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Tuer le gobelin
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La journée c'était passée clairement.. Korky avait laissé le gobelin s'occuper. Il n'avait pas besoin de sa totale maîtrise.. Il laissait le gobelin vagabonder tranquillement et tout se passait bien. Les pensées affluaient mais il n'y faisait pas attention, c'était une habitude et dans la vie courante ce n'était pas un problème.
Mais là.. Korky se tenait le crâne.. il voulait se concentrer, il le fallait.
Comment faisaient les autres ?
Tuaient-ils le gobelin ?
Il n'avait jamais osé en parler avec eux. Malgré la force de leurs liens, les pôvertes s'ouvraient peu sur ce point.. point crucial. Points cruciaux. Trop nombreux, présent, bruyant.
Ses mains se crispent sur sa peau. Pas le choix ce soir. Le gobelin était trop présent.
Il s'allume une énième clope, sa table de réparation est recouverte de cendre.. combien de cycles horaires avait-il passé a tenter de faire ça sans aide ce soir ? De taire le gobelin seul..
La plupart du temps, ce n'était pas gênant. Mais certains éléments déclencheur pouvait rendre le gobelin assourdissant.. ne pas pouvoir penser clairement plus d'une infime portion de temps était une torture..
Tant pis.. ce soir encore, il lui faudrait une camisole chimique. Il sort son sachet de synthécoke et entreprend de se faire un rail sur son carnet de croquis, il ne prend pas le soin de le faire beau, droit ou parfaitement égal.. ça va finir dans son nez après tout. Et ça devait le faire vite.
Il prend tout d'une traite, la poudre se fraie un chemin dans sa narine, vient heurter le cerveau. Avant la monté il déploie son cou et lance un cri guttural, celui des siens.
Il se pose sur un canapé et laisse la drogue agir. Les rouages se grippent, ralentissant un peu ses réflexions. Il se laisse faire. Encore un peu.. des engrenages grincent, lâchent.
La route sur laquelle cheminent ses pensées vient de se cloisonner, lui permettant petit à petit de mieux se focaliser sur ce dont il a besoin.
Il se relève.. c'est parfait.
Il va pouvoir commencer son travail sans toutes ces pensées inutiles, bruyantes, qui le détournent de sa tâche.
A nouveau, il se demande.. comment font les autres ?
Puis la drogue frappe cette machinerie aussi. Il laisse tomber cette question, la dernière perturbation a été annihilé.
Comment faisaient les autres ?
Tuaient-ils le gobelin ?
Il n'avait jamais osé en parler avec eux. Malgré la force de leurs liens, les pôvertes s'ouvraient peu sur ce point.. point crucial. Points cruciaux. Trop nombreux, présent, bruyant.
Ses mains se crispent sur sa peau. Pas le choix ce soir. Le gobelin était trop présent.
Il s'allume une énième clope, sa table de réparation est recouverte de cendre.. combien de cycles horaires avait-il passé a tenter de faire ça sans aide ce soir ? De taire le gobelin seul..
La plupart du temps, ce n'était pas gênant. Mais certains éléments déclencheur pouvait rendre le gobelin assourdissant.. ne pas pouvoir penser clairement plus d'une infime portion de temps était une torture..
Tant pis.. ce soir encore, il lui faudrait une camisole chimique. Il sort son sachet de synthécoke et entreprend de se faire un rail sur son carnet de croquis, il ne prend pas le soin de le faire beau, droit ou parfaitement égal.. ça va finir dans son nez après tout. Et ça devait le faire vite.
Il prend tout d'une traite, la poudre se fraie un chemin dans sa narine, vient heurter le cerveau. Avant la monté il déploie son cou et lance un cri guttural, celui des siens.
Il se pose sur un canapé et laisse la drogue agir. Les rouages se grippent, ralentissant un peu ses réflexions. Il se laisse faire. Encore un peu.. des engrenages grincent, lâchent.
La route sur laquelle cheminent ses pensées vient de se cloisonner, lui permettant petit à petit de mieux se focaliser sur ce dont il a besoin.
Il se relève.. c'est parfait.
Il va pouvoir commencer son travail sans toutes ces pensées inutiles, bruyantes, qui le détournent de sa tâche.
A nouveau, il se demande.. comment font les autres ?
Puis la drogue frappe cette machinerie aussi. Il laisse tomber cette question, la dernière perturbation a été annihilé.
Le gobelin en lui est mort. Il s'allume une clope et ouvre son deck.
-Au travail..
Informations sur l'article
Gobelinterne
31 Mai 2014
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