EDC de L-X~19531
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par L-X~19531
Cacher
37. Sub Rosa
♪♫ « L'essentiel, nous ne savons pas le prévoir.
Chacun de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait.
Elles nous ont laissé une telle nostalgie que nous regrettons jusqu'à nos misères,
si nos misères les ont permises. » (Saint-Exupéry)
......
.......
Dans le grand bâtiment désert, une lumière s'allume puis une autre.
Un geste naturel pour replacer un fauteuil, ajuster un coussin, enlever une poussière dans un coin... Et puis, le juke-box s'illumine au milieu de ces nouvelles toiles multicolores. Voilà que sorti d'un passé remisé au fond d'un verre, sous une brume scintillante, son rêve doucement reprend vie, esquissant son sourire comme on ouvre une boite à musique. "Dream a little dream of me...".
Carpe Diem. Son rêve, son oeuvre, son cadeau au smog, un coeur palpitant et joyeux au milieu du gris, du temps où le sien s'était mis en panne ; veuve sans mariage, divorcée par l'évidence, si seule malgré les soupirs volés tristement, au fond d'une mélancolie qui l'étreint plus fort que les bras pourtant chaleureux ou brulants qui se tendent pour la serrer. Ici, elle s'était oubliée dans son travail, ici elle avait reconstruit sa vie, celle de demain, celle sans lui, sans rien. Sur un rythme tranquille, les étapes s'étaient succédées quand le boulot l'enchainait, acharnée, sur un nuage trop rose. Les jours passaient et se laissaient cueillir, vite. Car au fond, c'est bien tout ce qu'elle demandait au temps pour une fois : qu'il passe vite, qu'il l'engloutisse pour les années à venir à attendre dans une incertitude à 98,98%.
Attendre, trouver de nouvelles habitudes pour habiter le vide et faire taire le silence...
.............
Comme chaque soir, vers 19h. La porte s'ouvre sur le smog de la nuit, et il entre, le gars en costume, plein d'assurance, au sourire si charmeur qu'il en devient agaçant, à la voix à la fois si rauque et si douce qu'elle se confond au velours du blues ambiant. D'un pas tranquille, il vient s'installer à SA table, posant son deck, après avoir replacé d'un geste machinal le couvert pourtant impeccable. Comme chaque soir, il attend qu'elle vienne lui annoncer le menu, ces plats aux saveurs poétiques qu'elle se prend à composer, à créer comme de nouvelles toiles, en partie pour lui. Surtout pour lui.
"Bonsoir Monsieur Hamilton..."
Le regard s'attarde, le sourire s'accroche.
"Partagez mon repas, s'il vous plait...".
Elle veut lui dire non, l'envoyer promener lui qui lui semble un dragueur d'opérette... Au comptoir Nessa lui adresse un clin d'oeil et l'encourage lui indiquant qu'elle va gérer. Et avant qu'elle ait répondu, elle se retrouve assise à ses côtés, ligotée par un charme insupportable, attachée par une musique qui fait disparaitre le monde, prisonnière d'une envie qui s'éveille et proteste sous la chape de plomb qu'elle a coulé sur son âme en charpie : une putain d'envie de vivre... Il lui parle de sa fille, de son passé, de ses projets. Entre deux jours et entre deux verres, ils se racontent l'un à l'autre, se confient. Peu à peu, le masque impeccable du beau gosse laisse tendrement transpirer ses fragilités : l'ambition certaine du surdoué qui n'est qu'un bouclier à sa crainte d'échouer, intolérable. La provocation arrogante qui n'est qu'un rempart à sa peur, ancrée, honteuse, de subir la mort -cynique crainte, a postériori. La séduction volage pour ne pas être abandonné, ne pas dormir seul. Le charme ravageur presque agressif pour dissimuler à quel point il est intimidé par elle, à quel point l'homme au physique trentenaire cache le jeune garçon qui la dévore des yeux plein d'adoration... Elle se découvre dans son regard, comme elle ne se croyait pas, ou plus, et entre deux effleurements, deux clins d'oeil, le charme opère.
Les repas deviennent rendez-vous. Ils prennent leur temps. Il a des amantes, elle a un couple, même s'il vacille. Ils n'osent pas mais se cherchent. Ils se retiennent mais se veulent.
Et un soir, se trouvent...
"Ce n'est qu'une parenthèse, n'est-ce pas?"
"Qu'en penses-tu, monsieur Hamilton?"
"Ne la ferme pas trop vite, s'il te plait..."
.............
Merveilleuse parenthèse qu'ils font mine, plusieurs fois, de refermer car ce n'est que cela, n'est-ce pas? Une simple parenthèse...
Mais ils se prennent à l'abriter dans une maison, puis une autre. De nouvelles toiles s'accrochent alors que leurs vies se déroulent, côte à côte, jour après jours qu'ils cueillent ensemble. Il n'y aura pas de mariage, pas d'union, pas de serments mais au-delà des drames et des cris qui parfois les séparent, la phrase reste en suspend, se refuse à la fin. Elle le voit s'élever et le porte, lui révèle son héritage, abrite ses doutes et les trahisons qui le révoltent. A ses côtés, elle reprend la guerre et dans son ombre, la politique. Il se hisse et fait des jaloux, incompris, trop vainqueur, autoritaire, trop brillant, détestable... Leur parenthèse s'effrite. L'homme est devenu son égal et l'affirme. L'amour a remplacé l'adoration. La complicité s'instaure mais en ombre, l'histoire est belle mais se fendille. Alors que les victoires devraient les porter l'un l'autre, elles les séparent... La vie se pare de noir ou de carmin, de sang et de colère, qui peu à peu, masque le rose.
.............
Et puis, dans l'or d'une nouvelle collection qui s'étale, un autre visage, un autre conquérant, trop sur de lui, cachant sous son arrogance un autre rêve d'enfant enlève le rose au cadre de leur histoire.
"J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de..."
" ) "
......
.......
...
Chacun de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait.
Elles nous ont laissé une telle nostalgie que nous regrettons jusqu'à nos misères,
si nos misères les ont permises. » (Saint-Exupéry)
......
.......
Dans le grand bâtiment désert, une lumière s'allume puis une autre.
Un geste naturel pour replacer un fauteuil, ajuster un coussin, enlever une poussière dans un coin... Et puis, le juke-box s'illumine au milieu de ces nouvelles toiles multicolores. Voilà que sorti d'un passé remisé au fond d'un verre, sous une brume scintillante, son rêve doucement reprend vie, esquissant son sourire comme on ouvre une boite à musique. "Dream a little dream of me...".
Carpe Diem. Son rêve, son oeuvre, son cadeau au smog, un coeur palpitant et joyeux au milieu du gris, du temps où le sien s'était mis en panne ; veuve sans mariage, divorcée par l'évidence, si seule malgré les soupirs volés tristement, au fond d'une mélancolie qui l'étreint plus fort que les bras pourtant chaleureux ou brulants qui se tendent pour la serrer. Ici, elle s'était oubliée dans son travail, ici elle avait reconstruit sa vie, celle de demain, celle sans lui, sans rien. Sur un rythme tranquille, les étapes s'étaient succédées quand le boulot l'enchainait, acharnée, sur un nuage trop rose. Les jours passaient et se laissaient cueillir, vite. Car au fond, c'est bien tout ce qu'elle demandait au temps pour une fois : qu'il passe vite, qu'il l'engloutisse pour les années à venir à attendre dans une incertitude à 98,98%.
Attendre, trouver de nouvelles habitudes pour habiter le vide et faire taire le silence...
.............
Comme chaque soir, vers 19h. La porte s'ouvre sur le smog de la nuit, et il entre, le gars en costume, plein d'assurance, au sourire si charmeur qu'il en devient agaçant, à la voix à la fois si rauque et si douce qu'elle se confond au velours du blues ambiant. D'un pas tranquille, il vient s'installer à SA table, posant son deck, après avoir replacé d'un geste machinal le couvert pourtant impeccable. Comme chaque soir, il attend qu'elle vienne lui annoncer le menu, ces plats aux saveurs poétiques qu'elle se prend à composer, à créer comme de nouvelles toiles, en partie pour lui. Surtout pour lui.
"Bonsoir Monsieur Hamilton..."
Le regard s'attarde, le sourire s'accroche.
"Partagez mon repas, s'il vous plait...".
Elle veut lui dire non, l'envoyer promener lui qui lui semble un dragueur d'opérette... Au comptoir Nessa lui adresse un clin d'oeil et l'encourage lui indiquant qu'elle va gérer. Et avant qu'elle ait répondu, elle se retrouve assise à ses côtés, ligotée par un charme insupportable, attachée par une musique qui fait disparaitre le monde, prisonnière d'une envie qui s'éveille et proteste sous la chape de plomb qu'elle a coulé sur son âme en charpie : une putain d'envie de vivre... Il lui parle de sa fille, de son passé, de ses projets. Entre deux jours et entre deux verres, ils se racontent l'un à l'autre, se confient. Peu à peu, le masque impeccable du beau gosse laisse tendrement transpirer ses fragilités : l'ambition certaine du surdoué qui n'est qu'un bouclier à sa crainte d'échouer, intolérable. La provocation arrogante qui n'est qu'un rempart à sa peur, ancrée, honteuse, de subir la mort -cynique crainte, a postériori. La séduction volage pour ne pas être abandonné, ne pas dormir seul. Le charme ravageur presque agressif pour dissimuler à quel point il est intimidé par elle, à quel point l'homme au physique trentenaire cache le jeune garçon qui la dévore des yeux plein d'adoration... Elle se découvre dans son regard, comme elle ne se croyait pas, ou plus, et entre deux effleurements, deux clins d'oeil, le charme opère.
Les repas deviennent rendez-vous. Ils prennent leur temps. Il a des amantes, elle a un couple, même s'il vacille. Ils n'osent pas mais se cherchent. Ils se retiennent mais se veulent.
Et un soir, se trouvent...
"Ce n'est qu'une parenthèse, n'est-ce pas?"
"Qu'en penses-tu, monsieur Hamilton?"
"Ne la ferme pas trop vite, s'il te plait..."
.............
Merveilleuse parenthèse qu'ils font mine, plusieurs fois, de refermer car ce n'est que cela, n'est-ce pas? Une simple parenthèse...
Mais ils se prennent à l'abriter dans une maison, puis une autre. De nouvelles toiles s'accrochent alors que leurs vies se déroulent, côte à côte, jour après jours qu'ils cueillent ensemble. Il n'y aura pas de mariage, pas d'union, pas de serments mais au-delà des drames et des cris qui parfois les séparent, la phrase reste en suspend, se refuse à la fin. Elle le voit s'élever et le porte, lui révèle son héritage, abrite ses doutes et les trahisons qui le révoltent. A ses côtés, elle reprend la guerre et dans son ombre, la politique. Il se hisse et fait des jaloux, incompris, trop vainqueur, autoritaire, trop brillant, détestable... Leur parenthèse s'effrite. L'homme est devenu son égal et l'affirme. L'amour a remplacé l'adoration. La complicité s'instaure mais en ombre, l'histoire est belle mais se fendille. Alors que les victoires devraient les porter l'un l'autre, elles les séparent... La vie se pare de noir ou de carmin, de sang et de colère, qui peu à peu, masque le rose.
.............
Et puis, dans l'or d'une nouvelle collection qui s'étale, un autre visage, un autre conquérant, trop sur de lui, cachant sous son arrogance un autre rêve d'enfant enlève le rose au cadre de leur histoire.
"J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de..."
" ) "
......
.......
...
D'une main inconsciente, elle rapproche un tabouret de ce nouveau comptoir si semblable à l'ancien.
Il avait fallu fermer pour 1001 raisons... Fermer oui, mais pas détruire. Et si la réalisation avait pris plus de temps que prévu, de nouveaux tableaux avaient été accrochés, les lumières avaient fini par se rallumer au Carpe Diem, offerts aux habitants de l'Empire, à leurs promenades, leurs pauses, leurs chuchotements et leurs rires. Offert pour que le rêve ne meurt pas complèment. Pour que la fermeture ne soit pas définitive... Pour que ses fantômes ne s'envolent pas tout à fait.
.............
Quelques pas à droite, un à gauche, elle ferme les yeux, se prend à se balancer doucement...
.............
Le bâtiment est vide, quelques lumières encore ici et là... C'était le dernier soir, le dernier rappel et les derniers clients qui viennent de partir. Le Carpe Diem est fermé pour qu'elle puisse s'envoler, sic itur ad astra.
Elle est seule, plantée dans ce décor de rêve, son rêve qui s'éteint comme cette bougie dont la flamme vient de mourir près d'un verre encore à moitié plein. Elle ferme les yeux pour effacer le vide...
"Pardonne-moi, je suis en retard..."
Sur sa nuque, un baiser à peine effleuré. Quelque notes de musique, la trompette déroule sa magie... Naturellement, avec cette douce autorité qui l'avait conquise autrefois, il prend sa main et ceint sa taille de l'autre. Leurs pas se mêlent, s'accordent. Leurs corps s'harmonisent, une dernière fois. Leurs yeux se ferment, leurs joues se frôlent et sur leur visage nait un sourire... un si beau sourire...
.............
Une dernière parenthèse.
A jamais refermée.
.............
... d'une balle en pleine tête.
Il avait fallu fermer pour 1001 raisons... Fermer oui, mais pas détruire. Et si la réalisation avait pris plus de temps que prévu, de nouveaux tableaux avaient été accrochés, les lumières avaient fini par se rallumer au Carpe Diem, offerts aux habitants de l'Empire, à leurs promenades, leurs pauses, leurs chuchotements et leurs rires. Offert pour que le rêve ne meurt pas complèment. Pour que la fermeture ne soit pas définitive... Pour que ses fantômes ne s'envolent pas tout à fait.
.............
Quelques pas à droite, un à gauche, elle ferme les yeux, se prend à se balancer doucement...
.............
Le bâtiment est vide, quelques lumières encore ici et là... C'était le dernier soir, le dernier rappel et les derniers clients qui viennent de partir. Le Carpe Diem est fermé pour qu'elle puisse s'envoler, sic itur ad astra.
Elle est seule, plantée dans ce décor de rêve, son rêve qui s'éteint comme cette bougie dont la flamme vient de mourir près d'un verre encore à moitié plein. Elle ferme les yeux pour effacer le vide...
"Pardonne-moi, je suis en retard..."
Sur sa nuque, un baiser à peine effleuré. Quelque notes de musique, la trompette déroule sa magie... Naturellement, avec cette douce autorité qui l'avait conquise autrefois, il prend sa main et ceint sa taille de l'autre. Leurs pas se mêlent, s'accordent. Leurs corps s'harmonisent, une dernière fois. Leurs yeux se ferment, leurs joues se frôlent et sur leur visage nait un sourire... un si beau sourire...
.............
Une dernière parenthèse.
A jamais refermée.
.............
... d'une balle en pleine tête.
"Hold me close and hold me fast
The magic spell you cast
This is la vie en rose
When you kiss me heaven sighs
And tho I close my eyes
I see la vie en rose.
.............
When you press me to your heart
I'm in a world apart
A world where roses bloom
And when you speak, angels sing from above
Everyday words seem to turn into love songs
Give your heart and soul to me
And life will always be la vie en rose."
The magic spell you cast
This is la vie en rose
When you kiss me heaven sighs
And tho I close my eyes
I see la vie en rose.
.............
When you press me to your heart
I'm in a world apart
A world where roses bloom
And when you speak, angels sing from above
Everyday words seem to turn into love songs
Give your heart and soul to me
And life will always be la vie en rose."
......
.......
.
[art=http://www.dreadcast.net/EDC/L-X/Article=16047]=> 38. In Memoriam [/art]
.
..
Spoiler (Afficher)
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
L-X : Réminiscences d'une gynoïde.
20 Janvier 2015
2265√
24☆
8◊
Partager l'article
Dans la même categorie
- 1. "... like tears in rain."
- 2. "...sans Dieu ni maitre, ni avenir."
- 3. Errare humanum est. Perfectio artificialis.
- 4. Les métamorphoses de la "crysoïde"
- 5. Après la douleur...
- 7. Ragnarök cybernétique.
- 6. Survoltée...
- 6.2 : Survoltée
- 8. "Nothing else matters"...
- 9. Tempus fugit...
- 10 . ...Memoria manet.
- 11. "Demain est un autre jour... "
- 12. Le pari de Pascal s'applique-t-il au bonheur?
- 13. "I, robot..."
- 14. Effet Mnemos
- 15. Une autre marche au-delà du calvaire...
- 16. L'important, c'est pas la chute,..
- 17 . "Winter is coming..."
- 18 . Ombre et poussière...
- 19 . Apocalypse, VII. 226.3
- 20. "Ainsi soit-il..."
- 21. La belle et la bête*
- 22 . "Aux sombres héros de l'amer...
- 23 . Vae victis
- 24. La ballade des enfants perdus
- 25. Stigmatisation
- 26. Ad vitam...
- 27 . ...non aeternam.
- 28 . Lux perpetua...
- 29 . Entrailles.
- 30 . Semper Fidelis
- 31 . Puppet-master
- 32. "La vérité est ailleurs..."
- 33. Walking ghost phase
- 34. Carpe Diem
- 35. Ego te absolvo
- 36. Audaces fortuna juvat
- 38. In Memoriam
◊ Commentaires
-
Uhmoja~50659 (41☆) Le 20 Janvier 2015
Magnifique.. * -
Akasha (0☆) Le 20 Janvier 2015
[Nos RP me manquent ... ♥
N'étoile car comme d'habitude t'es articles me font vivre le RP
T'es une narratrice unique en ton genre.
Le tableau est *Waouu* En veut un *siffle* ] -
Callian~48825 (366☆) Le 20 Janvier 2015
C'est si beau qu'en cette soirée, alors que je les imagine l'un et l'autre, j'ai les larmes aux yeux, parce que fermer la parenthèse, c'est toujours se dépouiller de quelque chose que l'on savait unique. Magnifique écriture, dont la maîtrise n'enlève en rien le trouble qu'elle sait insinuer. -
Manerina~6356 (1551☆) Le 20 Janvier 2015
Ça m'avait manqué. ♥ -
Maxine~43009 (84☆) Le 22 Janvier 2015
je ne me lasserai jamais de te lire... -
Ethayel~30165 (767☆) Le 22 Janvier 2015
Hommage des plus touchants.
*
Une pensée pour lui également. -
L-X~19531 (1535☆) Le 23 Janvier 2015
Merci pour vos d'amour à vous. Je vais essayer de reprendre, plus régulièrement!
Et Merci pour lui à qui ont fait toutes un bisou, voilà!