EDC de Lëlia
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Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Lëlia
Articles
Statistiques
| Nb. articles | 3 |
| Nb. ☆ données | 7 |
| Nb. ☆ reçues | 35 |
| Nb. ◊ écrits | 1 |
| Nb. ◊ reçus | 2 |
| Nb. √ | 437 |
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Lëlia mesure un mètre soixante cinq mais semble flotter, comme si la gravité l'effleurait à peine. Un visage légèrement voilé par une douce lassitude, ses yeux mi-clos trahissent un monde intérieur où l'urgence n'a jamais eu sa place. Chaque geste, un soupir ; chaque pas, une caresse discrète du sol, comme si marcher trop vite risquait de froisser le silence.
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Son dos est légèrement courbé, non pas par le poids de ses responsabilités, mais par un accord tacite avec la lenteur. Elle porte la fatigue avec élégance, comme un voile de brume, sur ses épaules. Rien ne la presse, rien ne l'atteint vraiment. Son sourire, parfois esquissé, n'a pas besoin d'être grand, car il dit tout sans prétention.
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Elle ne combat pas le temps, elle l'étire, le tord et le plie à sa manière nonchalante. Flemmarde ? Peut-être. Mais dans cette indolence, il y a une sorte de poésie, un refus tranquille de l'agitation. Elle est une bulle de paresse, une ode à l'oisiveté maîtrisée.
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Son dos est légèrement courbé, non pas par le poids de ses responsabilités, mais par un accord tacite avec la lenteur. Elle porte la fatigue avec élégance, comme un voile de brume, sur ses épaules. Rien ne la presse, rien ne l'atteint vraiment. Son sourire, parfois esquissé, n'a pas besoin d'être grand, car il dit tout sans prétention.
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Elle ne combat pas le temps, elle l'étire, le tord et le plie à sa manière nonchalante. Flemmarde ? Peut-être. Mais dans cette indolence, il y a une sorte de poésie, un refus tranquille de l'agitation. Elle est une bulle de paresse, une ode à l'oisiveté maîtrisée.
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Lëlia porte souvent sur son épaule une vieil peluche toute rapée, dont la fourrure autrefois blanche est maintenant grise et filandreuse. Ses coutures débordent, laissant entrevoir un ventre dégonflé où s'échappe un peu de ouate, témoin de toutes les chutes, les combats et les étreintes qui l'ont marquée. Une oreille pend, mal raccommodée, et ses yeux de verre sont ternis, voilés par des années de poussière et d'oubli, mais pour Lëlia, ce n'est pas une simple peluche. Il est 'vivant'. Doté d'une conscience rèche, endurcie par les ans.
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Quand elle le serre contre elle, c'est une voix rauque qui s'élève de sa gorge, et soudain, c'est lui qui parle, il a l'intonation cassée d'un vieille impérialiste et l'âme froissée d'un guerrier fatigué.
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Monsieur Doudou : 'Putain, encore toi ? T'penses qu'jai pas d'trucs mieux à faire qu'être trimballé partout, bordel ?!
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Elle a un ton bourru cette peluche, presque méchant, mais Lëlia sait qu'au fond, il l'adore. Il râle sans cesse, se plaint de tout et rien, mais c'est son caractère. Chaque mot est une éclaboussure d'amertume. Et pourtant, malgré ses mots vulgaires, il est toujours là, à ses côtés, c'est un compagnon fidèle.
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Quand elle le serre contre elle, c'est une voix rauque qui s'élève de sa gorge, et soudain, c'est lui qui parle, il a l'intonation cassée d'un vieille impérialiste et l'âme froissée d'un guerrier fatigué.
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Monsieur Doudou : 'Putain, encore toi ? T'penses qu'jai pas d'trucs mieux à faire qu'être trimballé partout, bordel ?!
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Elle a un ton bourru cette peluche, presque méchant, mais Lëlia sait qu'au fond, il l'adore. Il râle sans cesse, se plaint de tout et rien, mais c'est son caractère. Chaque mot est une éclaboussure d'amertume. Et pourtant, malgré ses mots vulgaires, il est toujours là, à ses côtés, c'est un compagnon fidèle.