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Maelström : La matrice et la mort.
Le Maelström1'Au début je n'étais rien.
Au début c'était bien.
Être rien est-ce seulement possible ?
Je pense, n'est-ce pas déjà trop pour être rien ?
Pourrait-on définir le Rien ? Si oui, comment ?
Noir, bleu, rouge, jaune, blanc.
Je ne sais pas... sûrement : rien.
Dans l'eau ou la terre ? Je ne sens pas l'air...
Chaud ou froid ?
Mon corps était-il lourd ou léger ?
Mort ou vif ? Ni tout à fait l'un encore mais plus tout à fait l'autre.
Emplit de bien-être ou de souffrance ?
Aucun des deux... Juste rien.
Puis je réalise que j'avais déjà eu cette sensation auparavant...
Oui.
Un peu avant que tout bascule, que je m'éveille que je me mette à marcher. Alors j'avais ressenti ce grand rien, ait eu l'impression que je n'étais de lui qu'une partie.
Appréhension et inquiétude ou curiosité et béatitude ?
-
Je reprends ce qui semble être conscience... Je sens... Je ne sais pas quoi ni comment encore, mais je me sens.
Je ressens déjà trop pour n'être rien.
Peu à peu, l'engourdissement absolu laisse place à la pesanteur la plus totale. L'ataraxie à la terreur. Le flottement apaisé à une sensation de dissolution et d'étiolement.
Je me souviens finalement... progressivement ... des couleurs... des formes ... des images, vagues, des souvenirs, de sensations, d'odeurs, d'endroits et d'événements ... puis de visages.
Un.
Lui...
Lui ?
Lui!
Son nom... je le cherche... je tente de le prononcer, ou, [à l'aide] mais pas un son ne sort...[je suis coincée]... il résonne comme en écho, néanmoins, ainsi, il me revient :
Barshabba.
Plus ténue, à peine réminiscente.
Mère ? Ma petite mère ? Je suis perdue...
Je veux hurler [à l'aide, je suis coincée] mais pas un son.
Je veux voir, mais je ne conçois rien. Je veux me souvenir d'elle, mais je n'y arrive plus.
Pourtant... J'ai l'impression que certaines pensées s'évadent, plus puissantes, sentiments violents : [on dirait que j'ai trouvé un moyen de communiquer] mais aucune certitude. Aucun retour. Juste mes pensées, qui disparaissent elles aussi dans le vide. Je les oublie aussi vite qu'elles sont apparues.
Tout disparait. Mais je ne veux pas, non. Pas Lui.
Alors.
Je me concentre sur ce souvenir, encore prégnant, le seul : Lui.
Je m'y accroche dans ce néant. Dans cet effacement. Car ce visage aimant, sous forme de concept ténu représente à présent le dernier rempart contre l'aspiration, l'oppressante absorption qui me prend, me percute de plein fouet, menace de faire disparaître ce qui peut rester de ma personne.
[ ... tu me manques... ]
Je crains que sa mémoire même commence à me manquer.
[... j'ai peur... il n'y a rien... rien... peut-être que c'est ça la mort... définitive... mais le pire... c'est l'idée que je ne te reverrais peut-être plus jamais...]
[... je ne sais même pas depuis combien de temps je suis... là... je... tu me manques...]
[Barshabba... à l'aide... je suis perdue...]
[... Je ne sais même pas si tu reçois mes messages...]
[Je veux sortir, je veux te revoir... à l'aide...]
Soudain.
[... j'ai vu quelques chose... un éclat... rapidement absorbé par le Rien... je ne sais pas ce qu'il se passe...]
Encore quelques etincelles de couleur dans le lointain. Je tente de les atteindre, de les rejoindre dans ce néant. Il n'y a que ça et [Barshabba ?] mais quand je m'en approche [... ça fuit...] je tente l'approche, de toutes mes forces mais [... non...]
[Barshabba, c'est toi ? Barshabba... à l'aide...]
[... ça a disparu... il n'y a plus rien... à nouveau...]
[... j'avais l'impression de m'en approcher... j'ai cru pouvoir m'en sortir... que je croyais pourvoir te rejoindre mais ça a disparu quand je m'approchais...]
[... tu me manques... ]
[... je faiblis...]
[Barshabba...]
[... Barshabba...]
[... il y a des cris terribles... ils résonnent de part et d'autre dans le néant !]
[... je vois à nouveau de la lumière.]
[... j'ai peur ... est-ce que cette lueur se joue de moi... de mon malheur ... est-ce encore une torture ?]
J'ai pourchassé cette forme lumineuse avec l'espoir fou de Le revoir.
C'était une petite silhouette, enfantine, silencieuse, qui m'invitait à la suivre. Il n'y avait rien d'autre auquel se raccrocher, je n'avais plus de force, j'avais utilisé tout ce qu'il me restait. Le maelström2'
Je ne sais pas pourquoi, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit... Mais, avec le recul, en y repensant, si je devais y donner un nom, j'appellerais ça : Maelström.
Au début c'était bien.
Être rien est-ce seulement possible ?
Je pense, n'est-ce pas déjà trop pour être rien ?
Pourrait-on définir le Rien ? Si oui, comment ?
Noir, bleu, rouge, jaune, blanc.
Je ne sais pas... sûrement : rien.
Dans l'eau ou la terre ? Je ne sens pas l'air...
Chaud ou froid ?
Mon corps était-il lourd ou léger ?
Mort ou vif ? Ni tout à fait l'un encore mais plus tout à fait l'autre.
Emplit de bien-être ou de souffrance ?
Aucun des deux... Juste rien.
Puis je réalise que j'avais déjà eu cette sensation auparavant...
Oui.
Un peu avant que tout bascule, que je m'éveille que je me mette à marcher. Alors j'avais ressenti ce grand rien, ait eu l'impression que je n'étais de lui qu'une partie.
Appréhension et inquiétude ou curiosité et béatitude ?
-
Je reprends ce qui semble être conscience... Je sens... Je ne sais pas quoi ni comment encore, mais je me sens.
Je ressens déjà trop pour n'être rien.
Peu à peu, l'engourdissement absolu laisse place à la pesanteur la plus totale. L'ataraxie à la terreur. Le flottement apaisé à une sensation de dissolution et d'étiolement.
Je me souviens finalement... progressivement ... des couleurs... des formes ... des images, vagues, des souvenirs, de sensations, d'odeurs, d'endroits et d'événements ... puis de visages.
Un.
Lui...
Lui ?
Lui!
Son nom... je le cherche... je tente de le prononcer, ou, [à l'aide] mais pas un son ne sort...[je suis coincée]... il résonne comme en écho, néanmoins, ainsi, il me revient :
Barshabba.
Plus ténue, à peine réminiscente.
Mère ? Ma petite mère ? Je suis perdue...
Je veux hurler [à l'aide, je suis coincée] mais pas un son.
Je veux voir, mais je ne conçois rien. Je veux me souvenir d'elle, mais je n'y arrive plus.
Pourtant... J'ai l'impression que certaines pensées s'évadent, plus puissantes, sentiments violents : [on dirait que j'ai trouvé un moyen de communiquer] mais aucune certitude. Aucun retour. Juste mes pensées, qui disparaissent elles aussi dans le vide. Je les oublie aussi vite qu'elles sont apparues.
Tout disparait. Mais je ne veux pas, non. Pas Lui.
Alors.
Je me concentre sur ce souvenir, encore prégnant, le seul : Lui.
Je m'y accroche dans ce néant. Dans cet effacement. Car ce visage aimant, sous forme de concept ténu représente à présent le dernier rempart contre l'aspiration, l'oppressante absorption qui me prend, me percute de plein fouet, menace de faire disparaître ce qui peut rester de ma personne.
[ ... tu me manques... ]
Je crains que sa mémoire même commence à me manquer.
[... j'ai peur... il n'y a rien... rien... peut-être que c'est ça la mort... définitive... mais le pire... c'est l'idée que je ne te reverrais peut-être plus jamais...]
[... je ne sais même pas depuis combien de temps je suis... là... je... tu me manques...]
[Barshabba... à l'aide... je suis perdue...]
[... Je ne sais même pas si tu reçois mes messages...]
[Je veux sortir, je veux te revoir... à l'aide...]
Soudain.
[... j'ai vu quelques chose... un éclat... rapidement absorbé par le Rien... je ne sais pas ce qu'il se passe...]
Encore quelques etincelles de couleur dans le lointain. Je tente de les atteindre, de les rejoindre dans ce néant. Il n'y a que ça et [Barshabba ?] mais quand je m'en approche [... ça fuit...] je tente l'approche, de toutes mes forces mais [... non...]
[Barshabba, c'est toi ? Barshabba... à l'aide...]
[... ça a disparu... il n'y a plus rien... à nouveau...]
[... j'avais l'impression de m'en approcher... j'ai cru pouvoir m'en sortir... que je croyais pourvoir te rejoindre mais ça a disparu quand je m'approchais...]
[... tu me manques... ]
[... je faiblis...]
[Barshabba...]
[... Barshabba...]
[... il y a des cris terribles... ils résonnent de part et d'autre dans le néant !]
[... je vois à nouveau de la lumière.]
[... j'ai peur ... est-ce que cette lueur se joue de moi... de mon malheur ... est-ce encore une torture ?]
J'ai pourchassé cette forme lumineuse avec l'espoir fou de Le revoir.
C'était une petite silhouette, enfantine, silencieuse, qui m'invitait à la suivre. Il n'y avait rien d'autre auquel se raccrocher, je n'avais plus de force, j'avais utilisé tout ce qu'il me restait.
"Fille, tu sais que ça m'inquiète ça, c'est dangereux !
Quand tu plonges, pose un programme pour ancrer ton point d'accès pour toujours y retourner en cas de soucis
... La matrice, c'est toujours un labyrinthe, faut des tonnes de sondes pour explorer et ne pas se voir shunter et exploser !
Quand tu plonges, pose un programme pour ancrer ton point d'accès pour toujours y retourner en cas de soucis
... La matrice, c'est toujours un labyrinthe, faut des tonnes de sondes pour explorer et ne pas se voir shunter et exploser !
Oui, je l'ai comprit un peu tard... ahah qu'il y aurait fallu des trucs que je n'avais pas. Mais j'ai voulu tester, pour apprendre ...
Une des mères de Yang le faisait, mais avec un soigneur en arrière pour gérer son clone, de mémoire...je devrais redemander à Klëpp, lui me racontait des histoires comme ça avant.
Zves aussi m'en racontait des tonnes...elle était la meilleure d'entre nous, sa mort est une perte...
-
Te faut surtout être capable de revenir et de rester en vie quand tu plonges !
Zves aussi m'en racontait des tonnes...elle était la meilleure d'entre nous, sa mort est une perte...
-
Te faut surtout être capable de revenir et de rester en vie quand tu plonges !
La zone de la matrice dans laquelle je me suis perdue n'était pas très accueillante si j'en crois le rapport de caméra du plongeur qui est venu me chercher. En quelques minutes il a du faire une pause pour s'en remettre...
Moi je suis restée coincée là-dedans, je ne sais plus, j'ai perdu le fil du temps... j'ai raté environ de trente-cinq heures... Mais j'ai perdu connaissance lors d'une plongée assez classique disons, mon corps a convulsé et s'est trouvé déconnecté de la rampe.
Et mon "esprit" est resté coincé. J'avais l'impression d'être absorbée peu à peu... de ne plus exister...
Moi je suis restée coincée là-dedans, je ne sais plus, j'ai perdu le fil du temps... j'ai raté environ de trente-cinq heures... Mais j'ai perdu connaissance lors d'une plongée assez classique disons, mon corps a convulsé et s'est trouvé déconnecté de la rampe.
Et mon "esprit" est resté coincé. J'avais l'impression d'être absorbée peu à peu... de ne plus exister...
Ce plongeur à ma reconnaissance !!!! Mais t'as plongé ou ma chérie ?
Ce plongeur s'appelle Achab.
Je ne sais pas mère. Je n'en ai aucune idée.. Justement c'etait bien le problème, j'ai plongé, dans l'inconnu
Je ne sais pas mère. Je n'en ai aucune idée.. Justement c'etait bien le problème, j'ai plongé, dans l'inconnu
Je ne sais pas pourquoi, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit... Mais, avec le recul, en y repensant, si je devais y donner un nom, j'appellerais ça : Maelström.
Spoiler (Afficher)
- 1 Interprétation non-contractuelle de l'univers, Achab peut en témoigner c'est juste une vue de l'esprit, j'avais envie de turquoise et d'un truc un peu psyché
- 2 Interprétation visuelle pragmatique de l'univers
Informations sur l'article
Fichiers corrompus
28 Avril 2023
405√
17☆
4◊
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Personnages cités
-
Akira (0☆)
Ennemi public -
Barshabba (142☆)
Citoyen (très) discret -
Edredine (34☆)
Impérial -
Achab (120☆)
Habitant de la matrice
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◊ Commentaires
-
Akira (0☆) Le 28 Avril 2023
Avec plaisir -
Alexf (56☆) Le 29 Avril 2023
toujours interessant ! -
Ipomée (159☆) Le 30 Avril 2023
trop bien ! -
Liouli (378☆) Le 01 Mai 2023
Merci les copains