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Une nuit sans fin : Tag en SI (résumer)
Une nuit, une seule pour un travail titanesque derrière. J'me suis entrainé des nuits et des nuits. J'ai repéré le terrain. La carte est dans ma tête, les adresses dans mon deck. Tout est prêt, il suffit de me lancer, à travers, le smog de ce secteur qui m’est devenu familier, aux heures tardives.
Le matériel est dans mon sac. Je regarde cette planque hackée, parmi d'autres. Un semblant de nostalgie m'envahit. Je me lève, replaçant ma cagoule d'invisibilité ajustée au capuchon de mon sweat, mon masque, mon sac sur le dos, il est temps...
Je le fais pour quels motifs ? La réponse est simple, j'aime taguer et faire vivre les murs. C'est mon art, ma manière de m'exprimer et de me sentir vivant. Par ce biais, je communique et livre mes pensées. Une image vaut mille mots. Certains s'expriment à travers la violence, j'ne suis qu'un simple humain, les orcs, les gnolls et les vrais combattants me surpassent largement. Je voulais en faire partie, mais j'aime la matrice et passer des heures à m'entrainer ne me ressemble guère. J'ai fait mon choix et l'assume.
Plus d'un an de préparation au cœur de ce secteur, à lire leurs annonces AITL, à connaître leurs habitudes à les étudier. À voir mes frères et sœurs de SR trahir les leurs pour venir se joindre à ce secteur. À cette pensée, un goût âpre et amer frôle ma langue aiguisée. Si je dois crever, par pure folie, par amour, par convictions pour mon secteur qu'il en soit ainsi. Karlix laisse place à un tagueur de l'ombre, Punky. D'un pas décidé, je sors du bâtiment. Le smog m’enveloppe de sa chaleur devenue si protectrice envers moi.
Je fais profil bas, j'avance, la peur au ventre. Ce secteur n'est pas le mien, un individu qui me remarque et ma mission sera un échec complet. Les préparatifs ne pourront rien changer à ce fait. J'ai peu de temps, peu de discrétion, mais une immense volonté. J'arrive devant l'entrée du premier bâtiment, j'entre. Système de sécurité ? J'm'en balance, Je fais cela dans les espaces publics à la vue de tous, ils auront un cours gratos d'art déco en prime.
Je me fais craquer ma nuque engourdie, m'étire et rentre dans un état second. Mon esprit reste vif à ce qui m'entoure, mais mon âme est dans un autre monde. Mes mains gantées commencent leurs rites, les runes se dessinent peu à peu sur les murs. Ma danse s'accélère, le rythme s'intensifie, plus vite, encore plus vite. Aussi précis qu'un droide créé dans ce seul but, mes gestes s'activent. L'hésitation et la crainte ont disparu. L'adrénaline s'est propagée dans toutes les parcelles de mon être, elle a rempli mon corps. Mes mains tremblantes, au départ, effectuent des mouvements surs et précis au fil du temps. Je me sens vivant, tout mon être est en feu. Tout mon être s'embrase, la passion a pris le dessus sur toutes les autres formes d'émotions.
La frénésie de l'instant présent, le challenge, l'euphorie que je ressens à cet instant, laissent paraitre une autre part de mon moi enfoui. Je me sens si bien, si vivant. Au suivant, vérification des espaces par deck, localisations des individus nuisibles au bon déroulement du projet. L'heure tourne, je dois aller plus vite. Le même rituel, je rentre cagoulé, mon sac à dos à portée de main. Je sors mes affaires et réalise mon œuvre. Le tout finis, je remballe, prends une photo et je m'éclipse comme je suis venu. Certains tags sont assez simples et il est plus aisé de les réaliser, d'autres demandent plus d'attention et de temps.
Des OI sont marqués les unes après les autres, le tribunal, la chambre des lois, la CAI, le QI, STV l’itinéraire était dans ma tête, mais à cet instant, le deck en marche, localisation, je modifie et m’adapte en fonction de la situation, un lieu remis à plus tard, un autre avant.
Toujours le même mode de fonctionnement, tel un soldat, mes armes sont mes bombes de couleurs.
Je m'avance devant un pan de mur, mon sac sur le dos, ma capuche sur la tête, mon masque sur le pif, je suis méconnaissable. Je sors mes armes. Non, pas des armes d'acier, des lames ou des flingues, mais mes bombes propres à moi qui peuvent faire plus de mal qu'une arme pour tuer. Ma cagoule pour bouclier, je commence mon art. L'art de faire vivre les murs des secteurs, celui de les rendre vivants et expressifs.
Je m'avance devant un pan de mur, mon sac sur le dos, ma capuche sur la tête, mon masque sur le pif, je suis méconnaissable. Je sors mes armes. Non, pas des armes d'acier, des lames ou des flingues, mais mes bombes propres à moi qui peuvent faire plus de mal qu'une arme pour tuer. Ma cagoule pour bouclier, je commence mon art. L'art de faire vivre les murs des secteurs, celui de les rendre vivants et expressifs.
Ma danse propre à moi-même commence à prendre forme, les refoulements des brumes colorés m'entourent. Je bouge en rythme avec rapidité, habitude et aisance. Laissant ma marque, mon œuvre, mon message gravé sur le mur de ce bâtiment.
L'œuvre terminée, je range en vitesse mes affaires, telle une ombre et m'engouffre dans les profondeurs obscures du smog de la ville à l'aube.
Des Tags différents et similaires, le temps me presse, DCN, là où un traitre travail, les entreprises classées dans l’AITL et certains lieux assez côtoyés.
Ah aussi… Ces sales copieurs de déco et de loterie qui ont agacé mes amis vautours.
Des entreprises prises au hasard ou non, des lieux de passages visibles de tous. Des locaux vides d’anciennes entreprises ou des cercles vides, avec un effort graphique...
Sans oublier , les bars, les centres de regroupements également :
Je vise les OI en priorité, le temps presse. La raison, la pression, l’intensité de cette nuit est à son comble, je cours dans la pénombre longeant les murs. Pénètre dans l’antre de leur fierté et effectue mon devoir rebelle. Mon cœur tambourine en moi et pourtant, je reste calme. Allez, je dois avancer, je dois continuer et faire cela correctement.
Qu’est-ce que je fais ? Je m’en sens dans un état de plénitude le plus total. Mes muscles s’engourdissent par moment, mes doigts deviennent lourds. Le travail est dur, mais je persévère. L’ambassade ? Ouai, je dois penser à "la noblesse oblige" héhé et à cet endroit qui leur sert d’ambassade pour ma belle et moi héhé. Cet endroit est parfait, J’effectue mon art avec mes bombes, mais y grave aussi les courbes à même le mur. Si les couleurs se faneront avec le temps, la gravure restera. Peu importe les tentatives pour les supprimer. Je marque sur le mur deux portraits, l'un d'une orcquette sensuelle au levé du jour de la ville, à côté de celui d'un homme vivant dans son ombre et celle de la ville. Je tag le nom des deux individus. Malgré les méandres du temps, ils demeureraient à jamais unis peu importe le secteur.
Je laisse un message tagué en bas des deux portraits cote à cote.
« Peu importe le lieu, peu importe le temps, l'amour triomphera toujours. "Ces deux être seront unis à jamais même en secteur hostile, leur histoire demeurera gravée comme leur passion sur les murs et dans les esprits.»
Mais ici à l'Ambassade impériale, il faut tout de même leur laisser un cadeau digne d'eux. Sur un mur un peu plus loin du portrait des amoureux, je laisse un énorme cadeau, symbole de ce que l'Empire produit et de l'avenir qu'il confectionne. Puis je le signe de mon symbole de lapin comme de nombreux tags. Ce symbole, c’est quand punky tague.
Les heures passent, sans que Karlix trépasse. Je sais que je vais devoir oublier de taguer certains endroits, faute de temps. Mon masque est coloré par les brumes, mes fringues ne sont pas en meilleur état. Mon esprit doit être sur ses gardes non-stop, je me suis moi-même mis dans une situation où la tension est intense, une erreur en deckant, une faute d’inattention, un oubli et je peux me faire prendre... La fatigue me gagne, je ne sais plus depuis combien d’heures je mène cette lutte acharnée. J’ai commencé au cœur de la nuit et l’aurore est bientôt là…
Propagande discriminant l’empire et certains individus, des traitres montrés publiquement bien que trop peu faute de temps, des messages, tout s’accélère à travers cet univers de décadence, de corruption et d’argent. Les êtres sont partout des vendus, mais peut être qu’ici, il faut savoir lécher correctement et ne pas avoir d’esprit…Les murs impériales se remplissent de tags de propagande Rebz
J’aimerais pouvoir noircir la lumière, pour avoir plus de temps. Un risque, ouai, aller à la prison en guise d’encouragement pour les rebz et de provocation, puis le CDO[/i] héhé.
Les flics ne m’auront même pas capté depuis tout ce temps passé en SI et ne se sont aperçus de rien. Un peuple d’aveugles et de sourds soumit…C’est ce sentiment en moi, avec tous ces beaux parleurs à double face, critiquant, tuant, complotant dans l’ombre. Des querelles minables sur AITL , annonces anonymes, concours à la relation, frics, sangs, parjures, titre onirique dénué de sens, favoritisme, relationnel sexuel et autres. Ils osent se dire supérieur, mais ils ne valent pas plus qu’un excrément. Il produise cela de manière massive et osent juger le peupler rebelle et le critiquer par la suite. Cela m’insupporte, j’ai envie d'hurler, n’étant pas un combattant mes images traduisent ma rage.
L’aube arrive, elle approche… Non, trop tard, elle déjà là. Sa lumière pique mes pupilles dilatées et mes forces… Mon corps ne bouge plus que par la force de mon subconscient, je suis éreinté, mes doigts tremblent d’excitation, mais mes muscles ont atteint leur limite… Trouver un endroit ou passer la journée. Je n’ai plus de forces. Mon deck est près de moi, chercher… Trop loin, je n’aurai pas la force d’aller plus loin. Je marche, un bâtiment, je craque le digi et j’y pénètre. Là, je m’écroule sur le sol, épuisé. Mon deck, je pianote dessus et envoie en vrac la totalité des œuvres décorant plusieurs endroits du SI. Héhé. Ils auront une bonne surprise à leur réveil. Je m’assoupis détruisant mon tout premier deck, pour ne laisser aucune trace, sans même quitter ma tenue à même le sol.
L’aube arrive, elle approche… Non, trop tard, elle déjà là. Sa lumière pique mes pupilles dilatées et mes forces… Mon corps ne bouge plus que par la force de mon subconscient, je suis éreinté, mes doigts tremblent d’excitation, mais mes muscles ont atteint leur limite… Trouver un endroit ou passer la journée. Je n’ai plus de forces. Mon deck est près de moi, chercher… Trop loin, je n’aurai pas la force d’aller plus loin. Je marche, un bâtiment, je craque le digi et j’y pénètre. Là, je m’écroule sur le sol, épuisé. Mon deck, je pianote dessus et envoie en vrac la totalité des œuvres décorant plusieurs endroits du SI. Héhé. Ils auront une bonne surprise à leur réveil. Je m’assoupis détruisant mon tout premier deck, pour ne laisser aucune trace, sans même quitter ma tenue à même le sol.
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Informations sur l'article
Karlix
09 Juillet 2014
2156√
15☆
7◊
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◊ Commentaires
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Pixelle~42034 (204☆) Le 09 Juillet 2014
ah c'te classe! -
Alice~51211 (214☆) Le 09 Juillet 2014
Joli, tout ca! * -
Karlix~49030 (115☆) Le 09 Juillet 2014
Merci,
j'ai vraiment passé du temps à les faire... Mais si t'as aimé fallait/faut participer à la suite du forum
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Pixelle~42034 (204☆) Le 09 Juillet 2014
Bonne relance ^^ -
Kaïa~36579 (23☆) Le 10 Juillet 2014