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Chapitre 1 : La Source
Quelques part sous Dreadcast...
Un couloir, un long couloir, le genre de corridor qui n'en finissent pas, ajoutez la pénombre quasi totale, perturbée de temps à autres par des gerbes d'étincelles s'échappant de câbles usagées pendant dangereusement du haut plafond, les flaques d'eau flirtant avec ces derniers et toutes les bestioles inhérentes aux environnements humides, souterrains et peu éclairés et vous avez la zone mortelle par excellence.
A gauche puis à droite, avant de reprendre à gauche pour continuer toujours tout droit dans la pénombre, sans réellement savoir combien de temps, vous enfonçant encore un peu plus sous la surface, le corridor étant légèrement incliné.
Au bout de se fastidieux périple une porte, non pas au " bout du tunnel " comme un point final à votre errance, tout simplement à votre droite, une porte en acier noir à la peinture usée, des numéros de série blanc partiellement effacés par le temps et l'usure, une diode hors service au niveau de l'entrebaillure. Un dernier coup d'oeil au corridor qui lui continue de s'enfoncer dans la pénombre puis vous passez la porte, ou plutôt elle vous laisse passer, s'ouvrant dès lors que vous en êtes assez proche.
Vous pénétrez dans un nouveau couloir aux murs gris semblables à ceux de l'autre corridor, à la différence que celui où vous vous trouvez est mieux éclairé, vous faites une vingtaine de pas avant de retrouver face à une autre porte, semblable à la précédente, celle ci ne s'ouvre pas contrairement à l'autre, une diode rouge en son centre projette un laser vous englobant totalement, comme pour vous scanner, s'en suit une série de flash puis le néant s'abat sèchement sur la zone, plus aucune source lumineuse hormis la diode rouge qui voit sa luminosité croître puis décroître lentement.
La porte s'ouvre, précédée d'un brouhaha mécanique d'un ancien temps fait de roulements d'engrenages et de ce qui s'apparente aux bruits de vérins pneumatiques, avant un ultime et sinistre craquement de tôle.
La porte s'ouvre lentement dans un grincement insupportable et vous vous apercevez qu'elle fait pas moins de 3 mètres d'épaisseur, cela explique la kermess nécessitant son ouverture.
Vous en passez le seuil quand une voix féminine, visiblement artificielle, vous souhaite la bienvenue d'un ton on ne peut plus naturel...
Bienvenue à OKB536, aussi connu sous le nom de Station 6, " La Source ".
Informations sur l'article
Civis, éveille toi
25 Juillet 2012
1194√
2☆
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◊ Commentaires
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Kazuki~24197 (9☆) Le 18 Janvier 2015
Pareil, article inutilisable ig mais également à considérer comme fictionnel.