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Insignifiant
Je suis à toi.
" Tu es à moi !"
Bien sur que je suis à toi. Je suis à toi au point de te savoir être mon Maître. Je suis à toi malgré les colères, les caprices, malgré les larmes et la peur qu'un jour tu ne reviennes pas sur tes mots, lorsque tu me dis que tu me quittes. Je suis à toi entièrement, tu réclames et j'accours, tu cries et je demande pardon quand bien même je ne m'estime pas en tort.
Bien sur que je suis à toi. Et j'en suis heureux.
C'est un amour si fort, si fusionnel, qu'il en devient malsain, mais qu'importe ? Je ne veux qu'une chose, t'appartenir, te tenir contre moi, tout le temps. Chaque seconde loin de toi est une torture, je préfère rester près de toi qui dors, que sortir découvrir le monde. Une parfaite bulle que je croyais indestructible.
Il est à toi.
"Je suis tombé amoureux".
Les sentiments ça ne se contrôle pas, je ne t'en veux pas mon amour. Tu me le présenteras ? Tu me parles de lui, tu veux qu'on s'entende bien. Je suis sur que tout se passera bien. Bien sur. Tout se passera bien.
Tout se passera bien.
C'est vrai. Il est gentil et j'étais content de le rencontrer. C'est après que mon cœur s'est fissuré irrémédiablement. Mais j'ai tenu la façade, quand vous étiez l'un contre l'autre. Je vous ai trouvé mignons. Si seulement ce n'était pas toi, mais n'importe qui d'autre. Je n'ai pas toujours su tenir la distance, les crises de jalousie sont arrivées, la peur paralysante, la tristesse infinie et la faiblesse affligeante d'un elfe blessé.
Pourtant c'est vrai. Il est gentil, et il est beau. Pourtant l'on passe de bons moments tous les trois, à discuter et se câliner dans un écrin de tendresse.
Nan, moi ce qui me rend malade c'est de vous savoir tous les deux. De savoir que tu lui dis que tu l'aimes comme un fou, comme tu m'as dit que tu m'aimais à la folie. Quand je te vois le regarder avec plus de désir dans les yeux que quand ils se posent sur mon corps trop fin. Je ne vous envie pas de baiser trois fois par jour, pourtant. Non. Je jalouse vos projets, vos mots doux, vos moments qui vous font oublier mon existence.
Pourtant c'est vrai. Il est gentil, très gentil.
Pourtant c'est vrai. Il est gentil, et il est beau. Pourtant l'on passe de bons moments tous les trois, à discuter et se câliner dans un écrin de tendresse.
Nan, moi ce qui me rend malade c'est de vous savoir tous les deux. De savoir que tu lui dis que tu l'aimes comme un fou, comme tu m'as dit que tu m'aimais à la folie. Quand je te vois le regarder avec plus de désir dans les yeux que quand ils se posent sur mon corps trop fin. Je ne vous envie pas de baiser trois fois par jour, pourtant. Non. Je jalouse vos projets, vos mots doux, vos moments qui vous font oublier mon existence.
Pourtant c'est vrai. Il est gentil, très gentil.
Il ne sera toujours qu'à toi.
Le temps file, un an déjà. Je le trouve beau, je le trouve doux, je le trouve.. Merde, je crois que je suis un peu amoureux, moi aussi. Ça pourrait arranger les choses, dans un autre monde. Mais pas dans celui-là. Parce que dans celui là il ne sera jamais mien, pas même un peu. Il est à toi, et à toi uniquement. Alors je souris quand j'embrasse sa joue plutôt que ses lèvres, et que mes doigts s'autorisent à courir sur son torse. Je m'en veux quand mes charnues s'égarent dans son cou, parce que je sais que nous n'irons pas plus loin qu'à se dire.. que nous n'irons pas plus loin.
Et moi.
Moi je sens mon âme se déliter chaque jour. Un point au cœur qui ne me quitte que rarement, quand vous me faites oublier ma propre existence. Mais si je vous le dis, tout sera perdu. Si je vous le dis, tout sera détruit. Et vous ne méritez pas ça.
Je vous jalouse, l'un, l'autre, les deux.
Je ne suis pas Baby, je ne suis pas P'tit Prince. Je ne suis pas Ange, Amour, Cœur. Je ne suis qu'une brindille. De ces mauvaises herbes qu'on arrache des interstices du goudron, dans les ruelles sales de la ville.
Ecrasé par des pieds anonymes, battu par une pluie sans fin, balayé par un vent glacial. Je suis l'insignifiance qui se fane.
Ecrasé par des pieds anonymes, battu par une pluie sans fin, balayé par un vent glacial. Je suis l'insignifiance qui se fane.
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Informations sur l'article
Dans mes méandres.
08 Août 2023
387√
16☆
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◊ Commentaires
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Lucian (198☆) Le 09 Août 2023
Il n'y a que dans les yeux que les sentiments ne mentent jamais.
Mais lorsque les paupières restent closes, que reste-t-il pour s'accrocher? Les souvenirs et la force des sentiments.
Un pas devant l'autre avec la peur pour seule béquille, les ruines de la solitude qui s'amoncèlent. -
Liouli (378☆) Le 12 Août 2023
Ow, pauvre petit Kadou :o