, de quoi s'agit-il donc?

- Monsieur, j'ai parfaitement effectué mon travail, et je suis ici pour le terminer.
A ces mots, l'assassin fronça les sourcils en regardant quelque chose dans le dos de son "employeur". Ce dernier se retourna pour suivre ce regard et n'aperçut pas le sourire en coin qui se dessina sur les lèvres du tueur avant qu'il ne tire plusieurs coups d'Angk. Pourvu d'un silencieux, l'arme ne fit aucun bruit audible par les autres personnes présentes dans la villa. Coup d'�il sur la montre, il ne restait plus beaucoup de temps, il s'était attardé. Il choisit donc de courir directement vers un balcon, ayant repérée les plantes en dessous, celles-ci amortiraient - probablement - sa chute. En courant, il lâcha sur le sol une Rose blanche dont la tige était enroulée dans un velours pourpre, signe de son passage. Au moment même où il s'élança, plusieurs explosions retentirent dans un même temps, le déviant de sa trajectoire. Le tueur à gages grimaça et crut que sa dernière heure arrivait. Il aperçut du coin de l'�il un long câble électrique et tendit la main. Réussissant à l'attraper il se prépara au choc, se tournant de façon à se recevoir sur le dos. L'atterrissage lui coupa le souffle et manqué de lui démettre l'épaule, et lorsque le son parvint à nouveau à ses oreilles, il comprit qu'une panique générale avait envahi la villa. Il se releva péniblement et se remit à courir vers la sortie, dernières chance de salut. Un droïde occulta l'entrée et lui ordonna de s'arrêter. Il leva le bras pour l'abattre ... Et s'aperçut qu'il avait lâchée son arme dans sa chute. Se maudissant, il plongea sur le côté et roula avant de jaillir vers une porte sur le côté. Économisant son souffle, il la franchit en entendant des coups de feu dans son dos, les balles ricocher contre le mur. Il était dans un long couloir pourvu de tapisseries brodées à la place de mur et s'élança vers la porte du fond. Il continua ainsi à courir en soufflant de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'il arriva hors d'haleine aux cuisines. Des employés tentant de se cacher le regardèrent éberlués et il expliqua qu'il devait sortir au plus vite pour chercher dehors sa trousse de secours, des invités étaient blessés par une explosion. Ils lui indiquèrent par où était la sortie et il les remercia sommairement avant de se remettre à courir comme un forçat. Enfin, il déboucha sur le parc extérieur et le traversa en vitesse, avant d'escalader la grille et de se fondre dans les ombres des ruelles de DreadCast.
Il se reprocha tout de même d'avoir laissée son arme là bas. Heureusement qu'il portait des gants et que la police ne pourrait retrouver sa trace. Il grimaça aussi en pensant à tout le monde l'ayant vu. Il décida en fin de compte que ce n'était pas si grave ... Il arracha le masque qui lui collait à la peau et changeait de beaucoup ses traits, et enleva ses gants. Il jeta le tout dans une poubelle des bas-fonds et mit le feu à celle-ci avec son briquet. Il attendit d'être sûr que les preuves soient consumées et disparut ensuite dans la nuit ...

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