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EDC de Kesh~42886

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Spleen & Idéal

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Entrer... Approcher...Ecoutez, humble dreadcasteur,
Pénétrez dans ma modeste demeure,
Et près du foyer, mettez-vous à votre aise,
Où l'histoire vous sera contée à la chaleur des braises,

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Le récit que je vais vous narrer, se déroule dans une ville rongée par la mort et la haine,
Il y à fort longtemps, en des temps reculés, durant lesquelles, régner l'espèce Humaine,
À la pointe des progrès technologiques, les avancées furent décisives dans la robotique,
Donnant naissance à des hybrides, considérer comme des hommes apatrides,
Remplaçant les ouvriers trop chétifs, ils ne mirent point longtemps à faire partie du dispositif,
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À votre regard, vous pensez que je m'égare ? Mais que nenni, car vient la suite de mon récit !

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Avant de révéler toute l'intrigue, et que vous gagne la fatigue,
Sur notre héroïne, je requiers votre attention, durant ma présentation,
Jeune femme au sourire étincelant, à la vie bien rangée entre deux faux-semblants,
Elle semble mener une vie heureuse, du haut de ses courbes plantureuses,
Mais tous ceux la côtoyant l'ignorent, la belle cache une boîte de pandore,
Car même si d'apparence la belle sourit, dresse le dos et croque la vie,
Sa psychée n'en reste pas moins torturée, perdue dans les limbes de ses pensées,
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Voyez-vous le personnage apparaître ? Sentez-vous monter son mal-être ?
Sa posture et son sourire enjôleur, cachant de plus grands malheurs ?

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Alors il est temps pour notre second protagoniste, à notre deuxième héros de rentrer en piste,
Cela se passa à la nuit tombée lorsque la belle, hâtive prit le chemin pour rentrer chez elle,
Au bout de quelques minutes au détour d'une rue, elle remarque une ombre à demi-nu,
La Belle se rapproche de ce qui ressemble à une couette, et finit par aviser la silhouette,
"Hey, ne dormez pas ici en pleine nuit, vous risqueriez d'y perdre quelques crédits",
Sans réponse et ce faisant tard, notre Belle s'agenouilla pour mieux distinguer le clochard,
Quel ne fut pas sa surprise, quand elle comprit qu'elle venait de commettre une méprise,
La Belle n'écoutant que son cœur, le releva et l'hébergea dans sa demeure,
Après l'avoir remis sur pied, ils se mirent à discuter,
Il lui apprit qu'il n'était Homme que d'apparence, le reste relevant de l'aberrance,
Elle ne comprit pas pourquoi ni comment, mais cette hybride avait des sentiments,
Il lui relata toute sa vie, c'était la première personne pour qui il n'était pas asservi,
Et pendant plusieurs nuits dans leurs palaces, ils s'échangeaient leurs angoisses,
Il calmait ses peurs, et elle comblait son cœur...
Plus nos deux héros se confesser, mieux ils finissaient par se rapprocher,
Les sujets devenaient plus intimes, les conclusions unanimes,
Il gérait ses nouveaux sentiments, elle entrevoyait la vie autrement,
De nouveaux horizons s'ouvraient à eux, seuls dans la moiteur de leur lieu,
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Alors me direz-vous quelle fin émouvante ! Ils vécurent heureux jusqu'à ce qu'elle enfante ?
Non voyons, là entre en jeu l'équilibre de la nature, et de leur relation, elle n'en à cure,
Puisque de leurs récentes actions, engendra une plus forte réaction,
Contemple le bruit de cette future brisure, délectez-vous de cette déchirure,

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Sa condition l'obliger à énormément se reposer, et elle restait là à l'admirer,
Elle regardait somnoler la merveille, durant la nuit attendant son réveil,
Ressassant leurs sujets de discutions, de rire de débat de consolation,
Jamais elle n'aurait imaginé trouver en ces sombres heures, en un robot un si bel orateur,
Mais la réalité les rattrapa bien vite, quand sans raison le robot s'agite,
Dépourvu de mémoire et ne pouvant point rêver, cette idée est vite balayer,
La Belle très vite panique, désemparé devant ce corps mécanique,
Une à une, chaque parcelle d'humanité s'éteignit, et ne laissa qu'un corps sans vie,
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Comme je vous l'ai décrit, au début de ce récit,
Les androïdes n'en étaient, qu'à leur coup d'essai,
Leurs histoires de cœur, même empli de candeur,
Prit subitement fin, lorsque le robot fut éteint,
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La morale de cette dramaturgie ? Je vous laisse seuls juges de ce récit,
La Bête plus humaine que la belle, La Belle épanouie grâce à la Bête,
Destin... chance ou coup du sort, une fin n'est pas synonyme de mort,
En ce qui lui plaît chacun peut croire, le reste appartient à l'histoire,

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Nous en venons à la fin de mon histoire, celle qui par un somptueux soir,
Permis de réunir deux âmes esseulés, qui purent se compléter,
Deux esprits contradictoires, réunis dans les mêmes déboires,
Deux corps que tous opposent, qui m'auront permis de poser cette prose.

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Informations sur l'article

Brèves
17 Août 2014
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