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Dawne, l'aube amère.

Au cœur de la Matrice et diffusée sur l'AITL, une question sous forme "d'annonce", postée par une gynoïde au front buté et au regard farouche, ses cheveux-plumes encore aplatis et dégoulinant du jus de cuve. Énervée? Pas réellement. Son regard qui d'obsidienne redevient bleu se pose un instant sur le champs de ruines qui l'entoure. Blasé. Vide.
Quelques crédits plus tard, ses mots s'inscrivent et dansent...

Je m’adresse à toi en public afin que tu puisses trouver des gens pour te traduire et t’expliquer les mots compliqués que je risque d’employer tout au long de cette mise au point qui me semble nécessaire.
Je remercie d’avance les bonnes âmes qui s’approcheront de l’hystérique porte-flingue pour lui parler et lui expliciter le sens de mes mots, je sais qu’ils ne sont plus très nombreux à lui porter encore un intérêt.
A toi, pauvre résidu de fond de cuve dont l’inconsistance n’a d’égale que l’insistance à la répétition de l’acte digne d’une débile profonde.
A toi dont la pauvreté de l’existence n’a d’égale que le vide de ton esprit superficiel et fat.
A toi qui t’arroge un titre de noblesse impériale à défaut de reconnaissance chez les rebelles, que pourtant tu n’as cessé de réclamer en geignant de façon misérable et pathétique comme tu as dû chouiner de l’autre côté quand tu fus déchue.
A toi, Aube rouge et sanguinolente, princesse des ruines, « Dame » de fer piquée de rouille, demi-écureuil dégénérée...
A toi, Dawne.
Je pose une question. Ou peut-être plusieurs. Et j’espère que, dans ta grande mansuétude, tu prendras la peine de répondre avec des mots, même s’ils sont simples, car, vois-tu, j’ai besoin que tu m’éclaires, Ô Sublime phare dans notre nuit aussi brillante que le trait de plasma qui m’envoie prendre des bains tièdes presque chaque jour…
N’as-tu donc rien d’autre à faire de tes jours et tes nuits que de me poursuivre de ta vindicte ? Me traquer de ta vengeance amère ? Me pourchasser de ta rage creuse ? La vacuité de ton existence est donc telle que tu la consacres désormais à pourrir la mienne tant tu es jalouse qu’une enfant-robot puisse avoir tout ce que tu n’as pas ? Hélas, je suis navrée que tu n’aies pas été pourvue de talents créatifs ce qui t’oblige à détruire tout ce que tu ne comprends pas et qui est beau et vrai. Je déplore que tu n’aies pas été dotée d’intelligence suffisante pour réfléchir autrement que grâce à un miroir que tu ne cesses de fixer en espérant qu’il effacera ce pli amer qui te fait grimacer, cette ride de vilenie qui barre ton front, ces petites dents d’ambitions ratées qui rayent tellement les parquets que tu pourrais par tonnes revendre des copeaux de bois si ce n’était de l’agglo ordinaire…
Es-tu donc si pauvre –et je ne parle plus de ton esprit vulgaire- que tu viennes me piller, me voler, t’approprier mes affaires comme une pouilleuse ? N’as-tu pas d’armes d’entraînement que tu viennes me prendre les miennes ? N’as-tu jamais trouvé l’adresse de Rebeldes Urbano que tu viennes me dépouiller de mes vestes ? N’as-tu donc pas de quoi te nourrir que tu me fouilles pour me prendre quelques crédits comme une mendiante ?
A moins qu’il n’y ait une autre raison pour laquelle tu viens vider mes placards… Est-ce que tu te touches en fourrant ton nez dans mes culottes.. ?
Tant d’acharnement à mon encontre me fait néanmoins me sentir gênée à force d’être la cible de ton obsession. Si c’est par simple jalousie que tu me poursuis et m’assassine, sache que ta monomanie devient pénible à force. Si, si. Sois heureuse. Toi, qui telle une enfant gâtée et capricieuse ne cesse de trépigner pour se rendre intéressante, tu es parvenue à attirer mon attention. Moi qui, à l’origine, ne ressentais à ton égard qu’un profond mépris face à tes gesticulations pathétiques, tu as finis par provoquer mon agacement. Dire que tu aurais pu dépenser tant d’énergie de façon positive. Tu aurais pu m’envoyer des dessins, je t’aurais appris à en faire. Tu aurais pu m’écrire une belle lettre, je t’aurais répondu. Tu aurais pu me faire une lampe avec quelques débris, je me serai obligée à trouver ça joli. Mais non, bien entendu : créer est un concept qui t’es totalement étranger. Et voilà bien le cœur du problème que tu incarnes, « Lady D ».
Alors que tu ne cesses de clamer à qui veut bien l’entendre –peu de monde je te l’accorde, pour le coup-, à corps et à cris, que nous, pauvres hères, nous te devons le respect qui t’es du, n’as-tu pas encore compris que c’est bien ce que nous faisions ? En t’ignorant et en te ramenant à ta place de vieux débris entre un démonte-pneu rouillé et une canette vide, nous te gardons le respect qui t’es du : celui que l’on porte à un déchet. Car à force de nous répéter que tu fus l’une des fondatrice de ce secteur, zone de non-droit et de violence, à la société stérile, jungle urbaine oscillant entre barbarie et décadence, nous t’avons bien entendu, Ô Reine de poussière. Et tu pourras bien monter autant que tu veux sur un tas de boue acide qui te servira de trône, tu ne seras jamais assise que sur ton cul.

Alors s’il te plait, pour une fois et réellement, rends-toi utile pour ce secteur : barre toi.
Et comme toujours, moi, je signe : L-X.

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