EDC de Kessaëlle~53833

Enfin libre, la petite kob marche a pas lent jusqu'à chez elle. Ce trajet de l’ouest a l’est de la ville, presque en ligne droite, lui parut interminables. La destination fut atteinte avec un soupir de soulagement et la porte passer avec la même vitesse que celle de la prison avait été quitté.

Ces mots, son visage et sa douceur lui revenaient en tête alors qu’elle s’appuyait contre la porte fermée derrière elle. De son pas toujours lent, elle se glissa à son bureau et agrippa son journal qu’elle ouvrit et y laisse couler ses pensés à travers l’encre de son crayon.

« La première fois que ses yeux ce son poser sur moi, doux et tendre, c’était pour m’aimer. Aujourd’hui, il a posé les yeux sur moi en me disent que tout irait bien, puis il m’y a envoyé. Ses yeux si clairs et si sombres mon scruter un moment, détaillent mon air paniquer. Je crois qu’il a dû lire dans mon regard la panique qui me gagnait puisqu’il a été tendre, tout comme la première fois.

Dans ses bras, j’avais peur, terriblement peur. Je savais que ce moment allait venir, que j’allais me retrouver dans ce lieu qui me terrifie. Mais lui, il m'a serré dans ses bras au moment où je lui tendais mes poignets tremblant. Il m'a pris et ma dis que tout allait bien se passer. Ses mains contre moi, chaud et réconfortent, tendre et douce. Même si mon corps tremblait d’appréhension, j’avais l’impression que ses mains calmaient chacun de mes muscles tendus.

Je n’avais pas été aussi prêt de lui depuis des années. Je n’avais pas respiré son parfum envoutent, ou sentie son corps réconfortent contre le mien, depuis si longtemps. Pourtant, j’ai eu le sentiment de ne jamais avoir oublié ces sensations. Comme si mon corps les avait mémorisés.

Il a été le premier à poser ses lèvres aux miennes et hier, il a été le premier à passer les menottes à mes poignets pour m’envoyer purger ma peine. Il semble déterminer à marquer ma vie de première fois envoûtante et troublante. »

Kessaëlle pose son crayon et secoue sa tête pour effacer un fard brûlent lui étant monté aux joues avant de fermer son journal et de bien le ranger.