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La Barbarie
Le crissement de doigts métalliques sur une barbe se fait entendre, dans la grande bibliothèque où il aime se poser pour faire ses publications.
Si celle-ci a déjà été faite a la suite d'un reportage du DCNews sur le Cassdor subi par le CdO, l'Acivis Ad Vitam ne vas pas déroger à la règle d'héberger le fichier directement dans la mer de données de la matrice publique...
Quelques tapotements métalliques sur la surface la fine surface vitrée tactile, et c'est une barre de téléchargement qu'il vient fixer de son œil cybernétique pourpre.
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La Barbarie
La Légion des Enclism
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Table des matières
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Préface, page 3.
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I. Etymologie et définition de base - Page 4 à 6
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II. En S1 - Page 7 à 12
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III. En S3 - Page 13 à 17
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IV. En S2-S7 - Page 18 à 20.
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Conclusion et remerciements - Page 21
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Préface
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Salut a toi, Lecteur.
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Ce livre se veut être un manuel couvrant les différents sens, utilisations faites du mot 'barbarie', dans divers contextes, en faire donc l'analyse mais selon de multiples points de vus.
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Ainsi, cet ouvrage définira ce mot d'abord depuis la base commune, ses origines, puis selon où il est utilisé, par qui, dans quelles circonstances, etc. Notamment par exemple, les utilisations idéologiques qui peuvent en être faits, ou au contraire son occultation.
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Ce mot a probablement une certaine importance, qui ne s'inscrit pas uniquement dans une thématiaque d'époques, ou même de systèmes, de situations et de but. Une importance très exacerbée notamment par le clonage, par les régimes tendant vers le totalitarisme, et même leurs conflits entre eux.
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Pourtant il n'est pas du tout la même chose d'un endroit à un autre, d'un but à un autre peut-être même, et jusqu'à d'un individu a un autre, bien avant de le perpétrer, ou de le subir, ce qui n'est jamais exclu pour qui que ce soit. Alors, qu'est-ce qui est barbare, ou ne l'est pas, selon quoi ?...
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Etymologie et définition de base
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La barbarie, provenant de l'Impérial "Barbaria", qui désignait probablement les personnes, voire groupes, jugés comme vivant de manières barbares.
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Mais quel est le sens de ce mot fort peu amène, la consonnance très dure, rauque, et répétée ?
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Historiquement, les premiers barbares étaient les colons alors largués du Renovamen, sans la guidance des Enclism, sans la technologie, perdus, désorientés, démunis, ils s'en trouvèrent rapidement à devenir prédateurs de leurs propre espèces, réduits à devoir satisfaire leurs instincts primaires. Et nous parlons là, pas même simplement d'envies sexuelles par exemple, ou de domination, de richesse, de statut, mais avant tout d'un BESOIN d'assouvir, tout simplement, la faim physique. Quelque chose qui peut sembler très lointain, difficile à imaginer dans notre société actuelle, même pour les plus jeunes démoulés.
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C'est face à cela, et également pour cela, que c'est d'ailleurs naturellement formé le premier système politique, le premier système qui aille au-delà d'une famille : La tribu, mal définie, au pouvoir très liquide, intangible et reposant sur la force, protégeait les siens des actes de barbarie, pour qu'ils ne soient plus des proies, les faisaient subsister, voire devenir prédateurs des groupes moins
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Etymologie et définition de base
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Nombreux ou forts. Un système auquel régressent les clans Loyalistes des différents Secteurs, prenant soin des leurs avant tout les autres, faisant peser leur joug sur le reste des populations en proportion avec leur puissance dans un lieu donné.
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Bien heureusement, cela n'a souvent plus grand-chose à voir avec des actes de barbarie, que des valeurs communes, des législations, etc, réprouvent, bien que cela soit avec plus ou moins de succès, dans les différents Secteurs.
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Néanmoins ceux-ci existent toujours, et sous des formes parfois similaires aux temps sombres d'antan, bien que cela ait rarement rapport au cannibalisme, ces actes consistent toujours à assouvir des faims, des instincts, qui sont d'autant plus condamnable qu'elles ne sont plus vitales : Appétits sexuels, appétits de reconnaissances, appétits de pouvoirs, appétits de conforts, de richesse, etc...
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Autant d'appétits, qui mènent au viol, à la corruption, au vol, à la torture, au mensonge, au meurtre voire au génocide, au contrôle mental, à l'oppression, etc...
Mais vous noterez que certains de ces actes, ne sont clairement pas aussi mal vus que d'autres, voire au contraire, du moins selon où l'on se situe, sur qui, dans quel ampleur, etc... Pour bien des raisons.
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Le meurtre par exemple, car nous avons le clonage, simplement.
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Etymologie et définition de base
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Là où par le passé, les meurtres, comme le plus célèbre d'entre eux, celui d'Hujan est très loin d'avoir la même gravité, ampleur, que maintenant.
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Dans ce sens, souvent, c'est tant la gravité que la nature de l'acte, qui la définit à présent comme barbare, tant selon les systèmes, que les normes, que les valeurs... Tant de jugements qui se confondent quant à ce qui mérite ce label, qui dans le sens moderne du nom, défini à présent un comportement clairement ANIMAL.
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Animal, dans un sens souvent contraire a la société cherchant à contrôler ce côté des êtres la composant. Animal, par ces instincts que l'individu cherche avant tout à satisfaire au mépris d'autrui. Animal enfin, par le fait que la plupart du temps, ces instincts sont purement physique, quoique justement, des actes envers autrui purement conceptuels tant dans la manière que dans le but, par exemple rabaisser, torturer mentalement, pour obtenir une élévation sociale, ne sont souvent pas aussi mal vus que des actes et/ou des buts, physiques.
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Ces jugements, nous allons à présents les définir point par point, selon leurs aires de localisation dans les chapitres suivants.
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En S1
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En S1, la barbarie est définie juridiquement et publiquement, dans les textes de lois qui la définissent comme suit (seul endroit où le terme est utilisé) :
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"Article 13 : L'acte de barbarie.
Ces actes englobent le viol, la torture physique.
L'acte de barbarie est qualifié comme un crime à l'égard d'individu à minima Citoyen ou un Crime Impérial si la victime possède un statut social supérieur ou égal à Autorité impériale.
Le Haut Conseil peut autoriser la torture à titre dérogatoire non permanent, nominatif, si son usage est justifié dans le cadre d'un interrogatoire pour déjouer un acte terroriste mettant en péril l'Imperium.
Les actes de barbarie commis en Basse ville n'existent pas sauf si la victime possède un statut social supérieur ou égal à Autorité Impériale."
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L'article se suffit à lui-même pour dire ce qui est considéré barbarie en S1, avec plusieurs choses intéressantes.
D'abord, seuls le viol et la torture, physique il est précisé, sont retenus comme constituant des actes de barbarie. Si le terme flou de torture permet de punir toutes sortes d'actes (dont le viol a priori, de base), la manière étrange de phraser comme un début d'énumération quand il n'y a que deux actes inclus l'un dans l'autre, vient
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En S1
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Simplement du fait qu'auparavant, cette 'liste' dont la mise en page n'a jamais été corrigée, était pourvue d'un troisième acte, qu'était la séquestration.
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La séquestration donc, est à présent définie a part comme n'étant plus un acte de barbarie depuis le 2/296.4 (23/10/2018), lorsque de nouveaux Codex ont été établis par le régime en place.
Cet acte, est à présent considéré quasiment comme sans conséquences, passible uniquement d'une inculpation de Délit, sur toute personne sous le rang d'Autorité Impériale, pour être pour celui-ci et au-dessus, jugé comme auparavant de Crime Impérial.
Il est à noter, que dans ces nouveaux textes, il n'y a pas plus eu le moindre échelonnement de gravité établi quant à la séquestration, là où pourtant séquestrer quelques cycles, ou des jours, n'est pas pareil, sans même compter les conditions de séquestrations.
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Mais ce n'est pas le seul acte qui n'est pas considéré comme n'étant de la barbarie, bien qu'il soit particulier pour être tant un exemple d'un acte qui l'était préalablement, que d'être un changement relativement récent.
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Il aura sûrement été bien remarqué, que seule la torture physiquement, et non pas mentale, est définie comme barbare en S1. Les raisons peuvent êtres multiples pour expliquer cela, comme
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En S1
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la difficulté d'établir le caractère de torture de toute atteinte non-physique, face à une autorité tierce, tant car chacun souffre bien différemment d'atteintes morales, intellectuelles que physiques, ainsi que la difficulté de montrer ces atteintes comparées à des actes physiques. Voir, également, une certaine idée peut-être qu'au sein du S1, l'esprit des plus forts doit régner sans partage sur les autres, sans limites, pour les élever, plutôt que de les protéger.
Pourtant la torture mentale est bien réelle, et peut prendre bien des formes, bien qu'elle requière souvent un lien privilégié sur la personne, que l'on ne possède pas forcément soi-même, mais une autre personne sur qui l'on agirait par exemple pour torturer la première. Cependant, la technologie ouvre des portes dans ce champ, entre les RV, les puces de contrôle mental, etc...
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Il aura sûrement également été remarqué, que le viol était plus que cité, puisque défini d'abord lui-même, puis la torture physique alors qu'il y fait probablement parti. Mais ce n'est pas sans raisons, car le viol est particulier de certains points de vues : D'abord, comme nous en parlions précédemment, il consiste normalement à assouvir un désir purement physique et personnel, et en ce sens est clairement un acte animal. Ensuite, au- delà encore de ce caractère, le viol a toujours joui d'une certaine opprobre, un reliquat de caractères sexuels hérités précisément de cette époque tribale, où la femme non-implantée donc plus faible en général, fertile, rarement
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En S1
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Combattante, était la cible unique de ces actes avec plusieurs conséquences plus graves alors, en plus de l'idée d'une forme de déshonneur quant à s'attaquer à plus faible.
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Ainsi, certains actes que diverses normes ou valeurs peuvent établir comme barbares, ne sont pas définis comme l'étant, par le système du S1. Notamment, le meurtre définitif, le contrôle mental et l'esclavagisme physique, l'implantation forcée, le génocide - Génocide, dans le sens de forcer une population entière à la cryogénisation/suicide, actes eux-mêmes sur une personne seule, pouvant être définis comme barbares, étant ce qu'une personne peut souvent faire de plus proche d'un meurtre définitif -...
La séquestration aussi, donc le kidnapping, n'est plus défini comme tel, mais a part, ce qui n'empêches pas cependant, que contre des statuts plus hauts que pour le barbarisme, il soit tout aussi punis.
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D'ailleurs, de nombreux autres actes que 'barbares', sont définis comme aussi graves, aussi punis, pour la majorité en raison de leur caractère disrupteur de la société, plutôt que pour leur impact sur un seul individu, mais avec quelques demi-exceptions. On notera notamment la production de matériel rebelle, l'Hérésie, mais donc aussi le meurtre sur DI a minima, et le vol sur Noble/OI/Annexe, là où pour ces deux derniers, meurtres et vol, l'impact est parfois sur une unique personne.
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En S1
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Il y a également trois choses qui sont jugées autant voir plus gravement que la barbarie, que sont la Dissidence, le TOI, et la Collusion, chacun en général, plus souvent encore ayant un impact négatif sur plus d'une personne.
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Cependant, nous avons pris la qualification de Crime Impérial pour Barbarie, alors que si elle est sur un Citoyen, c'est un simple Crime... Aussi grave notamment, qu'un Agression physique sur un Délégué Impérial.
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Passons donc sur toutes considérations quant à la fiabilité du système judiciaire en S1 pour inculper d'une ou l'autre charge selon les situations, pour en venir aux autres spécificités de l'article après sa définition de ce QUI EST de la barbarie, pour en venir à SUR QUI et à quel point cela est de la barbarie. Spécificité écrite, revendiquée, pouvant être surprenante à tout étranger du S1.
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L'article établi qu'en effet, non seulement l'acte et plus faiblement puni d'un cran (qui rend impossible de punir d'un Acivisme) sur un Civis et un FI, mais qu'il 'n'existe pas' sur les Acivis, les Résidents partout, et les Civis et FI aussi en Basse-Ville.
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Mais également que le Haut-Conseil peut l'autoriser, sur toute personne, pour faire 'craquer', cracher à une personne des
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En S1
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Informations sur un acte de dissidence, TOI aggravé, etc. Cela quel que soit son statut donc.
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Il est à noter, que la séquestration, si elle a les mêmes spécificités de statuts et de localisation que l'acte de barbarie dans les textes juridiques, n'a cependant pas cette clause d'autorisation, ce qui indique qu'en principe ledit viol/torture physique, ne peut se passer qu'en Prison. Dans les faits, cela n'a pas toujours été le cas, tant la séquestration comme n'étant qu'en PI, que la torture s'y déroulant forcément.
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En conclusion, la définition de la barbarie, a été extensivement modifiée au sein du S1, tant dans sa période où l'Impérium de l'Empereur existait, au sein des neufs Secteurs, où la barbarie qualifiait parfois d'autres actes, comme racistes par exemple, que plus récemment. Cela, souvent dans des buts d'abord d'intégration, d'uniformisation, puis dans des buts autoritaires, voire totalitaires, le reléguant non seulement à autant voir moins de gravité que les actes pas forcément contre la société, mais contre le pouvoir, mais qui plus est, en réservant l'usage a celui-ci, alors que les individus peu élevés socialement peuvent être torturés légalement ou avec moins de conséquences, sans parler des autres actes que l'on peut qualifier de 'barbares'. Barbares donc, en ne se tenant plus à un sens archaïque du terme désignant l'absence de civilisation.
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En S3
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D'ailleurs, ce qui peut être assimilé à de la barbarie, est routinièrement commis au sein du S3 par le S1, pas uniquement donc sur sa propre population, mais notamment par le massacre de tous les habitants croisés lors d'attaques, habitants trouvés dans leur propre lieu de vie, sans distinctions de dangers, d'éveil, d'intérêt stratégique, etc.
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Mais venons-en justement au S3, et de sa définition de la barbarie.
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Au sein du S3, la centralisation très inexistante par rapport au S1, engendre des différences de tailles quant à ce qui est considéré 'barbare', tout comme pour de nombreuses autres définitions, concepts, etc.
Ces deux différences majeures, sont d'abord ce que l'on peut appeler le 'Rendu publique'. En effet, en l'absence d'organismes dictant à la population ce qu'elle doit penser, les manières dont leur sont présentés les faits, y compris d'actes considérés comme répréhensibles les uns sur les autres, sont très variées, et influencent énormément la manière dont sera considérée l'acte, de manière beaucoup plus grégaire, bien plus directe et plus instinctivement, voire sentimentalement.
En ce sens, des considérations comme la manière dont c'est déroulé l'acte, par exemple des provocations, ou un perpétrateur pas
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En S3
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Dans son état normal, ou à quel point la victime est détestée ou appréciée, etc, si les choses sont présentées ainsi sous ces angles, influeront énormément une opinion de masse à la morale très humaine, en général peu pragmatique.
Bien sûr, nous ne disons pas que les décisions de justice en S1 sont nécessairement plus pragmatiques, cela dépendant entièrement du niveau de corruption, mais ne digressons pas.
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Ce 'rendu publique' donc, va fortement conditionner le résultat final de l'opinion générale de la population du S3 quand à un acte, sachant que si la population du S1 n'a pas moins d'opinions, elle n'as pas le droit de l'exprimer, est dictée par les OI, là où celle du S3 est normalement maîtresse.
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Le second point, pas entièrement détaché du précédent, qui marque une grande différence entre le S3 et le S1, est l'idéal de liberté, probablement d'ailleurs l'attribut Rebelle le plus simple, et le plus encore honoré. En effet, tout Rebelle qui se doit croyant en la liberté, verra d'un très mauvais oeil tout acte qui implique particulièrement de forcer une personne. Cela inclut donc également le viol, bien que tout comme en S1, ce dégoût est probablement partiellement illogique, dérivé, héritage d'époques révolues où le viol n'avait pas du tout les mêmes conséquences, le même sens.
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En S3
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Néanmoins, le Rebelle partage ce point de vue avec l'Impérialiste, de détester le viol, ce premier car il implique de forcer une personne, ce second, si l'acte est fait par le perpétrateur, pour assouvir de bas instincts.
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Mais il est d'autres actes que le Rebelle en principe, détesterait autant, par exemple les implantations forcées, le contrôle mental particulièrement qui prive de toutes libertés, bref, le pire de la barbarie dans l'opinion d'un épris de la liberté.
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Peut être considéré aussi barbarie, évidemment, la torture physique, et peut-être plus encore, la torture mentale, propre à priver un individu de son humanité. Cependant, la question des meurtres de masses, est très trouble, d'un genre à diviser, des habitants du S3 ressentant que le meurtre sur tout le monde n'est pas une solution, d'autres, laissant libre cours à des instincts de vengeance, voulant blesser autant que possible un Secteur qui en règle général les opprime.
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Ce chapitre est donc assez hypothétique, vous l'aurez remarqué dans le choix des mots, car là où la question de la barbarie a un socle solide en S1, en S3 par contre, c'est une question beaucoup plus liquide suivant les opinions et les contextes, du moins, pour certains types d'actes que l'on peut qualifier de barbare.
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En S3
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Pour terminer sur une plus ample comparaison et conclusion vis-a-vis de ces deux Secteurs, pour ce qui est du S3, tout dépend d'abord de la manière dont les faits sont enregistrés, puis présentés à la population, puis l'avis de cette population, et enfin directement, l'activité et les capacités de l'organe exécutif, qu'est le Frelon.
Sachant que durant chaque étape de ce processus, des individus peuvent influer dessus même de l'extérieur en faisant pencher l'opinion, particulièrement celle de la population, qui décide donc techniquement ainsi, à un moment donné, quel est la justice pour un fait donné, au cas par cas, mais en sacrifiant souvent la continuité.
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Pour ce qui est du S1, tout dépend là aussi premièrement des faits, des preuves qui sont enregistrées, et souvent la manière dont ils sont présentés aux autorités moins elles sont pragmatiques, mais encore faut-il que les dit faits soient répréhensibles dès le départ, là où en général les personnes commettant des actes de barbarie, profiteront de situations empêchant leur poursuite, a moins de véritablement en vouloir à une personne en particulier d'un haut statut.
Mais si l'acte est condamnable, tout dépend ensuite de l'avis des autorités, qui en général est codifié non seulement par les Codex, par les barèmes du CdO, mais sur lesquels peuvent intervenir des influences et des conflits d'intérêts, qui parfois empêcheront toute inculpation bien avant cela si le perpétrateur a un haut statut...
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En S2-S7
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Il est un autre couple turbulent qui est loin d'être dénué d'intérêt sur le champ de la barbarie, que sont le S2 et le S7, se disputant la domination de la Cité.
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Cet état de guerre larvée, donnant lieu a des escarmouches et diverses luttes d'influences, mène à de très nombreux actes de barbaries très divers, parfois même quasiment impossibles à reproduire pour le S1 et le S3, qui sont totalement absents de ces Secteurs de ce point de vue également, très chanceux, très épargnés.
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Tout d'abord, il convient de rappeler que les deux Secteurs bénéficiant que très peu du clonage, les morts sont en général définitives, les meurtres donc d'une autre gravité qu'en S1 et S3.
Mais cela ne s'arrête d'ailleurs parfois pas a la mort, avec la découverte d'abord de la part du S2, puis du S7, de l'utilisation des cadavres non-apoptosés, parfois laissés comme tel jusqu'à pourrir et se décomposer, comme de sombres avertissements et marquages de territoires à la fois, les cadavres parfois même ostensiblement pendus pour êtres sûrs d'être visibles.
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Une autre forme de barbarie qui est peu existante en S1 et en S3, est l'esclavage, du moins l'esclavage total puisque l'on peut arguer que le système du S1 est une forme d'esclavage par certains aspects, mais cependant, comme dit par le suffixe 'total', celle pratiquée par le
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En S2-S7
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S2 et le S7 est tout autre : Pour le premier, il est mis en place par un système assez tribal-féodal, notamment comme punition, mais vis-a-vis d'une population qui n'a déjà pas grands droits, n'est pas particulièrement protégée par un pouvoir central, notamment dans les territoires fédérés, où il n'est pas impossible de se réveiller avec des chaînes au pied.
Pour le S7 en revanche, l'esclavagisme a un visage beaucoup plus qualitatif et technologique, pour une population bien moindre, avec l'utilisation de puces de contrôles notamment, et de RV de tortures. Si le S1 n'est pas dénué d'outils dans ces deux styles, ils sont très loin d'être fonctionnels, ou du moins très très loin, d'êtres aussi fiables et performants, bien maniés, qu'en S7.
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En comparaison, en S1 et en S3, l'esclavagisme se cantonne à des pratiques sexuelles, ou au fonctionnement général du système 'impérial', ou une population sans droits, ou très illusoires, n'est que très moyennement forcée d'obéir en comparaison, grâce aux IA notamment, IA aux pluriels car le S3 n'as pas été dénué d'époques autoritaires tirant autant que possibles vers le totalitarisme.
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Mais pour en revenir aux actes de barbaries. L'on peut parler notamment du fait que le S2 planifiait d'effacer les mémoires d'un Secteur entier, ou que S2 comme S7 ne rechignent pas à utiliser des exogènes pour massacrer les populations.
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En S2 et S7
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Ce sont de nombreux exemples qui touchent rarement S1 et S3, bien qu'il y ait eu le cas d'une habitante du S1 torturée, puis contrôlée par le S2, violée, et qui n'a reçu aucune aide de, et même a été punie au maximum, par le régime du S1.
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Il ne fait aucun doute cependant que le pire est ce que ces deux Secteurs se font directement, mais aussi en leurs propres seins, sur leurs propres populations, sans êtres limités par leurs IA...
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En conclusion, ces deux Secteurs qui sont dans un état de guerre certes larvée, mais beaucoup moins stationnaire que S1-S3 - qui ne font pratiquement que se cuver, dynamiter, et pomper leurs cuves depuis des décennies voire siècles -, incarnent probablement l'apogée de la barbarie mais dans un contexte eux aussi bien particuliers d'un conflit sans merci où tout avantage ou désavantage est réel, plein de conséquences.
Un conflit qu'ils mènent avec tout les outils à leurs dispositions, tout comme la domination des populations, pour l'un d'énormes moyens (méta)humains, pour l'autre d'énormes moyens technologiques, mais surtout pour les deux, la quasi-absence de limitations.
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L'Animal, sans être exogène, règnerait-t'il donc sur la Cité depuis tout ce temps ? Depuis Son départ ? Depuis la Séparation ? Depuis l'arrivée de l'humain ?...
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Conclusion et remerciements
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Que l'on croit en l'Ere de l'Esprit promise par Imperator, en l'humanité de tout un chacun et de la masse, en Ahambarr, Meris, ou même Hujan, la question de la barbarie est très loin d'être noire ou blanche.
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C'est une question qui, une fois portée a l'échelle Sectorielle, est plus que grise, les systèmes prenant des positions parfois similaires, parfois contraires sur certains points, mais jamais totalement dans une direction ou l'autre.
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Certains systèmes, prônent, tant pour laisser sa population un minimum libre court a ses instincts, mais aussi pour favoriser une dissension uniquement cantonnée en, vers, le bas, d'autres systèmes eux prônent une liberté totale tant à commettre... Mais aussi à être puni, qui que l'on soit, quel que soient les raisons, sur qui que ce soit.
Les plus extrêmes sûrement, sont les régimes les plus aux abois, les plus tendus vers l'utilisation de tout les moyens possibles... Et qui les détiennent, mais pourtant, ces comparaisons sont parfois très proches pour les Secteurs et les systèmes tant des contextes et situations plus modérés, pour peu que ces situations changent, ou simplement que des personnes plus extrêmes se retrouvent aux commandes...
Ainsi, même en S1 (voir S3), des meurtres définitifs ont été, sont, planifiés par les pouvoirs en place pour se débarrasser de gêneurs.
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Conclusion et remerciements
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Je souhaite remercier les divers contacts de la Légion des Enclism pour leur aide précieuse dans l'écriture de cet ouvrage. Pour des informations parfois précieuses.
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Je souhaite remercier également toutes les personnes intéressées par ce, et les, projets littéraires en général, manifestant leurs opinions, leurs avis, leurs attentes, autant de supports qui viennent soutenir ces entreprises.
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Je souhaite remercier enfin, ceux qui ont le courage de rester, que cela soit face à la fatigue, au désespoir, a l'oppression, aux déceptions, aux mensonges, aux attaques, aux vols, aux cultes du secret égoïste, aux injustices, et a toutes ces choses qui entravent la marche de l'Humanité, où que ce soit qu'elle aille.
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Vous brillez dans les ténèbres, et baisser les bras, c'est laisser cette lumière s'éteindre, là où les jeunes surtout ont besoin d'êtres guidés vers des horizons moins médiocres et égocentriques.
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Et enfin, merci a toi, Lecteur !
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Bibliothèque Impérialiste, 4/309.4.
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La Barbarie
La Légion des Enclism
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La Barbarie
La Légion des Enclism
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Table des matières
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Préface, page 3.
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I. Etymologie et définition de base - Page 4 à 6
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II. En S1 - Page 7 à 12
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III. En S3 - Page 13 à 17
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IV. En S2-S7 - Page 18 à 20.
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Conclusion et remerciements - Page 21
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Préface
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Salut a toi, Lecteur.
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Ce livre se veut être un manuel couvrant les différents sens, utilisations faites du mot 'barbarie', dans divers contextes, en faire donc l'analyse mais selon de multiples points de vus.
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Ainsi, cet ouvrage définira ce mot d'abord depuis la base commune, ses origines, puis selon où il est utilisé, par qui, dans quelles circonstances, etc. Notamment par exemple, les utilisations idéologiques qui peuvent en être faits, ou au contraire son occultation.
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Ce mot a probablement une certaine importance, qui ne s'inscrit pas uniquement dans une thématiaque d'époques, ou même de systèmes, de situations et de but. Une importance très exacerbée notamment par le clonage, par les régimes tendant vers le totalitarisme, et même leurs conflits entre eux.
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Pourtant il n'est pas du tout la même chose d'un endroit à un autre, d'un but à un autre peut-être même, et jusqu'à d'un individu a un autre, bien avant de le perpétrer, ou de le subir, ce qui n'est jamais exclu pour qui que ce soit. Alors, qu'est-ce qui est barbare, ou ne l'est pas, selon quoi ?...
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Etymologie et définition de base
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La barbarie, provenant de l'Impérial "Barbaria", qui désignait probablement les personnes, voire groupes, jugés comme vivant de manières barbares.
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Mais quel est le sens de ce mot fort peu amène, la consonnance très dure, rauque, et répétée ?
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Historiquement, les premiers barbares étaient les colons alors largués du Renovamen, sans la guidance des Enclism, sans la technologie, perdus, désorientés, démunis, ils s'en trouvèrent rapidement à devenir prédateurs de leurs propre espèces, réduits à devoir satisfaire leurs instincts primaires. Et nous parlons là, pas même simplement d'envies sexuelles par exemple, ou de domination, de richesse, de statut, mais avant tout d'un BESOIN d'assouvir, tout simplement, la faim physique. Quelque chose qui peut sembler très lointain, difficile à imaginer dans notre société actuelle, même pour les plus jeunes démoulés.
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C'est face à cela, et également pour cela, que c'est d'ailleurs naturellement formé le premier système politique, le premier système qui aille au-delà d'une famille : La tribu, mal définie, au pouvoir très liquide, intangible et reposant sur la force, protégeait les siens des actes de barbarie, pour qu'ils ne soient plus des proies, les faisaient subsister, voire devenir prédateurs des groupes moins
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Etymologie et définition de base
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Nombreux ou forts. Un système auquel régressent les clans Loyalistes des différents Secteurs, prenant soin des leurs avant tout les autres, faisant peser leur joug sur le reste des populations en proportion avec leur puissance dans un lieu donné.
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Bien heureusement, cela n'a souvent plus grand-chose à voir avec des actes de barbarie, que des valeurs communes, des législations, etc, réprouvent, bien que cela soit avec plus ou moins de succès, dans les différents Secteurs.
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Néanmoins ceux-ci existent toujours, et sous des formes parfois similaires aux temps sombres d'antan, bien que cela ait rarement rapport au cannibalisme, ces actes consistent toujours à assouvir des faims, des instincts, qui sont d'autant plus condamnable qu'elles ne sont plus vitales : Appétits sexuels, appétits de reconnaissances, appétits de pouvoirs, appétits de conforts, de richesse, etc...
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Autant d'appétits, qui mènent au viol, à la corruption, au vol, à la torture, au mensonge, au meurtre voire au génocide, au contrôle mental, à l'oppression, etc...
Mais vous noterez que certains de ces actes, ne sont clairement pas aussi mal vus que d'autres, voire au contraire, du moins selon où l'on se situe, sur qui, dans quel ampleur, etc... Pour bien des raisons.
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Le meurtre par exemple, car nous avons le clonage, simplement.
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Etymologie et définition de base
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Là où par le passé, les meurtres, comme le plus célèbre d'entre eux, celui d'Hujan est très loin d'avoir la même gravité, ampleur, que maintenant.
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Dans ce sens, souvent, c'est tant la gravité que la nature de l'acte, qui la définit à présent comme barbare, tant selon les systèmes, que les normes, que les valeurs... Tant de jugements qui se confondent quant à ce qui mérite ce label, qui dans le sens moderne du nom, défini à présent un comportement clairement ANIMAL.
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Animal, dans un sens souvent contraire a la société cherchant à contrôler ce côté des êtres la composant. Animal, par ces instincts que l'individu cherche avant tout à satisfaire au mépris d'autrui. Animal enfin, par le fait que la plupart du temps, ces instincts sont purement physique, quoique justement, des actes envers autrui purement conceptuels tant dans la manière que dans le but, par exemple rabaisser, torturer mentalement, pour obtenir une élévation sociale, ne sont souvent pas aussi mal vus que des actes et/ou des buts, physiques.
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Ces jugements, nous allons à présents les définir point par point, selon leurs aires de localisation dans les chapitres suivants.
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En S1
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En S1, la barbarie est définie juridiquement et publiquement, dans les textes de lois qui la définissent comme suit (seul endroit où le terme est utilisé) :
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"Article 13 : L'acte de barbarie.
Ces actes englobent le viol, la torture physique.
L'acte de barbarie est qualifié comme un crime à l'égard d'individu à minima Citoyen ou un Crime Impérial si la victime possède un statut social supérieur ou égal à Autorité impériale.
Le Haut Conseil peut autoriser la torture à titre dérogatoire non permanent, nominatif, si son usage est justifié dans le cadre d'un interrogatoire pour déjouer un acte terroriste mettant en péril l'Imperium.
Les actes de barbarie commis en Basse ville n'existent pas sauf si la victime possède un statut social supérieur ou égal à Autorité Impériale."
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L'article se suffit à lui-même pour dire ce qui est considéré barbarie en S1, avec plusieurs choses intéressantes.
D'abord, seuls le viol et la torture, physique il est précisé, sont retenus comme constituant des actes de barbarie. Si le terme flou de torture permet de punir toutes sortes d'actes (dont le viol a priori, de base), la manière étrange de phraser comme un début d'énumération quand il n'y a que deux actes inclus l'un dans l'autre, vient
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En S1
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Simplement du fait qu'auparavant, cette 'liste' dont la mise en page n'a jamais été corrigée, était pourvue d'un troisième acte, qu'était la séquestration.
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La séquestration donc, est à présent définie a part comme n'étant plus un acte de barbarie depuis le 2/296.4 (23/10/2018), lorsque de nouveaux Codex ont été établis par le régime en place.
Cet acte, est à présent considéré quasiment comme sans conséquences, passible uniquement d'une inculpation de Délit, sur toute personne sous le rang d'Autorité Impériale, pour être pour celui-ci et au-dessus, jugé comme auparavant de Crime Impérial.
Il est à noter, que dans ces nouveaux textes, il n'y a pas plus eu le moindre échelonnement de gravité établi quant à la séquestration, là où pourtant séquestrer quelques cycles, ou des jours, n'est pas pareil, sans même compter les conditions de séquestrations.
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Mais ce n'est pas le seul acte qui n'est pas considéré comme n'étant de la barbarie, bien qu'il soit particulier pour être tant un exemple d'un acte qui l'était préalablement, que d'être un changement relativement récent.
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Il aura sûrement été bien remarqué, que seule la torture physiquement, et non pas mentale, est définie comme barbare en S1. Les raisons peuvent êtres multiples pour expliquer cela, comme
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En S1
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la difficulté d'établir le caractère de torture de toute atteinte non-physique, face à une autorité tierce, tant car chacun souffre bien différemment d'atteintes morales, intellectuelles que physiques, ainsi que la difficulté de montrer ces atteintes comparées à des actes physiques. Voir, également, une certaine idée peut-être qu'au sein du S1, l'esprit des plus forts doit régner sans partage sur les autres, sans limites, pour les élever, plutôt que de les protéger.
Pourtant la torture mentale est bien réelle, et peut prendre bien des formes, bien qu'elle requière souvent un lien privilégié sur la personne, que l'on ne possède pas forcément soi-même, mais une autre personne sur qui l'on agirait par exemple pour torturer la première. Cependant, la technologie ouvre des portes dans ce champ, entre les RV, les puces de contrôle mental, etc...
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Il aura sûrement également été remarqué, que le viol était plus que cité, puisque défini d'abord lui-même, puis la torture physique alors qu'il y fait probablement parti. Mais ce n'est pas sans raisons, car le viol est particulier de certains points de vues : D'abord, comme nous en parlions précédemment, il consiste normalement à assouvir un désir purement physique et personnel, et en ce sens est clairement un acte animal. Ensuite, au- delà encore de ce caractère, le viol a toujours joui d'une certaine opprobre, un reliquat de caractères sexuels hérités précisément de cette époque tribale, où la femme non-implantée donc plus faible en général, fertile, rarement
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En S1
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Combattante, était la cible unique de ces actes avec plusieurs conséquences plus graves alors, en plus de l'idée d'une forme de déshonneur quant à s'attaquer à plus faible.
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Ainsi, certains actes que diverses normes ou valeurs peuvent établir comme barbares, ne sont pas définis comme l'étant, par le système du S1. Notamment, le meurtre définitif, le contrôle mental et l'esclavagisme physique, l'implantation forcée, le génocide - Génocide, dans le sens de forcer une population entière à la cryogénisation/suicide, actes eux-mêmes sur une personne seule, pouvant être définis comme barbares, étant ce qu'une personne peut souvent faire de plus proche d'un meurtre définitif -...
La séquestration aussi, donc le kidnapping, n'est plus défini comme tel, mais a part, ce qui n'empêches pas cependant, que contre des statuts plus hauts que pour le barbarisme, il soit tout aussi punis.
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D'ailleurs, de nombreux autres actes que 'barbares', sont définis comme aussi graves, aussi punis, pour la majorité en raison de leur caractère disrupteur de la société, plutôt que pour leur impact sur un seul individu, mais avec quelques demi-exceptions. On notera notamment la production de matériel rebelle, l'Hérésie, mais donc aussi le meurtre sur DI a minima, et le vol sur Noble/OI/Annexe, là où pour ces deux derniers, meurtres et vol, l'impact est parfois sur une unique personne.
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En S1
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Il y a également trois choses qui sont jugées autant voir plus gravement que la barbarie, que sont la Dissidence, le TOI, et la Collusion, chacun en général, plus souvent encore ayant un impact négatif sur plus d'une personne.
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Cependant, nous avons pris la qualification de Crime Impérial pour Barbarie, alors que si elle est sur un Citoyen, c'est un simple Crime... Aussi grave notamment, qu'un Agression physique sur un Délégué Impérial.
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Passons donc sur toutes considérations quant à la fiabilité du système judiciaire en S1 pour inculper d'une ou l'autre charge selon les situations, pour en venir aux autres spécificités de l'article après sa définition de ce QUI EST de la barbarie, pour en venir à SUR QUI et à quel point cela est de la barbarie. Spécificité écrite, revendiquée, pouvant être surprenante à tout étranger du S1.
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L'article établi qu'en effet, non seulement l'acte et plus faiblement puni d'un cran (qui rend impossible de punir d'un Acivisme) sur un Civis et un FI, mais qu'il 'n'existe pas' sur les Acivis, les Résidents partout, et les Civis et FI aussi en Basse-Ville.
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Mais également que le Haut-Conseil peut l'autoriser, sur toute personne, pour faire 'craquer', cracher à une personne des
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En S1
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Informations sur un acte de dissidence, TOI aggravé, etc. Cela quel que soit son statut donc.
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Il est à noter, que la séquestration, si elle a les mêmes spécificités de statuts et de localisation que l'acte de barbarie dans les textes juridiques, n'a cependant pas cette clause d'autorisation, ce qui indique qu'en principe ledit viol/torture physique, ne peut se passer qu'en Prison. Dans les faits, cela n'a pas toujours été le cas, tant la séquestration comme n'étant qu'en PI, que la torture s'y déroulant forcément.
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En conclusion, la définition de la barbarie, a été extensivement modifiée au sein du S1, tant dans sa période où l'Impérium de l'Empereur existait, au sein des neufs Secteurs, où la barbarie qualifiait parfois d'autres actes, comme racistes par exemple, que plus récemment. Cela, souvent dans des buts d'abord d'intégration, d'uniformisation, puis dans des buts autoritaires, voire totalitaires, le reléguant non seulement à autant voir moins de gravité que les actes pas forcément contre la société, mais contre le pouvoir, mais qui plus est, en réservant l'usage a celui-ci, alors que les individus peu élevés socialement peuvent être torturés légalement ou avec moins de conséquences, sans parler des autres actes que l'on peut qualifier de 'barbares'. Barbares donc, en ne se tenant plus à un sens archaïque du terme désignant l'absence de civilisation.
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En S3
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D'ailleurs, ce qui peut être assimilé à de la barbarie, est routinièrement commis au sein du S3 par le S1, pas uniquement donc sur sa propre population, mais notamment par le massacre de tous les habitants croisés lors d'attaques, habitants trouvés dans leur propre lieu de vie, sans distinctions de dangers, d'éveil, d'intérêt stratégique, etc.
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Mais venons-en justement au S3, et de sa définition de la barbarie.
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Au sein du S3, la centralisation très inexistante par rapport au S1, engendre des différences de tailles quant à ce qui est considéré 'barbare', tout comme pour de nombreuses autres définitions, concepts, etc.
Ces deux différences majeures, sont d'abord ce que l'on peut appeler le 'Rendu publique'. En effet, en l'absence d'organismes dictant à la population ce qu'elle doit penser, les manières dont leur sont présentés les faits, y compris d'actes considérés comme répréhensibles les uns sur les autres, sont très variées, et influencent énormément la manière dont sera considérée l'acte, de manière beaucoup plus grégaire, bien plus directe et plus instinctivement, voire sentimentalement.
En ce sens, des considérations comme la manière dont c'est déroulé l'acte, par exemple des provocations, ou un perpétrateur pas
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En S3
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Dans son état normal, ou à quel point la victime est détestée ou appréciée, etc, si les choses sont présentées ainsi sous ces angles, influeront énormément une opinion de masse à la morale très humaine, en général peu pragmatique.
Bien sûr, nous ne disons pas que les décisions de justice en S1 sont nécessairement plus pragmatiques, cela dépendant entièrement du niveau de corruption, mais ne digressons pas.
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Ce 'rendu publique' donc, va fortement conditionner le résultat final de l'opinion générale de la population du S3 quand à un acte, sachant que si la population du S1 n'a pas moins d'opinions, elle n'as pas le droit de l'exprimer, est dictée par les OI, là où celle du S3 est normalement maîtresse.
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Le second point, pas entièrement détaché du précédent, qui marque une grande différence entre le S3 et le S1, est l'idéal de liberté, probablement d'ailleurs l'attribut Rebelle le plus simple, et le plus encore honoré. En effet, tout Rebelle qui se doit croyant en la liberté, verra d'un très mauvais oeil tout acte qui implique particulièrement de forcer une personne. Cela inclut donc également le viol, bien que tout comme en S1, ce dégoût est probablement partiellement illogique, dérivé, héritage d'époques révolues où le viol n'avait pas du tout les mêmes conséquences, le même sens.
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En S3
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Néanmoins, le Rebelle partage ce point de vue avec l'Impérialiste, de détester le viol, ce premier car il implique de forcer une personne, ce second, si l'acte est fait par le perpétrateur, pour assouvir de bas instincts.
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Mais il est d'autres actes que le Rebelle en principe, détesterait autant, par exemple les implantations forcées, le contrôle mental particulièrement qui prive de toutes libertés, bref, le pire de la barbarie dans l'opinion d'un épris de la liberté.
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Peut être considéré aussi barbarie, évidemment, la torture physique, et peut-être plus encore, la torture mentale, propre à priver un individu de son humanité. Cependant, la question des meurtres de masses, est très trouble, d'un genre à diviser, des habitants du S3 ressentant que le meurtre sur tout le monde n'est pas une solution, d'autres, laissant libre cours à des instincts de vengeance, voulant blesser autant que possible un Secteur qui en règle général les opprime.
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Ce chapitre est donc assez hypothétique, vous l'aurez remarqué dans le choix des mots, car là où la question de la barbarie a un socle solide en S1, en S3 par contre, c'est une question beaucoup plus liquide suivant les opinions et les contextes, du moins, pour certains types d'actes que l'on peut qualifier de barbare.
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En S3
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Pour terminer sur une plus ample comparaison et conclusion vis-a-vis de ces deux Secteurs, pour ce qui est du S3, tout dépend d'abord de la manière dont les faits sont enregistrés, puis présentés à la population, puis l'avis de cette population, et enfin directement, l'activité et les capacités de l'organe exécutif, qu'est le Frelon.
Sachant que durant chaque étape de ce processus, des individus peuvent influer dessus même de l'extérieur en faisant pencher l'opinion, particulièrement celle de la population, qui décide donc techniquement ainsi, à un moment donné, quel est la justice pour un fait donné, au cas par cas, mais en sacrifiant souvent la continuité.
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Pour ce qui est du S1, tout dépend là aussi premièrement des faits, des preuves qui sont enregistrées, et souvent la manière dont ils sont présentés aux autorités moins elles sont pragmatiques, mais encore faut-il que les dit faits soient répréhensibles dès le départ, là où en général les personnes commettant des actes de barbarie, profiteront de situations empêchant leur poursuite, a moins de véritablement en vouloir à une personne en particulier d'un haut statut.
Mais si l'acte est condamnable, tout dépend ensuite de l'avis des autorités, qui en général est codifié non seulement par les Codex, par les barèmes du CdO, mais sur lesquels peuvent intervenir des influences et des conflits d'intérêts, qui parfois empêcheront toute inculpation bien avant cela si le perpétrateur a un haut statut...
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En S2-S7
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Il est un autre couple turbulent qui est loin d'être dénué d'intérêt sur le champ de la barbarie, que sont le S2 et le S7, se disputant la domination de la Cité.
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Cet état de guerre larvée, donnant lieu a des escarmouches et diverses luttes d'influences, mène à de très nombreux actes de barbaries très divers, parfois même quasiment impossibles à reproduire pour le S1 et le S3, qui sont totalement absents de ces Secteurs de ce point de vue également, très chanceux, très épargnés.
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Tout d'abord, il convient de rappeler que les deux Secteurs bénéficiant que très peu du clonage, les morts sont en général définitives, les meurtres donc d'une autre gravité qu'en S1 et S3.
Mais cela ne s'arrête d'ailleurs parfois pas a la mort, avec la découverte d'abord de la part du S2, puis du S7, de l'utilisation des cadavres non-apoptosés, parfois laissés comme tel jusqu'à pourrir et se décomposer, comme de sombres avertissements et marquages de territoires à la fois, les cadavres parfois même ostensiblement pendus pour êtres sûrs d'être visibles.
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Une autre forme de barbarie qui est peu existante en S1 et en S3, est l'esclavage, du moins l'esclavage total puisque l'on peut arguer que le système du S1 est une forme d'esclavage par certains aspects, mais cependant, comme dit par le suffixe 'total', celle pratiquée par le
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En S2-S7
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S2 et le S7 est tout autre : Pour le premier, il est mis en place par un système assez tribal-féodal, notamment comme punition, mais vis-a-vis d'une population qui n'a déjà pas grands droits, n'est pas particulièrement protégée par un pouvoir central, notamment dans les territoires fédérés, où il n'est pas impossible de se réveiller avec des chaînes au pied.
Pour le S7 en revanche, l'esclavagisme a un visage beaucoup plus qualitatif et technologique, pour une population bien moindre, avec l'utilisation de puces de contrôles notamment, et de RV de tortures. Si le S1 n'est pas dénué d'outils dans ces deux styles, ils sont très loin d'être fonctionnels, ou du moins très très loin, d'êtres aussi fiables et performants, bien maniés, qu'en S7.
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En comparaison, en S1 et en S3, l'esclavagisme se cantonne à des pratiques sexuelles, ou au fonctionnement général du système 'impérial', ou une population sans droits, ou très illusoires, n'est que très moyennement forcée d'obéir en comparaison, grâce aux IA notamment, IA aux pluriels car le S3 n'as pas été dénué d'époques autoritaires tirant autant que possibles vers le totalitarisme.
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Mais pour en revenir aux actes de barbaries. L'on peut parler notamment du fait que le S2 planifiait d'effacer les mémoires d'un Secteur entier, ou que S2 comme S7 ne rechignent pas à utiliser des exogènes pour massacrer les populations.
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En S2 et S7
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Ce sont de nombreux exemples qui touchent rarement S1 et S3, bien qu'il y ait eu le cas d'une habitante du S1 torturée, puis contrôlée par le S2, violée, et qui n'a reçu aucune aide de, et même a été punie au maximum, par le régime du S1.
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Il ne fait aucun doute cependant que le pire est ce que ces deux Secteurs se font directement, mais aussi en leurs propres seins, sur leurs propres populations, sans êtres limités par leurs IA...
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En conclusion, ces deux Secteurs qui sont dans un état de guerre certes larvée, mais beaucoup moins stationnaire que S1-S3 - qui ne font pratiquement que se cuver, dynamiter, et pomper leurs cuves depuis des décennies voire siècles -, incarnent probablement l'apogée de la barbarie mais dans un contexte eux aussi bien particuliers d'un conflit sans merci où tout avantage ou désavantage est réel, plein de conséquences.
Un conflit qu'ils mènent avec tout les outils à leurs dispositions, tout comme la domination des populations, pour l'un d'énormes moyens (méta)humains, pour l'autre d'énormes moyens technologiques, mais surtout pour les deux, la quasi-absence de limitations.
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L'Animal, sans être exogène, règnerait-t'il donc sur la Cité depuis tout ce temps ? Depuis Son départ ? Depuis la Séparation ? Depuis l'arrivée de l'humain ?...
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Conclusion et remerciements
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Que l'on croit en l'Ere de l'Esprit promise par Imperator, en l'humanité de tout un chacun et de la masse, en Ahambarr, Meris, ou même Hujan, la question de la barbarie est très loin d'être noire ou blanche.
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C'est une question qui, une fois portée a l'échelle Sectorielle, est plus que grise, les systèmes prenant des positions parfois similaires, parfois contraires sur certains points, mais jamais totalement dans une direction ou l'autre.
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Certains systèmes, prônent, tant pour laisser sa population un minimum libre court a ses instincts, mais aussi pour favoriser une dissension uniquement cantonnée en, vers, le bas, d'autres systèmes eux prônent une liberté totale tant à commettre... Mais aussi à être puni, qui que l'on soit, quel que soient les raisons, sur qui que ce soit.
Les plus extrêmes sûrement, sont les régimes les plus aux abois, les plus tendus vers l'utilisation de tout les moyens possibles... Et qui les détiennent, mais pourtant, ces comparaisons sont parfois très proches pour les Secteurs et les systèmes tant des contextes et situations plus modérés, pour peu que ces situations changent, ou simplement que des personnes plus extrêmes se retrouvent aux commandes...
Ainsi, même en S1 (voir S3), des meurtres définitifs ont été, sont, planifiés par les pouvoirs en place pour se débarrasser de gêneurs.
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Conclusion et remerciements
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Je souhaite remercier les divers contacts de la Légion des Enclism pour leur aide précieuse dans l'écriture de cet ouvrage. Pour des informations parfois précieuses.
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Je souhaite remercier également toutes les personnes intéressées par ce, et les, projets littéraires en général, manifestant leurs opinions, leurs avis, leurs attentes, autant de supports qui viennent soutenir ces entreprises.
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Je souhaite remercier enfin, ceux qui ont le courage de rester, que cela soit face à la fatigue, au désespoir, a l'oppression, aux déceptions, aux mensonges, aux attaques, aux vols, aux cultes du secret égoïste, aux injustices, et a toutes ces choses qui entravent la marche de l'Humanité, où que ce soit qu'elle aille.
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Vous brillez dans les ténèbres, et baisser les bras, c'est laisser cette lumière s'éteindre, là où les jeunes surtout ont besoin d'êtres guidés vers des horizons moins médiocres et égocentriques.
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Et enfin, merci a toi, Lecteur !
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Bibliothèque Impérialiste, 4/309.4.
Informations sur l'article
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02 Décembre 2019
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Sana_Peli~68695 (418☆) Le 02 Décembre 2019
first ahahah tu dois me faire un fanart mtn -
Edredine (34☆) Le 02 Décembre 2019
La Barbarie, la véritable, c'est de s’arrêter à 499, 499 virgules : -
KorSkarn (484☆) Le 02 Décembre 2019
@Sana Je sais pas dessiner, et tu m'en fais plus !
@Edredine xDDDD Mais qui regardes ça ?! -
Sana_Peli~68695 (418☆) Le 02 Décembre 2019
savoir dessiner n'est pas une modalité pour moi B) tkt faut que je fasse un vrai edc soon -
Vostro~62916 (63☆) Le 03 Décembre 2019
Très bonne lecture ! -
Andreï (0☆) Le 03 Décembre 2019
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