EDC de Lisiane
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Ultime attente
Assise sur ce trône humble, tu regarde aussi loin que ta vue le permet.
Les lueurs faibles au loin dansent, derrière cette plaine sombre où se dressent quelques ruines.
L'absence de couleurs t'arrache un nouveau de ces soupir, que tu as cessé de compter.
Les capteurs auditifs se concentrent sur ce son qui procure la première vrai sensation agréable ressenti depuis des jours, des heptades... là aussi, on ne compte plus.
Les paupières closes sur les lentilles inactives, l'on tente de faire abstraction.
Les paupières closes sur les lentilles inactives, l'on tente de faire abstraction.
Tu te lèves doucement, le poids des connexions pesant sur ton dos.
Tu y es.
Le nid au cœur duquel tu as tissé nombre de connexions dont tu n'aurais rien soupçonné.
Découverte d'une part de toi, et une part des autres.
Découverte de cette notion que tu ignorais exister au fond de toi.
La silhouette plumée dans le hall te tends les bras.
Découverte d'une part de toi, et une part des autres.
Découverte de cette notion que tu ignorais exister au fond de toi.
La silhouette plumée dans le hall te tends les bras.
Le froid qui s'insinue au sein du corps sans pouvoir mordre se frustre de n'obtenir les réactions habituelles, et insiste en épuisant l'énergie.
Ce lieu devenu familier au fil des années.
Une ambiance douce, les odeurs, la musique reposante.
Ici tu as connu autre chose, des portes s'ouvrant sur d'autres horizons.
La silhouette derrière un comptoir t'adresse un sourire qui éveil un écho en toi.
Une ambiance douce, les odeurs, la musique reposante.
Ici tu as connu autre chose, des portes s'ouvrant sur d'autres horizons.
La silhouette derrière un comptoir t'adresse un sourire qui éveil un écho en toi.
Les odeurs âcres et prononcées d'une vieille couverture ayant vécu nombre de péripéties accompagnent les relent d'huile usée et stagnante.
Le bruit du choc du cuir contre les peaux résonne.
L'odeur de sueur et de renfermé imprègne les lieux.
Postée en sentinelle, tu veilles sur eux avec attention.
Près de toi vient s'asseoir une silhouette, humain à la chevelure blanche qui lève un bras, t'invitant à t'y réfugier.
L'odeur de sueur et de renfermé imprègne les lieux.
Postée en sentinelle, tu veilles sur eux avec attention.
Près de toi vient s'asseoir une silhouette, humain à la chevelure blanche qui lève un bras, t'invitant à t'y réfugier.
Et sur les papilles, les restes d'un repas dont le souvenir est embué par les vapeurs d'uranium, mais que l'on sait avoir été fait avec attention.
Un cocon datant d'autrefois.
L'odeur d'un ragoût dans l'eau bouillante, l'agitation d'un kobold qui traverse la pièce pour se cacher sous une table.
Sa silhouette qui se dresse et t'appelle d'une voix enjouée, une autre tends sa main vers toi pour la passer dans ta tignasse.
L'odeur d'un ragoût dans l'eau bouillante, l'agitation d'un kobold qui traverse la pièce pour se cacher sous une table.
Sa silhouette qui se dresse et t'appelle d'une voix enjouée, une autre tends sa main vers toi pour la passer dans ta tignasse.
Un bras se tend pour essayer de capter une résistance, un contact, que l'on peine à percevoir. Ce contact qui manque, synonyme de réconfort qu'on désire tant.
Penchée sur l'écran, tu lis chaque mots qui s'affichent les uns après les autres sans t'en lasser.
Réconfort et conseils, partage d'idées, qui te permettent d'aller plus loin. Tu voudrais parfois traverser l'amas de pixels pour poser tes doigts sur ces silhouettes de l'autre côté.
Réconfort et conseils, partage d'idées, qui te permettent d'aller plus loin. Tu voudrais parfois traverser l'amas de pixels pour poser tes doigts sur ces silhouettes de l'autre côté.
L'incertitude d'être s'accompagne alors de l'impression désagréable que toutes ces sensations ne sont qu'éphémères et vides, luttant sauvagement pour gagner l'esprit.
Mais au fond, tout reste infiniment préférable à rien.
Mais au fond, tout reste infiniment préférable à rien.
Tout devient flou, comme une lueur aveuglante.
A l'horizon, les silhouettes te regardent et t'appellent.
Tu poses tes mains sur la barrière transparente qui te retient là.
Tu tentes de leur répondre, mais ta voix reste là.
A l'horizon, les silhouettes te regardent et t'appellent.
Tu poses tes mains sur la barrière transparente qui te retient là.
Tu tentes de leur répondre, mais ta voix reste là.
L'illusion s'efface dans un fondu fade, lumière et silhouettes se dissipent.
Te revoilà debout au milieu de ton cercle.
Tu t'assieds à nouveau là dans un de ces soupirs que tu as cessé de compter.
Levant les yeux, tu ne vois au dessus de toi que cette absence de couleur qui ne renvoi rien.
Tu t'assieds à nouveau là dans un de ces soupirs que tu as cessé de compter.
Levant les yeux, tu ne vois au dessus de toi que cette absence de couleur qui ne renvoi rien.
Mais alors que tu allais à nouveau t'endormir, peut être pour longtemps cette fois, tu sens les connexions s'agiter.
Surprise, tu tournes ton regard vers les lueurs faibles au loin, de l'autre côté de cette plaine en ruine.
Surprise, tu tournes ton regard vers les lueurs faibles au loin, de l'autre côté de cette plaine en ruine.
Et alors au milieu des couleurs pâles, des ombres se dessinent.
Tu étires ton sourire, sentant quelque chose au fond de toi s'alléger enfin, et ta voix parvient à s'exprimer.
Informations sur l'article
Carnet d'analyse
05 Novembre 2018
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6☆
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◊ Commentaires
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Kambei~7880 (255☆) Le 05 Novembre 2018
L'insoupçonnable épopée intérieure de Lisiane... On la voudrait moins confidentielle, mais au fond c'est aussi ce qui fait la beauté de la chose, n'est-ce pas? -
Eaven (1181☆) Le 05 Novembre 2018
« Quand vous avez peur d'habitude, à quoi est-ce que vous vous raccrochez ? »
Heureuse de voir que, malgré tout, elle s'accroche. Encore.