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Cacher
Pour quelques cristaux farins.
Sortis de l’Ambassade, j’empruntai le chemin vers le Militarium pour rejoindre la patrouille du sergent Sincinatti.
Ca me semblait être une obligation, de prouver que je pouvais faire une patrouille parfaite sous module, probablement avec récolte. Et puis ça faisait longtemps... J’en avais surtout pas fait beaucoup.
Il faut dire que les martiaux prenaient presque tout mon temps. Pas le temps d’avoir une vie sociale en dehors du Militarium, ou d’Atrihome. Il fallait que je sois prêt, le plus vite possible.
Mais ça payait enfin, la sergent m’avais félicitée pour ma rapidité à m’améliorer.
Allumer ma clope, prendre le T-Cast, rallumer ma clope, et rentrer dans le Militarium, tout cela me paru vraiment très calme par rapport à la scène de l’Ambassade Impériale aujourd’hui. Mais c’est tout de même avec soulagement que je replaçais mon épée neuve, achetée aujourd’hui, a portée de main.
Ca me semblait être une obligation, de prouver que je pouvais faire une patrouille parfaite sous module, probablement avec récolte. Et puis ça faisait longtemps... J’en avais surtout pas fait beaucoup.
Il faut dire que les martiaux prenaient presque tout mon temps. Pas le temps d’avoir une vie sociale en dehors du Militarium, ou d’Atrihome. Il fallait que je sois prêt, le plus vite possible.
Mais ça payait enfin, la sergent m’avais félicitée pour ma rapidité à m’améliorer.
Allumer ma clope, prendre le T-Cast, rallumer ma clope, et rentrer dans le Militarium, tout cela me paru vraiment très calme par rapport à la scène de l’Ambassade Impériale aujourd’hui. Mais c’est tout de même avec soulagement que je replaçais mon épée neuve, achetée aujourd’hui, a portée de main.
Grievous était là également, toujours aussi bavard. Il devait pourtant sûrement être au courant... Enfin bref.
Je fais quelques passes avec mon épée alors qu’on fait les préparatifs, testant son équilibre et son tranchant : Très satisfaisant. Je ressent de l’impatience à l’idée de trancher quelque chose avec... Ou quelqu’un.
J’écoute attentivement la Sergent, me préparant a sauter à son signal. J’affiche également la carte détaillée sur mon deck.
Le signal est donné. Je dévale l’échelle, et me fond dans les ombres des ST, déjà lancé sur mon parcours, accordant a peine un regard à une chauve-souris endormie sous le sas. Mon parcours est presque aussi calme, il n’y a qu’un buisson dans la salle aux éboulis. Tout de même une satisfaction malgré les bottes qu’il faudra encore nettoyer, et cette odeur qui se mêle à l’humidité... Heureusement que mon alliage ne rouille pas, aussi ancien qu’il est peut-être.
Je rejoint le reste de la patrouille au premier buisson, presque a bout de souffle après cette course à croupetons, satisfait surtout d’avoir fait mon parcours sans aucun problème.
Aucun mouvement rebelle, aucun accrochage, la récolte commence sans tarder.
Je blague, je parle sans qu’il n’y ait de questions a poser ou a répondre, je suis de bonne humeur pour une fois, alors qu’on s’active à dépouiller les buissons.
On est sur le point de repartir. Je rappelle qu’il y a le buisson que j’ai trouvé en S7. La salle éboulée. Marchant avec prudence au milieu des éboulis, on rejoint le buisson, reprenant la récolte au milieu des énormes moellons, c’était bientôt fini, on était silencieux à présent.
Crevé, je m’arrêtais un instant avant de reprendre la récolte, le buisson était pratiquement dégarni, et... Mon œil surprit une ombre s’approcher de la sergent, juste a côté de moi.
Immédiatement, je dégainais mon arme, mais je marquais un temps d’arrêt... Car il y avait à présent au moins cinq autres ombres qui se jetaient sur nous.
La raison de mon temps d’arrêt, c’est qu’une ligne de ma fiche de soldat me revenait.
“Dernière sauvegarde faite le 2/259.1.”
Me jetant en avant, épée toujours en main... Je fonçais a travers les rebelles, en bousculant un, grimpant les éboulis à une vitesse que je ne me connaissais pas, même si je n’étais pas un néophyte de la course.
L’adrénaline me propulsait à toute vitesse, courant vers le Sas Impérial non loin. Je freinais à un moment, indécis, songeant même a tomber sur mon épée en réalisant ce que je faisait.
Je me ravisais, reprenant ma course, tapant rapidement sur mon com’ avant la dernière ligne droite. Déjà fatigué avant de commencer a courir, mes muscles étaient déjà douloureux, la douleur insupportable dans mon ventre, ainsi que le goût de tabac et d’acide lactique mêlés à ma salive.
Des bruits continuaient a retenir, certains proches. Soit j’hallucinais, soit j’entendais les bruits du combat se répercuter sur les murs... Soit les sapeurs rebelles n’étaient, eux, pas vraiment dégourdis...
Le sas était juste devant, à portée de vue ! J’amorçais une dernière pointe de vitesse, courant probablement en zigzag avec les yeux sur le com’, ignorant la douleur qui me tenaillait, et ralentissant au dernier moment juste devant le bas de l’échelle.
Je finissais d’envoyer le com’, rengainais mon épée a toute vitesse en manquant de peu la faire tomber, et remontais l’échelle en accordant un peine un regard vers la chauve-souris encore endormie.
Oubliée, l’odeur des ST, la boue qui maculait les bottes et le bas du cosmo’. Alors que j’émergeais dans le Militarium, ni l’air plus sain, ni reprendre mon souffle ne me soulagea.
C’était une autre forme de douleur qui me tenaillait a présent : Je les avait abandonnés. Ni plus ni moins. A défaut d’avoir la force de tourner dans la salle du sas comme un gnoll en cage, c’était dans ma tête que je tournais en rond, partagé entre la rage et la honte.
Avisant le Capitaine Naugrim, je m’approchais de lui, déployant des trésors du contrôle et de l’attention qui me restait pour lui demander... Tout simplement si j’avais fait le bon choix.
Il me répondit que oui. Pourtant, même si la honte reflua un peu, la rage était toujours là, présente, bouillonnante... Je remarquais a peine les nombreux arrivants suite à l’alerte envoyée par la Sergent, et la mienne une minute après, tant j’étais submergée par la rage.
Aussi blême que mes poings serrés, je me retournais vers le mur pour ne pas trop laisser transparaître la rage énorme qui me possédait. Elle était autant dirigée vers les rebelles... Que contre moi-même.
Et comme je le craignais, cette rage me paralysa également. Alors que j’aurais pu donné le parcours nord, libre de tout rats, nous attaquâmes sans donner un itinéraire aux plus jeunes soldats. L’un d’entre eux succomba a un rat, probablement dans la salle centrale...
Je fais quelques passes avec mon épée alors qu’on fait les préparatifs, testant son équilibre et son tranchant : Très satisfaisant. Je ressent de l’impatience à l’idée de trancher quelque chose avec... Ou quelqu’un.
J’écoute attentivement la Sergent, me préparant a sauter à son signal. J’affiche également la carte détaillée sur mon deck.
Le signal est donné. Je dévale l’échelle, et me fond dans les ombres des ST, déjà lancé sur mon parcours, accordant a peine un regard à une chauve-souris endormie sous le sas. Mon parcours est presque aussi calme, il n’y a qu’un buisson dans la salle aux éboulis. Tout de même une satisfaction malgré les bottes qu’il faudra encore nettoyer, et cette odeur qui se mêle à l’humidité... Heureusement que mon alliage ne rouille pas, aussi ancien qu’il est peut-être.
Je rejoint le reste de la patrouille au premier buisson, presque a bout de souffle après cette course à croupetons, satisfait surtout d’avoir fait mon parcours sans aucun problème.
Aucun mouvement rebelle, aucun accrochage, la récolte commence sans tarder.
Je blague, je parle sans qu’il n’y ait de questions a poser ou a répondre, je suis de bonne humeur pour une fois, alors qu’on s’active à dépouiller les buissons.
On est sur le point de repartir. Je rappelle qu’il y a le buisson que j’ai trouvé en S7. La salle éboulée. Marchant avec prudence au milieu des éboulis, on rejoint le buisson, reprenant la récolte au milieu des énormes moellons, c’était bientôt fini, on était silencieux à présent.
Crevé, je m’arrêtais un instant avant de reprendre la récolte, le buisson était pratiquement dégarni, et... Mon œil surprit une ombre s’approcher de la sergent, juste a côté de moi.
Immédiatement, je dégainais mon arme, mais je marquais un temps d’arrêt... Car il y avait à présent au moins cinq autres ombres qui se jetaient sur nous.
La raison de mon temps d’arrêt, c’est qu’une ligne de ma fiche de soldat me revenait.
“Dernière sauvegarde faite le 2/259.1.”
Me jetant en avant, épée toujours en main... Je fonçais a travers les rebelles, en bousculant un, grimpant les éboulis à une vitesse que je ne me connaissais pas, même si je n’étais pas un néophyte de la course.
L’adrénaline me propulsait à toute vitesse, courant vers le Sas Impérial non loin. Je freinais à un moment, indécis, songeant même a tomber sur mon épée en réalisant ce que je faisait.
Je me ravisais, reprenant ma course, tapant rapidement sur mon com’ avant la dernière ligne droite. Déjà fatigué avant de commencer a courir, mes muscles étaient déjà douloureux, la douleur insupportable dans mon ventre, ainsi que le goût de tabac et d’acide lactique mêlés à ma salive.
Des bruits continuaient a retenir, certains proches. Soit j’hallucinais, soit j’entendais les bruits du combat se répercuter sur les murs... Soit les sapeurs rebelles n’étaient, eux, pas vraiment dégourdis...
Le sas était juste devant, à portée de vue ! J’amorçais une dernière pointe de vitesse, courant probablement en zigzag avec les yeux sur le com’, ignorant la douleur qui me tenaillait, et ralentissant au dernier moment juste devant le bas de l’échelle.
Je finissais d’envoyer le com’, rengainais mon épée a toute vitesse en manquant de peu la faire tomber, et remontais l’échelle en accordant un peine un regard vers la chauve-souris encore endormie.
Oubliée, l’odeur des ST, la boue qui maculait les bottes et le bas du cosmo’. Alors que j’émergeais dans le Militarium, ni l’air plus sain, ni reprendre mon souffle ne me soulagea.
C’était une autre forme de douleur qui me tenaillait a présent : Je les avait abandonnés. Ni plus ni moins. A défaut d’avoir la force de tourner dans la salle du sas comme un gnoll en cage, c’était dans ma tête que je tournais en rond, partagé entre la rage et la honte.
Avisant le Capitaine Naugrim, je m’approchais de lui, déployant des trésors du contrôle et de l’attention qui me restait pour lui demander... Tout simplement si j’avais fait le bon choix.
Il me répondit que oui. Pourtant, même si la honte reflua un peu, la rage était toujours là, présente, bouillonnante... Je remarquais a peine les nombreux arrivants suite à l’alerte envoyée par la Sergent, et la mienne une minute après, tant j’étais submergée par la rage.
Aussi blême que mes poings serrés, je me retournais vers le mur pour ne pas trop laisser transparaître la rage énorme qui me possédait. Elle était autant dirigée vers les rebelles... Que contre moi-même.
Et comme je le craignais, cette rage me paralysa également. Alors que j’aurais pu donné le parcours nord, libre de tout rats, nous attaquâmes sans donner un itinéraire aux plus jeunes soldats. L’un d’entre eux succomba a un rat, probablement dans la salle centrale...
La suite, elle est connue de tous.
Exception qu’après avoir déposé les cristaux chèrement payés, alors que j’écrivait ces mots, taraudé par le regret et la rage, les félicitations du sergent un peu plus tôt dans la soirée encore à l’esprit... Un rebelle se gaussait de ce qu’il avait ‘accompli’ dans les souterrains.
Informations sur l'article
Une soirée qui sort de l'ordinaire.
23 Septembre 2015
1247√
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