EDC de Kessaëlle~53833

Se réveillant chez elle avec une horrible douleur sur le dessus des pieds, Kessa agrippa son nouveau journal et en ouvrit les premières pages, se disent qu'il fallait bien commencer avec quelque chose de positif!

« Le bruit assourdit du moteur qui anime l'aiguille s'attaque à mes oreilles et à mes tympans. Juste assez pour me donner un mal de tête mais, pas assez pour me faire oublier cette sensation douloureuse et désagréable.

Cette petite pointe de métal glaciale, tremper d'encre, avait commencé par me chatouiller un peu la peau, juste au-dessus du pied. Puis les chatouillait devinrent un peu héritant, pour finalement commencer a carrément brûler ma chair. À chaque mouvement, j'avais l'impression que mon père grattait contre ma peau au point de la déchirer et encore là, de continuer à frotter.

Bien rapidement, je ne sentis même plus l'aiguille, le froid ou l'ancre, juste la sensation que ma peau avait été décapée jusqu'à l'os et que mon paternel continuait de s'acharner sur la chair à vif. Je crois que j'aurais préféré qu'on me brûle simplement la peau, la torture aurait été moins longue que les 5 cycles heure qu'avait pris mon tatouage à être finalisé.

Malgré tout, je tentais de ne pas bouger, durent toute la durée du travail. C'était plutôt pénible d'ailleurs, de devoir endurer la souffrance sans pouvoir faire le moindre mouvement, sous risque de détruire le tatouage. La seule méthode que j'avais trouvée pour détourner le mal, se fut de me mordre les lèvres. Je crois que j'ai mordu à sang d'ailleurs, car ce matin (puisque je me suis fait tatouer hier) mes lèvres son enflé et me font mal.

Mes efforts avaient porté fruits, 5 cycles heure de souffrance plus tard, mon père relâchait mes pieds douloureux en m'annoncent que c'était terminer. Je pris quelque bonne respiration, soulager ne de plus sentir mes pieds se faire charcuter, même s'il me faisait toujours plutôt mal. Un rapide coup d'œil et je repris mon grand sourire naturel, le travail de mon père était magnifique, plus réussis que je ne l'avais imaginé.

Mon père, c'est vraiment le meilleur ! »

Avant de refermer le journal, Kessa y glissa une photo qu'elle avait pris la veille. Photo de son tatouage bien sûr!