EDC de Ladoria~7869
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Personne ne souhaite la cryogénisation, mais...
La kobolde parcourt lentement les couloirs lumineux du centre de cryogénisation, le statut de Directrice de l'Hôpital le lui permettant. S'arrêtant devant une porte blindée, apposant quelques doigts sur le métal gardien, petite caresse au passé, elle pose son regard sur une blonde qui a rejeté son rouge.
L'heure s'efface, laissant place à quelques songes. Les entraînements refont surface, la Lady qui en impose reste disponible, attentive.
La petite mélancolie pointe son museau et effleure celui de notre rouge duveteuse, celle qui continue son chemin dans la froideur des lieux, les yeux déjà cristallins.
Emmitouflée dans son trench-coat, le borsalino bien calé, la queue protégée de la morsure glaciale par un autre souvenir, noir, elle croise d'autres arrivées.
Cette fois-ci, c'est une brune qui se dresse devant elle, derrière la protection à toute épreuve où glissent à nouveau quelques doigts. Son teint déjà pâle se fait glacial, contrastant avec les reflets bleutés de ses boucles.
Un magnum à lunette, celui de l'emprisonnée, quitte la poche de notre kobolde pour arriver entre ses mains, comme demandant une étreinte qu'elle lui accorde sans hésiter.
Un magnum à lunette, celui de l'emprisonnée, quitte la poche de notre kobolde pour arriver entre ses mains, comme demandant une étreinte qu'elle lui accorde sans hésiter.
Elle s'en rappelle... Ces quelques sommes partagés, dans l'insouciance emprise avec les relations perturbées. Du répit pendant ces nuits recherchées, généreusement accordées.
Un dernier regard à travers la vitre givrée laisse échapper un bref soupir de lassitude. Car quand une Mulier perd en couleur, figée dans son tube sans chaleur, son existence perd en saveur.
Toutes ne sont plus que des ombres qui planent, se montrant au détour d'une rue, d'un comptoir de bar. Transformées en souvenirs, surgissant au compte goutte.
Le verre gelé reste une porte vers le passé, un pas vers le futur pour les emprisonnées, un passe vers l'éternité pour les résignées.
Et le doute s'installe, à mesure que les lampes défilent, dans sa tête trottant La question : Se renier, c'est donc une solution?
Toutes ne sont plus que des ombres qui planent, se montrant au détour d'une rue, d'un comptoir de bar. Transformées en souvenirs, surgissant au compte goutte.
Le verre gelé reste une porte vers le passé, un pas vers le futur pour les emprisonnées, un passe vers l'éternité pour les résignées.
Et le doute s'installe, à mesure que les lampes défilent, dans sa tête trottant La question : Se renier, c'est donc une solution?
Prise d'un frisson, elle s'arrête. Un lieu, une scène, deux phrases, du vert fichtrement emmêlé.
Ses yeux bleus sont froids, presque vitreux, ses cheveux mouillés aux reflets turquoises scintillent de glace et un sourire presque révélateur plane sur ses lèvres.
- "Tu le sais.. qu'un jour, je partirai? Tu n'es pas aussi innocente que ça?"
Ta gueule.
L'innocence, rester soi-même, garder en pureté, éviter la tentation du froid ultime.
Mais une suite de souvenirs se dessine... La rencontre d'une [art=http://www.dreadcast.net/EDC/Ladoria/Article=8858]correspondance imprévue[/art], le pourquoi de cette visite au passé, rendant l'avenir terne au point de se répéter cette question. Partir, serait la solution?
Elle continue d'avancer dans le dédale cryogénique de ses souvenirs et rencontre une porte ouverte, accueillante... au caisson libre salvateur?
C'est alors que les quelques mots d'une lettre lui reviennent en tête. Sa lettre destinée à celle qui a décidé de la quitter pour son propre chemin, après en avoir pris conscience.
Un murmure s'échappe de ses lèvres...
C'est alors que les quelques mots d'une lettre lui reviennent en tête. Sa lettre destinée à celle qui a décidé de la quitter pour son propre chemin, après en avoir pris conscience.
Ma Lady,
L'impression certaine de vous perdre chaque jour qui se termine, me serre à la poitrine. Comme une sensation qui s'enracine, ne me laissant que gâtine.[...] Depuis peu, je renoue avec mes nuits torturées, les draps chauds, doux au toucher ne laissent place qu'à la longue noirceur des nuits glacées.
Cette prison, où Morphée exerce son règne devenu sombre et austère, déborde sur mes journées.[...] La cicatrice des souvenirs sucrés ne me force qu'à imprimer ce dernier instant où je vous ai croisée, ce temps que nous avons partagé... afin de m'y accrocher, jusqu'au suivant.
Mais cet instant futur ne fait que tarder à venir, et cette absence, je ne fais que la subir.[...] J'ai l'espoir qu'à travers cette prière, ces mots traçant une peine si difficile à brosser,
Prenne fin cet épisode loin de votre Kobolde.
L'impression certaine de vous perdre chaque jour qui se termine, me serre à la poitrine. Comme une sensation qui s'enracine, ne me laissant que gâtine.
Cette prison, où Morphée exerce son règne devenu sombre et austère, déborde sur mes journées.
Mais cet instant futur ne fait que tarder à venir, et cette absence, je ne fais que la subir.
Prenne fin cet épisode loin de votre Kobolde.
Un murmure s'échappe de ses lèvres...
- "Qu'enfin, dans nos nuits, nous puissions nous retrouver"
Et la gamine intérieure voit son clone rouge s'écrouler bruyamment sur les dalles sombres, les rotules impactées pour seul appui lui renvoient cette sensation. Une douleur qui éclipse un instant celle trop présente. Celle du pourquoi de sa visite.
Elle lève ses yeux troublés, fixant d'abord la cuve prête à geler puis s'arrête sur la lumière la surplombant, comme un halo, un signe du destin.
Fixée, la lumière vive impose de clore les paupières. Les quelques embruns des vagues souvenirs marquants sont chassés des vitres de l'âme, et se retrouve rivières sur ses joues.
Elle lève ses yeux troublés, fixant d'abord la cuve prête à geler puis s'arrête sur la lumière la surplombant, comme un halo, un signe du destin.
Fixée, la lumière vive impose de clore les paupières. Les quelques embruns des vagues souvenirs marquants sont chassés des vitres de l'âme, et se retrouve rivières sur ses joues.
Oui, elle est vivante, elle le ressent et en sourit... Pendant qu'elle dépérit. Et la cryo, ne sera pas pour aujourd'hui.
Elle en rit, tandis qu'elle en pâtit.
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Instants marquants
29 Septembre 2013
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15☆
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Sedna (0☆)
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◊ Commentaires
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Kambei~7880 (255☆) Le 29 Septembre 2013
Si on trouve ça super beau, c'est cruel? Ou on est excusés? -
Ladoria~7869 (221☆) Le 30 Septembre 2013
Je pencherais entre le «bien sûr», et le «totalement», pour le côté excusé. -
Uma~31273 (93☆) Le 30 Septembre 2013
Etoile pour la Tomate-Allumette. -
Kinchaka~27073 (1104☆) Le 30 Septembre 2013
Étoile pour allumette oui, elle s’éteint pas la saleté, tant mieux. -
Sedna (0☆) Le 30 Septembre 2013
Je t'aime Lado ! -
Akasha (0☆) Le 15 Mars 2014
N'étoile, je viens de lire et franchement "Chapeau"