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L'Apocalypse : Quelle histoire.
Ce n’était pas la première fois.
C’est un jour comme un autre qui se déroulait. Le bar occupé, le smog toujours présent. Une pluie tombante comme on en voyait quasiment tous les jours.
Jusque-là, rien d’alarmant dans le secteur. Une journée plate ressemblant à tant d’autres.
Mais bizarrement, Orion n’avait pas la même atmosphère. Tout semblait plus lourd... Humide.
Mais bizarrement, Orion n’avait pas la même atmosphère. Tout semblait plus lourd... Humide.
Ce n’était pas habituel, c’est un fait, mais nous avions été ténus au courant que la météo allait connaitre un certain bouleversement. Donc, nous nous étions préparés.
Mais qui était prêt à se voir creuser des trancher, fabriquer des pompes, et même tisser des filets ? Personne.
Pour ma part, je suis restée au bar pour pouvoir tenir les racks ouverts pour nos bénévoles, sauveurs. Ils pouvaient avoir besoin de provisions. Il était donc important que nous restions ouverts, à nos risques et périls.
Je me suis proposée car je tenais absolument à aider comme je pouvais. Mais qui pouvait me dire que tout allait tourner au cauchemar.
Les intempéries prenaient en intensité et la sécurité du secteur est devenue instable. Les bouches d’égout débordantes d’eau. Les rats remontant à la surface.
Il fallait que je parte du bar. Je suis donc partie. Je me suis retrouvée dehors, l’eau me montant jusqu’aux genoux. Ralentie dans ma course, envahie par la pluie battante, m’aveuglant. Je me dirigeais vers un lieu que je ne pouvais pas voir.
J’ai quand même réussi à m’y réfugier. A trouver mon chemin. Et je suis restée en sécurité jusqu’au moment où l’alerte a sonné.
J’ai quand même réussi à m’y réfugier. A trouver mon chemin. Et je suis restée en sécurité jusqu’au moment où l’alerte a sonné.
Ce fut la crise dans le bâtiment dans lequel j’étais. Une Elfe à l’agonie. Une humaine sous warp cherchant à faire son héroïne, refusant catégoriquement de faire ce qu’on lui demandait. Et moi, qui me suis énervée. Qui est fait preuve d’une autorité rarement montrée, voire même jamais.
Sur le coup de l’énervement, je me suis barrée. Je suis partie me réfugier dans le hall, là où je n’aurais plus à entendre les autres brailler. Un endroit calme, ou presque. Il fallait faire abstraction du déluge à l’extérieur.
Comme une idiote, j’ai piqué du nez. On devait me prendre pour aller au CDC, pour me mettre en sécurité. Et comme l’inondation avait une forte pression et était assez haute par endroit. Je n’étais pas sûre de pouvoir m’en sortir, ne sachant pas nager.
Lorsque je me suis réveillée, j’étais seule, tout le monde était déjà parti. J’ai d’abord attendu qu’on vienne me chercher. Puis après mûre réflexion, je suis sortie, seule. Mauvaise idée. Je suis restée bloquer contre la porte. Le courant étant trop fort.
Le cauchemar a commencé.
La vague m’a prise sur son chemin. J’ai essayé de me rattraper par des objets flottants. J’étais emportée sans que je puisse faire un geste. Mon corps se faisant déchiqueter par la violence du courant.
Ma conscience a failli me quitter à plusieurs reprises, mais elle restait, ELLE RESTAIT.
J’aurais dû lâcher, me laisser cuver… Mais je ne voulais pas me noyer… J’avais le présentiment que cette mort n’était absolument pas agréable. J’ai donc tenu. Longtemps... BIEN TROP LONGTEMPS. Le moment où j’ai décidé de me rendre. De me laisser emporter par cette violence tout s’est arrêté. Tout est devenu noir.
J’aurais dû lâcher, me laisser cuver… Mais je ne voulais pas me noyer… J’avais le présentiment que cette mort n’était absolument pas agréable. J’ai donc tenu. Longtemps... BIEN TROP LONGTEMPS. Le moment où j’ai décidé de me rendre. De me laisser emporter par cette violence tout s’est arrêté. Tout est devenu noir.
A mon réveil, j’étais au sol, dans une flaque de sang. Agonisante. Mais en vie. Tous mes membres étaient en miettes, il m’était donc impossible de bouger. Je voulais mourir. J’ai pleuré, supplié. Mais rien à faire, j’étais là, à attendre que quelqu’un me trouve et me cuve. J’ai attendu tellement de temps dans cette souffrance. Je ne sais pas si c’était une seconde, une heure, des jours mais c’était interminable.
Et enfin ! MIRACLE. Je suis morte.
Ce n’était pas la première fois, mais c’était atroce.
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Informations sur l'article
Expériences
27 Janvier 2021
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