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III. Vulturis Ex Machina (Seconda Parte)
[HRP : ce texte s'inscrit dans la biographie RP de Körbak. Vous ne pouvez avoir connaissance des évènements qui y sont narrés que si votre personnage a obtenu les informations, d'une manière ou d'une autre, dans le jeu. Bonne lecture à vous.]
III. Vulturis Ex Machina
Seconda Parte
Seconda Parte
Voilà que j'étais là. Assis sur mon lit. Le regard dans le smog.
Le fruit d'une machine en possession d'une autre machine.
Était-ce là la définition de faire partie du Système ?«- Et maintenant ?» 
Le fruit d'une machine en possession d'une autre machine.
Était-ce là la définition de faire partie du Système ?
Maintenant que j'avais entre mes mains ce deck Silmerion, déjà manipulé jusqu'à l'extrême usure par mes prédécesseurs, j'allais devoir apprendre à l'utiliser. Cela faisait plusieurs heures que je l'observais...non, le contemplais. Il me fascinait tout autant qu'il m'effrayait. Ce deck n'était ni plus ni moins qu'un outil d'accès aux informations matricielles les plus importantes mais aussi les plus dangereuses. Je n'osais y toucher car un tel pouvoir impliquait des conséquences néfastes potentielles que je ne voulais pas expérimenter.
Ce fût à la faveur d'une coïncidence, ou peut-être était-ce le destin, que mon communicateur me sortit de mes pensées lorsque je reçus la notification d'un message écrit. Il s'agissait d'un message de bienvenue comme une dizaine d'autres que devait recevoir tout émancipé du secteur Marran. J'avais été frappé à la fois par la modestie et l'empathie que dégageait cette missive matricielle. A l'époque, le citoyen perdu que j'étais, seul dans son appartement du Sud de la ville, ne se rendait pas compte que la rencontre platonique qu'il venait de faire allait changer sa vie d'aspirant deckeur.
Les jours et heptades qui suivirent ce premier message par communicateur allaient être marqués par ma découverte et l'apprivoisement de mon vieux deck usé. Je n'allais pas tarder à m'approprier son interface, rédiger mes premières commandes légales et essuyer mes premiers échecs. Verre de Skiwie à la main. Regard plongé dans l'écran. Cet outil me narguait.
«Commande échouée» «Commande échouée» «Commande échouée» «Commande échouée» «Commande échouée» ...
Grâce à mon mentor dans l'art du decking, j'ai pu progresser rapidement et rejoindre l'Université Impériale pour enfin passer ma Maitrise de Decking Légal. Mon mentor, au-delà de me donner des conseils forts précieux sur la maitrise de mon deck, m'a appris des choses importantes sur la vie au sein de la ville.
Certains des mots de mon mentor allaient rester gravés dans mes souvenir à tout jamais.«- Les criminels ne sont pas tous lâches. Sans crime, l'Ordre devient une notion plus abstraite. Il y a point de lumière sans ombre. Si le Cercle perdure, c'est qu'il y a toujours des âmes égarées qui demandent à être remises sur la bonne voie.»
Pour le jeune et naïf plumé que j'étais, vivant seul dans un appartement peu éclairé en Basse-Ville, ces mots étaient porteurs d'espoir. Ils signifiaient que tout le monde avait sa chance - citoyens, criminels, rebelles - de réussir à se faire une place au sein de l'Impérium dans lequel nous vivions.
Je me rappelai la promesse que je m'étais faite : «-Plus jamais.»
Ma voie était toute tracée, je le voyais enfin. Jusque là, le smog m'empêchait de m'en rendre compte mais tout en découvrant mon deck, je me découvrais moi-même. C'est au cours d'une nuit glaciale que je reçus le message qui allait probablement changer mon avenir.
«-Rendez-vous ce Lundi à 20 cycles horaires pour votre entretien d'embauche, citoyen Körbak.»
La suite appartient à l'histoire, ou du moins, mon histoire.
Ce fût à la faveur d'une coïncidence, ou peut-être était-ce le destin, que mon communicateur me sortit de mes pensées lorsque je reçus la notification d'un message écrit. Il s'agissait d'un message de bienvenue comme une dizaine d'autres que devait recevoir tout émancipé du secteur Marran. J'avais été frappé à la fois par la modestie et l'empathie que dégageait cette missive matricielle. A l'époque, le citoyen perdu que j'étais, seul dans son appartement du Sud de la ville, ne se rendait pas compte que la rencontre platonique qu'il venait de faire allait changer sa vie d'aspirant deckeur.
Les jours et heptades qui suivirent ce premier message par communicateur allaient être marqués par ma découverte et l'apprivoisement de mon vieux deck usé. Je n'allais pas tarder à m'approprier son interface, rédiger mes premières commandes légales et essuyer mes premiers échecs. Verre de Skiwie à la main. Regard plongé dans l'écran. Cet outil me narguait.
Certains des mots de mon mentor allaient rester gravés dans mes souvenir à tout jamais.
Je me rappelai la promesse que je m'étais faite : «-Plus jamais.»
Ma voie était toute tracée, je le voyais enfin. Jusque là, le smog m'empêchait de m'en rendre compte mais tout en découvrant mon deck, je me découvrais moi-même. C'est au cours d'une nuit glaciale que je reçus le message qui allait probablement changer mon avenir.
La suite appartient à l'histoire, ou du moins, mon histoire.
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01 Novembre 2024
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