EDC de Junne~1768
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La voila sortit du Centre. Elle cherche un endroit où elle peut être tranquille, s’éloignant du centre de la ville, marchant à l’ombre des immeubles. Elle ne veut voir et croiser personne.
Ses pas l’emmènent jusqu’à un hangar à moitié détruit. Elle entre à l’intérieur et fait le tour du propriétaire. Un espace à l’étage est encore en bon état et peut l’accueillir. Personne ne viendra la chercher ici. Elle sera tranquille.
Ses pas l’emmènent jusqu’à un hangar à moitié détruit. Elle entre à l’intérieur et fait le tour du propriétaire. Un espace à l’étage est encore en bon état et peut l’accueillir. Personne ne viendra la chercher ici. Elle sera tranquille.
Elle reste ainsi enfermée dans son hangar. Pas faim, pas de travail, pas l’envie. Elle avait envoyé un message qui ne recevait aucune réponse et cela influa aussi sur son moral déjà bas.
Tout avait changé. Son corps, son esprit, sa vie.
Au bout de 3 jours elle finit quand même par envoyer quelques messages pour vendre ses services d’entrainement. Les réponses sont positives, l’argent rentre et elle en profite pour changer sa garde robe. Une paire de bottes, des pantalons en cuir, des gants et une veste de même faction remplaceront ses éternels jeans et sweats à capuche. Elle en profite aussi pour s’acheter des foulards et en plaque un sur son visage. Elle restera comme ça dorénavant.
Tout avait changé. Son corps, son esprit, sa vie.
Au bout de 3 jours elle finit quand même par envoyer quelques messages pour vendre ses services d’entrainement. Les réponses sont positives, l’argent rentre et elle en profite pour changer sa garde robe. Une paire de bottes, des pantalons en cuir, des gants et une veste de même faction remplaceront ses éternels jeans et sweats à capuche. Elle en profite aussi pour s’acheter des foulards et en plaque un sur son visage. Elle restera comme ça dorénavant.
Sortant de la boutique, le visage qu’elle déteste à moitié caché, elle se laisse aller dans les rues de la ville, passant par quelques endroits familiers et son chez elle où la porte reste éternellement fermée malgré ses messages au propriétaire.
Un passage au Requiem, quelques regards interrogateurs de la part des clients présent et quelques mots adressés à la serveuse qui ne la reconnait pas non plus. Le regard est pourtant inchangé mais le visage est modifié et la voix étouffée par le foulard. Junne ne s’attarde pas, c’est mieux comme ça. Elle n’a le goût à rien de toute façon et surtout pas l’envie de faire pitié ou de répondre à d’inlassables questions sur son état.
Un passage au Requiem, quelques regards interrogateurs de la part des clients présent et quelques mots adressés à la serveuse qui ne la reconnait pas non plus. Le regard est pourtant inchangé mais le visage est modifié et la voix étouffée par le foulard. Junne ne s’attarde pas, c’est mieux comme ça. Elle n’a le goût à rien de toute façon et surtout pas l’envie de faire pitié ou de répondre à d’inlassables questions sur son état.
De retour dans le hangar, l’aitl sonne, un message, pas celui espéré mais des mots qui lui font quand même plaisir. La personne qui avait fait d’elle ce qu’elle est devenu l’a repéré et veut la voir.
La jeune femme attrape son sac, le remplit de quelques affaires et quitte son cocon. L’entretient se passe, des mots plus ou moins douloureux sont échangés et même un petit entrainement est partagé alors qu’elle a perdu jusqu’au goût de se battre. Il est tard, la décision de l’héberger est acceptée, elle ne rentrera pas au hangar…
La jeune femme attrape son sac, le remplit de quelques affaires et quitte son cocon. L’entretient se passe, des mots plus ou moins douloureux sont échangés et même un petit entrainement est partagé alors qu’elle a perdu jusqu’au goût de se battre. Il est tard, la décision de l’héberger est acceptée, elle ne rentrera pas au hangar…
Les jours passent, tous identiques. Junne se traine, s’entraine, les yeux toujours rivés sur une messagerie qui reste obstinément vide jusqu’à ce que la décision finisse par tomber, que des messages soient envoyés et qu’un dernier rendez vous soit prit.
Elle retourne au hangar où rien n’a changé. Elle monte à l’étage, baisse son foulard et s’allonge sur le canapé miteux. Elle est chez elle, en sécurité, loin des regards. Elle reste ainsi de longues heures, allongée, le regard rivé au plafond, à faire le point...
Alors qu'il fait déjà nuit et qu'elle est plongée dans la pénombre, des bruits de pas et des chuchotements se font entendre au dehors. Junne jette un regard à l’heure puis s’approche d’une des fenêtres poussiéreuses. Grâce à un réverbère elle aperçoit deux formes de taille différente qui font face au mur d'en face. Une femme et une naine sans doute. Sa main s’appui contre un des carreaux et ses yeux se plissent pour mieux discerner les lignes qui commencent à apparaitre. Le geste de la tagueuse est sûr et rapide. Elle n’a pas beaucoup de temps, elle le sait.
Le mot est juste finit qu’une voix grave se fait entendre dans la rue. Il est trop tard, un coup de feu retentit et la silhouette de la tagueuse s’écroule au pied du tireur impérial qui vient d’arriver.
Alors qu'il fait déjà nuit et qu'elle est plongée dans la pénombre, des bruits de pas et des chuchotements se font entendre au dehors. Junne jette un regard à l’heure puis s’approche d’une des fenêtres poussiéreuses. Grâce à un réverbère elle aperçoit deux formes de taille différente qui font face au mur d'en face. Une femme et une naine sans doute. Sa main s’appui contre un des carreaux et ses yeux se plissent pour mieux discerner les lignes qui commencent à apparaitre. Le geste de la tagueuse est sûr et rapide. Elle n’a pas beaucoup de temps, elle le sait.
Le mot est juste finit qu’une voix grave se fait entendre dans la rue. Il est trop tard, un coup de feu retentit et la silhouette de la tagueuse s’écroule au pied du tireur impérial qui vient d’arriver.
Junne regarde le mot, regarde la morte puis regarde l'heure.
Elle s’écarte de la fenêtre, enfile sa veste en cuir et remonte son foulard sur son visage.
Il est temps de partir . . .
Le sac sur l’épaule, l’arme à la taille, Junne descend, traverse le hangar puis sort, disparaissant dans le smog . . .
Elle s’écarte de la fenêtre, enfile sa veste en cuir et remonte son foulard sur son visage.
Il est temps de partir . . .
Le sac sur l’épaule, l’arme à la taille, Junne descend, traverse le hangar puis sort, disparaissant dans le smog . . .
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Maintenant
13 Mai 2012
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