EDC de Liouli
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Sans règles, pas de triche.
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Il y a quelques jours, à la faveur d'une nouvelle année, une annonce satanée lui avait retiré son plus vieil ami, son mentor, un aimé, un être cher dans sa chair.
La géante qui ne voulait pas stagner, était gagnée par l'apathie. Elle tentait de s'occuper le corps pour tromper son esprit. Sortait d'elle-même pour ignorer sa misère et son dépit.
Quoi de mieux que le malheur des autres pour ne pas s'occuper du sien ?
Un de ses petits protégés avait une prime sur la tête. Ni une ni deux, elle décidait de proposer son aide à celui qui était menacé. Comme Glandouf l'avait fait pour elle il y a quelques années. Elle releva la prime et l'exécuta. Quand le jeune Tadzio sorti de caisson, elle lui donna la somme.
Visiblement ce geste bénévole ne plut pas à l'instigateur. Le lendemain, son nom et celui de son congénère apparurent dans cette liste d'enfer. La chose fit rire la géante, habituée de la persécution de son état, tandis que l'elfe vert qui se disait "mordoré" s'en désola à coeur ouvert.
Les problèmes qu'elle avait mit de coté pourrissait, mettant son décor à l'envers.
Il avait besoin d'être seul ; mais elle, de lui. Les incompréhensions d'humeur solitaire soudaine entre elle et son aimé s'aggravait, ne faisait qu'empirer. Des maladresses de sa part vinrent s'y additionner, ne faisant que rajouter à son désarroi, tant bien que mal, en prime, chassé.
C'est à lui qu'elle voulait sacrifier son clone, mais ce n'était pas le moment de lui demander de l'exécuter.
Et la liste des noms, des têtes mises à prix, s'allongeait.
Des ennemis, des amis, sa mère, sa soeur, son époux, des inconnus, des endormis, des réveillés, des vieux et des jeunes en formation.
C'est à lui qu'elle voulait sacrifier son clone, mais ce n'était pas le moment de lui demander de l'exécuter.
Et la liste des noms, des têtes mises à prix, s'allongeait.
Des ennemis, des amis, sa mère, sa soeur, son époux, des inconnus, des endormis, des réveillés, des vieux et des jeunes en formation.
Elle n'aimait pas ça. Encore moins quand elle sut qui en était l'un des principaux initiateurs.
Elle prit le parti d'en défaire qui le voudrait, proposant à ceux qui le désir d'être tué quand ils l'auraient décidé et non quand un autre le déciderait pour eux.
Quelques un de ses proches choisirent cette approche. Elle les sortit de la liste macabre en les débarrassant de leur clone marqué. Puis rentra chez elle. Moralement, éreintée, mal qui déteignait sur son corps, peu importe ses efforts pour s'en défaire.
Posa sa hallebarde toujours souillé de sang sur un mur de son salon et alla se poser sur les genoux de son époux pour s'y reposer.
Posa sa hallebarde toujours souillé de sang sur un mur de son salon et alla se poser sur les genoux de son époux pour s'y reposer.
...
De bon matin, elle sortit, pour glâner un peu malgré le risque ; tout en pensant à qui elle demanderait de la lui prendre et ne pas laisser à quelques uns de ses ennemis, la joie de lui ôter la vie et d'ajouter à leur liste son nom.
Elle avait mit trop de temps pour prendre sa décision et ne fut en aucun cas surprise quand, sorti de l'ombre, surgissait le tueur qu'elle attendait ... Sa voix fut la première à se faire connaître, tonnant d'un :
Les jeux sont faits !
Après tout elle savait qu'en faisant ce qu'elle avait fait, elle le défiait. Qu'elle interférait dans un petit jeu macabre dont les règles étaient encore inconnues. Mais connaissant la quiddité de l'initiateur elle les devinait. Elle savait qu'elle s'attirerait sa vindicte. Dans ce secteur sans loi ni foi, tout était tacite.
Le vautour séculaire -ou presque- était rompu à l'exercice de la mort. La géante glânante n'eut qu'à peine le temps d'attraper sa hallebarde plantée près d'elle et d'assèner un coup à Klëpp qu'elle était à terre, amoindrie, une lame posée sur la nuque.
Je savais que tu viendrais, sac à merde.
Cracha-t-elle faisant une exception et riant de la situation.
Il était tellement prévisible que ç'en devenait risible.
Il était tellement prévisible que ç'en devenait risible.
Pas de tricherie.
Ces mots résonèrent dans ses tympans tandis que la morsure froide du métal sectionnait sa gorge chaude.
La réponse, qui mourrut dans ses poumons en même temps qu'elle, aurait pu être des mots prononcés par le meurtrier lui-même :
Il n'y a ni règlement, ni lois, je n'ai pas à suivre de préceptes arbitraires. Sans règles, pas de triche.
Elle reviendrait. Encore plus sûre de vouloir contrevenir à tous ces non-dits.
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Informations sur l'article
Des rencontres farfelues
07 Janvier 2023
476√
12☆
5◊
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Personnages cités
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Klëpp (180☆)
Non à la réunification !!! -
Barshabba (142☆)
Citoyen (très) discret -
Glandouf (0☆)
Réveille toi, c'est juste une balle ! -
Tadzio (0☆)
Félin
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◊ Commentaires
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Joyce (132☆) Le 07 Janvier 2023
SAC A MERDE -
Liouli (378☆) Le 07 Janvier 2023
Un cri du coeur. -
Ipomée (159☆) Le 07 Janvier 2023
* Résistance ! -
Sha-Sha (87☆) Le 07 Janvier 2023
j'ai ri au "sac à merde" aussi 😭 -
Liouli (378☆) Le 09 Janvier 2023
J'ai ri aussi, j'avoue.