EDC de KorSkarn

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Le Cyborg inspire brusquement en sortant du sommeil, ouvrant l'œil tout aussi soudainement pour le balader sur son environnement, balayant l'espace de son regard pourpre. Souffle retenu. Cou engourdi. Tête dressée. Le corps immobile autrement.

Les environs reconnus, familiers, il se laisse aller à un long grognement rauque, se passant lentement la main métallique annelée sur le visage. Il redresse sur la chaise de bar son corps, dont le cou est à mille lieux d'être l'unique partie engourdie, désolidarisant son armure du mur.

Premier réflexe, prendre son com', et soupirer devant le nombre de messages en attente...
Pas directement le nombre en lui-même, mais ce que cela signifiait.

Kananera qui le nargue pour commencer...
Il lit tous les autres com' d'abord, certains messages accrochant son regard au sourcil levé... Il revient rapidement au com' de Kananera, répondant en essayant d'exprimer encore une fois sa lassitude, même par psychologie inversée, encore une fois sans succès.
Elle n'a pas un beau siège en haut et une tête d'Annexe déjà ?... Elle a pas mieux à faire ?... C'était pas assez clair quand il lui avait signifié avoir dépassé le point de non-retour où aucun mot ne changera son opinion ?...
La fin parvient pourtant à lui arracher un nouveau soupir de lassitude.
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Le Cyborg revient ensuite au fil ayant accroché son regard, autrement plus d'importance...
Un plus gros fil contenant ses collègues Arsenia et Sigmar, mais aussi Flaxia et Valmont, pour finir par son si ponctuel et massif prête-nom Agramf.
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Le premier message, ouvert moins d'un cycle après la promulgation d'une loi par celle qui se voulait représenter la CdL... Déclarait la Légion des Enclism, basée à la Necropolis, illégale.
En dépit du fait que nous n'avions jamais réclamé pratiquer une quelconque activité telle que déclinée dans les Codex : Commercial, d'OI/Annexe, Artistique, ou Culturelle.
En débit du fait que les Enclism ne sont sur les listes des Premiers-Nés que par soucis pratique d'archivage des premières ID, et n'en sont pas : L'Honorabilis Stilicon lui-même dans son livre Ab Urbe Condita rappelle clairement que les Premiers-Nés sont les premières personnes à qui les Enclism ont enseignés...
En dépit du fait que le cercle a été demandé et enregistré a son seul nom, que la DAI peut s'en porter garant, et qu'un lien déclaré illégal saurait encore moins être retenu comme officiel...
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...........« On peut croire que l’Impérialiste mène une vie lisse et paisible.
...............Que sa rigueur est incompatible a apporter du mouvement.
..........En réalité il doit constamment louvoyer dans les mines de la vilenie,
Et creuser la terre de ses propres mains, pour faire s’effondrer les murs de l’égoïsme. »
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Le Cyborg soupira longuement. Même si une pensée lui tire presque un rire :
Encore une fois, il avait prédit la chose, quoiqu'un peu par hasard.
Pas qu'il y aurait une troisième loi de suite qui les viserait, rétroactive chose rarissime qui plus est, mais qu'il y en aurait une visant à garder le contrôle total de tout ce qui pourrait se réclamer Impérialiste.
."Je suis vraiment un putain de Cassandre..." .
Personne de la Légion des Enclism depuis son apparition ne c’est rendu coupable de vol, trahison, meurtre, acte de barbarie, d’agressions physiques, d’Hérésie ou de Blasphème, de détention illégale, fraude, etc...
La Légion des Enclism n’a jamais motivée aucun acte illégal.
Juste des lignes sur l’AITL sans condamnation aucune, travailler sur la mémoire des défunts, et l'Impérialisme.
Pourtant elle est autant pourchassée... Pourquoi ?
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Tout simplement car ils la reconnaissent comme une opposition, comme un groupe politique rival, qu’ils la réduisent aux mêmes schémas de pensées qu’ils utilisent pour diriger les hautes sphères.
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Pour eux, il est inconcevable qu’un groupement quel qu’il soit ne désire pas s’emparer de quelque chose et n’agisse en collusion dans ce but.

Pour eux, il est inconcevable qu’ils ne puissent être l’unique groupement ayant le droit de se réclamer Impérialiste, et incarner Sa volonté.
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Car c’est encore un autre moyen de garder le pouvoir.
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Le com' affiche une nouvelle alerte plus visible, Charon reconnaissant des mots et des noms clés.
Une convocation pour interrogatoire au CdO, qu'ont l'a decké eveillé et qu'il était attendu immédiatement... C'est donc ça qui excitait autant la mutante.
Bon, ça va attendre que je finisse de me réveiller, j'ai encore l'impression de rêver là...
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C'est en faisant attention de ne pas bouger de la chaise que le Cyborg fume sa clope et tend la main vers la cafeytière, en buvant à peine une gorgée. Dégueulasse...

Une vingtaine de cycles minutaires plus tard, et il se lève, laissant son épée dans un coin."J'en ai pas pour longtemps Griselda, je reviens tout à cycle..." ... Quand est-ce que je me suis mis à parler à mon épée tiens ?...
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....« Pour le Rebelle, la personne est a chérir, haïr, et tant d’autres choses,
........................dans le respect de ses propres sentiments.
Pour l’Impérialiste, la personne n’as de valeur que ce qu’elle apporte à l’Humanité.
.pour le Loyaliste... La personne n’as d’utilité que ce qu’elle leur(s) rapporte(nt). »
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Le Cyborg rentre sans se presser dans le bâtiment, avisant sans émotions particulières le blond devant lui, puis l'autre humain qui arrive derrière et présente ses respects au premier, en bon militaire, pour être ordonné d'escorter le prévenu.
En entrant dans la salle d'interrogatoire, il avise la présence de la mutante dans un coin, et encore derrière par-delà la vitre, quatre silhouettes thermiques.
Si elles sont incertaines, ce que chuchotent Charon et les decks, ou même les présents du message de convocation, dresse une liste évidente.
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Kelvin s'assoit dans un siège confortable, indiquant un autre rapiécé et d'aspect inconfortable au cyborg dont l'armure vient s'y apposer, lissant son cosmo' avec soin.
Le ballet de la mise en ambiance commence alors, tamisant les lumières tandis qu'une seule le fixe sur le bureau de son globe en fusion contrôlé.
Une seule ? Non, deux autres aussi, par-dessus le bureau..

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. L'œil cybernétique cille à nouveau, s'adaptant à la situation, son propriétaire restant froid en apparence, même s'il ricane intérieurement de l'inquisiteur nostalgique.
S'il avait la plus petite, minuscule, infime idée de ce à quoi lui sert son précieux Templum Occidentalium...

Le cyborg est tiré de l'évocation d'imaginer son vis-à-vis manger de rage son insigne de templier par la voix qui embraye son état-civil, puis lui pose la question de ce qu'il faisait cette nuit entre 3 et 5 cycles.
Il lui répond qu'il dormait, surpris intérieurement qu'ils en soient à un tel point de dénuement que personne ne le leur ait confirmé par decking, sachant à présent pourquoi il était là...
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L'interrogatoire dérive sur le Sapienta Custos, dont les données ont fuité, sur l'EM où se trouvent toutes les données... Que ça ne pourrait être que lui, sachant qui il est, malgré la dizaine de personnes ayant eu accès aux données directement, ayant pu les transmettre elles-mêmes.
Qu'on lui dise qu'il a commis une erreur de débutant fait lever son sourcil au Cyborg.
Est-ce qu'ils auraient fait leur boulot ?... Il y avait bien un moyen...
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Non. La conversation continue, piétine plutôt, autour du fait que ça pourrait n'être que lui... Car il est lui. Et par rapport aux données de la dernière expédition. Si ce n'est pas lui, il doit désigner Arsenia ou Laetitia comme coupables...
Le Cyborg déjà blasé, en est rendu à soupirer et se passer une main sur le visage quand ils confondent mêmes Sincinatti et Saraxielle.
Il se voit déjà de nouveau incarcéré sans preuves le désignant...

Au moins les interrogatoires en S3 avaient le don d'êtres simples et directs :
Hurler, gagner du temps pour mourir des sévices, ou feindre l'inconscience.
Il avait l'impression d'y avoir à peine plus serré les dents que maintenant...
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L'hybride inspire profondément, la chaleur lui montant, l'air s'engouffrant par les filtres respiratoires pour gratifier les poumons organiques d'un peu de fraîcheur, absorbés par les alvéoles pulmonaires.
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Kananera continue de parler, sur les données de la dernière 'expédition', les fugueurs... Elle peut pas s'en empêcher.
Son œil s'écarquille à peine autour de la cybernétique, ne réalisant pas encore ce qu'elle dit, ce qu'elle avoue comme si c'était normal, habituel, rien que pour l'enfoncer un peu plus et clamer sa supériorité, jusqu'à en faire un individu lamentable qui aurait détruit l'Impérium et livré à l'état présent...
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Ce qu'ils avaient toujours su quand les Fugueurs acceptèrent de faire leurs rapports à sa demande, pour l'Impérium, quels que soient les ressentiments...
Les rapports d'expéditions... Demandés par le Haut-Conseil, recueillis par la Legatus en personne...
Sont incomplets, factices, les données importantes passées sous silence, pour leur seul avantage...
L'Impérium en ayant été totalement privés, stockées jusqu'à ce qu'ils se hissent au pouvoir, ces 'données d'importance' au point de la faire parler y ayant peut-être même contribuées...
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Et ça ce dit Impérialiste... Ça ce met en position de lui jeter à la figure ne pas l'être...
Alors qu'ils n'ont jamais rien eu à foutre d'oublier un seul instant leurs petites personnes et les luttes de pouvoirs pour le secteur...
Pour eux, jouer aux maîtres de leurs destinées à tous, jouer à nous diriger et à nous écraser à leur bon vouloir, est devenu plus encore qu'une passion malsaine...
... Toute leur existence est basée sur leur volonté de jouer a êtres des... Dieux.
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« La corruption est comme un glaçon dans un verre de skiwi..
Il faut être sacrément con, naïf, ou aveugle,...........
Pour ne pas compter la partie immergée.»............

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Il répond à l'automatique à présent, glissant qu'il a toujours su leur détour, son regard dérivant sur la silhouette thermique la plus fine derrière la vitre. La mutante sort peu après, continuant de claquer ses remontrances.
Charon, obligeant et amoureux des chiffres, lui indique en vue superposée que le mot "Expédition" fut prononcé de leur part autant de fois que "Dissidence"...
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Kelvin "Je-n'ai-pas-besoin-de-vos-aveux-on-discutait-juste"... Indique la sortie au Cyborg, un instant hébété de ne pas voir de menottes, qui s'oblige lentement, encore surpris de la tournure d'une situation qu'il avait à un moment craint.
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C'est uniquement en sortant du bâtiment qu'il voit les bâtiments connus et les symboles Impériaux de la Haute-Ville.
Mais pourtant, plus le bras de fer continue au sein de ce marécage et que les attaques se multiplient...
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