EDC de KorSkarn

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La surprise la plus totale. .
Après avoir pénétré dans la Domus pour suivre l'annonce d'investiture, s'être soumis au contrôle drastique suite à l'attentat à la saucisse par la criminalité, s'asseoir assez haut de côté pour voir l'assistance... Et s'amuser aussi, comme il l'avait prévu mais pas prémédité a voir le flic l'ayant contrôlé confondre ses points de recherches supérieurs à 150 et ceux de hack qui y étaient inférieurs...
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C’était celle-là, sa première réaction, pétrifié, interrompu en plein grésillement de deck avec son jeune et plutôt intéressant voisin, après avoir entendu son nom et ceux de Cosmos et Sigmar.
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Citoyennetés retrouvées ?!
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Le regard pourpre se fixe sur l’humain au pupitre, le souffle légèrement accéléré, l’impassibilité volant progressivement en les éclats miroitants du miroir qui les renvoie habituellement a leur propre image. Est-ce que c’est une mauvaise blague ? Est-ce que ce n’est pas encore une demi-mesure ?
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Un lent mouvement de la tête pour aviser l’assistance depuis sa position assise sur la table lui confirme aux nombreuses réactions perplexes voire choquées que non. Ces mots et noms précis, dans cet ordre, ont bien été prononcés, d’autres se formant et s’assemblant dans l’esprit du cyborg en réaction.
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« Bordel... Il les a vraiment portées. Et pas qu’un peu. »
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"Espérer ne veut pas dire attendre........
Il convient de toujours se préparer au pire."

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Certaines expressions donnaient même l'impression que plus que les porter et les montrer, il, Benjamin, en avait fouetté le visage de certains...
Le cyborg pour sa part tâche de contrôler son amplitude respiratoire et cardiaque pour se concentrer sur le reste du discours, gardant l’œil plissé vers l’orateur comme interrogateur d’une nouvelle supercherie pour se jouer du Cyborg.
Cela arrivait-il vraiment ? À quel point était-ce sincère dans le souhait de rouvrir la porte, ou une manœuvre fort habile ? Une main tendue avec ou sans dague énergétique dans la manche ?
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Son com’ ne cessant de vibrer ne vient pas offrir son aide pour calmer le cyborg et lui permettre de suivre avec la même attention le reste des paroles, heureusement verrouillées et conservées par un "REC 🔴" rouge dans un coin du deck Silmerion.
Répondre aux com’ lui offrait en fait un court répit à la sensation grandissante dans sa poitrine... Une sensation qu’il n’avait autant ressenti qu’il n’y a 10 ans quand il avait perdu quasiment toute raison d’exister... À la différence qu’il se sentait perdu à l’époque par un manque d’alternatives autres qu’arracher son immortalité ou élire domicile dans un caisson.
La sensation physique ressemblait plutôt à celle, du sang bouillonnant dans ses veines et de l’esprit fonctionnant à plein régime se fermant aux stimulis sensoriels, de la phase de constitution de ruches et de prise d'infos avant un combat décisif.
Est-ce qu’il allait réellement pouvoir s’investir à nouveau pour l’Humanité avec les outils publics ? Le devoir ? Et où ? Comment ?...
... Est ce qu’il allait reparler ?...
Penser à ses cordes vocales atrophiées le faisait déjà douloureusement déglutir.
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Dix ans de souffrances, dix ans sali, dix années qu’il attendait ce moment... Et qu’il aurait peut-être dû le craindre, car il devait à nouveau marcher sur des œufs, ceux contenant ce qu’il pouvait peut-être a nouveau apporter...
Dix ans à s’échiner à faire avec plus rien rien, dix ans à s’opposer en profitant de ne rien avoir a perdre, de ne plus pouvoir s’investir qu’entièrement par lui-même, exploitant qu’on lui avait tout pris, pour dénoncer ceux qui prenaient uniquement pour avoir quand lui-même ne pouvait justement être taxé espérer prendre quoi que ce soit.
Dix ans à tout regarder depuis ce cilice, plus ou moins impuissant, dix ans à compter les chutes et les montées, les changements et les évolutions, les agissements et les intrigues, tantôt lui-même silencieux comme la tombe vers laquelle il fut poussé ou tonitruant et communicatif comme il était.
Dix ans à sentir quelque chose de terriblement glacial et noir grandir, grimper du vide à la place occupée depuis longtemps par son cœur, quelque mutant silencieux aux membres allongés, qui l’agrippait toujours plus loin vers de terribles méthodes et des sacrifices de plus en plus grands, le poussant jusqu’à user, louer, son propre corps contre des informations...
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Dix années à lutter pour ne pas s’éteindre... Ni vendre les Valeurs qu’on lui avait inculquées durant toutes celles auparavant à servir sans compter, au maximum, avec exemplarité...
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..........."On ne peut tuer une idée, mais son porteur, si.
Les convictions ont la même vigueur que ceux qui les incarnent."
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C’était presque un tourbillon vertigineux qui s’ouvrait sous les pieds du cyborg, au sein même de la Domus... Cyclone comparable a celui aspirant l'attention, naissant au sein de Son regard, dans l'œil de Sa représentation muette, Son buste...
Surtout quand quelques jours plus tôt on faisait encore pression pour l'empêcher de s'investir dans la Réserve.
Une onde de choc, une secousse sismique sur sa partie du puzzle, remettant en cause sans aucun doute les possibilités, anciennes comme existantes a présent.
Elle ne devait pourtant pas le déstabiliser, ni le pousser a se relâcher, oisif, bien au contraire.
De nombreux nouveaux moyens de remplir ses devoirs...
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En tout cas, bien plus tangible et immédiat, il pouvait apprécier avec une indubitable satisfaction son armure adaptative enfin reprendre un fonctionnement normal...
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« A nouveau... Toujours là. Toujours... »
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