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Au détour d'une ruelle : "Le chant des partisans d'Orion"
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... Vous entendez un chant si on peut appeler ça comme ça car : c'est pour le moment plus un gazouilli, un gazouillement qui grimpe peu à peu, comme au rythme d'une marche franche et ample qui s'approche de vous.
Les héros d'Orion font leur preuve
(La longue route n'effraie pas
Tous ces valeureux soldats!)²
L'hymne doux et solennel plein de déférence du premier couplet laisse place à une fière montée prosodique martiale qui s'échelonne dans le deuxième.
La rebellion avançait ferme,
L'ennemi assailli s'enfuit.
(Sous notre drapeau rouge et noir,
On savourait la victoire !)²
L'ennemi assailli s'enfuit.
(Sous notre drapeau rouge et noir,
On savourait la victoire !)²
Finit en fanfare après une progression, notamment sur la répétition de ces derniers phrasés puissants pour reprendre la stance suivante avec la même verve belliqueuse tout en continuant son ascension sur ce ton.
À jamais, elle retentira !
(Officiers aux avant-postes,
À l'assaut de leur secteur !)²
La déclamation conquérante atteint bientôt son apogée et entamera sa décroissance pour cheminer vers d'autres horizons musicaux.
grisonnant, d'un labeur sanglant,
(Que de toi se lève, Orion,
Le toxique smog moribond !)²
Le ton guerroyant laisse définitivement place à une douce révérence à la deuxieme répétion des deux dernières strophes.
Et le peuple se ressaisira,
(Rejettera le joug impérial,
Nous rejoindra au combat!)²
La dernier quatrain, à peine chanté, fini presque dans un murmur, comme pour laisser place à l'espérance de jours meilleurs.
Vous tombez sur une elfe géante, vêtue de rouge et arborant un béret révolutionnaire, en train de glâner.
Il n'y a visiblement personne d'autre dans le coin, vous vous dites que c'est sûrement elle qui chansonnait...
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Fichiers corrompus
14 Juillet 2022
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